Nom du livre
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1984
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Auteur
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George Orwell
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Editeur
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Gallimard - Folio
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Année de parution
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1974
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Genre
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Science-fiction, dystopie
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Nombre de pages
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438 pages
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De
tous les carrefours importants, le visage à la moustache noire vous fixait du
regard. BIG BROTHER VOUS REGARDE, répétait la légende, tandis que le regard des
yeux noirs pénétrait les yeux de Winston... Au loin, un hélicoptère glissa
entre les toits, plana un moment, telle une mouche bleue, puis repartit comme
une flèche, dans un vol courbe. C'était une patrouille qui venait mettre le nez
aux fenêtres des gens. Mais les patrouilles n'avaient pas d'importance. Seule
comptait la Police de la Pensée
1984. Un livre. Un classique. Merci
l’école. J’ai dû le lire deux fois et je dois vous avouer que je n’ai pas aimé
cette lecture. Oui, certains vont penser que je ne suis pas un bon lecteur car
je n’aime pas les classiques de la science-fiction mais à ceux-là, je les
invite à interagir avec mon avis ci-dessous.
Tout d’abord, ce roman est une
lecture étouffante. Un lecteur doit se sentir proche du personnage central qui
ici, s’appelle Winston. Winston est un être constamment surveillé par les
autorités mises en place dans cette ville, dans ce temps, dans ce monde. Tout
ce qu’il dit, tout ce qu’il fait, tout est enregistré, analysé, sauvegardé,
retenu. Il est sous la pression de ses employeurs et de son gouvernement. Ce
personnage est donc étouffé de manière exagéré par les acteurs présents dans ce
livre. Or, comme je l’ai dit, nous devons nous sentir proche du personnage
principal, de Winston. Donc, si nous lisons bien le livre, nous ne pouvons qu’être
étouffés avec Winston. Si nous sommes étouffés par la lecture d’un roman, nous
n’allons logiquement pas aimer le livre. De manière logique, je viens de
démontrer que je n’ai pas aimé le livre par un argument.
Cependant, après explications de mon
professeur en classe, ce livre est une critique de la société de l’époque et d’aujourd’hui.
Une société qui vous surveille, une société en guerre (guerre froide), une
société totalitaire (merci Staline !). Je ne compte plus les heures où j’ai
dû gratter les explications dictées de ce roman. Un roman qui dénonce un nombre
fous d’inégalités de manière plus ou moins explicite. Nous comprenons dès lors
pourquoi il a été censuré à l’époque.
Sauf
que c’est bien de faire une critique de sociétés mais il faut être un
minimum intéressant. Proposer une démonstration d’une trentaine de pages pour
dire que la guerre, c’est aussi bien que la paix à long terme, cela ennuie le
lecteur. L’auteur coupe l’histoire pour expliciter sa démonstration et l’avis
des dirigeants de l’époque. Déjà que le vocabulaire utilisé est celui de l’époque
et donc, déjà plus ennuyant à lire, il n’y a nul besoin d’ajouter à cela des
démonstrations sur la guerre la paix, le prolétariat, le langage du roman. Cela
gâche énormément le peu de beauté qu’avait ce livre. Quand on lit un livre, ce
n’est pas pour se retrouver dans des propos philosophiques.
En conclusion, je recommande ce livre
aux personnes voulant lire des écrits plus sérieux, plus philosophiques mais si
vous aimez mes lectures, ne lisez pas ce livre d’un ennui mortel.
Un
livre de science-fiction étouffant qui se transforme en critique philosophique
ennuyante
Tu as déjà lu ce livre et tu aimerais partager ? Tu
as envie de le lire et tu as peut-être des questions à me poser ? Ou
peut-être que tout simplement tu veux faire plaisir. Laisse donc un
commentaire.