samedi 27 juin 2015

1984

Nom du livre
1984
Auteur
George Orwell
Editeur
Gallimard - Folio
Année de parution
1974
Genre
Science-fiction, dystopie
Nombre de pages
438 pages

Synopsis

            De tous les carrefours importants, le visage à la moustache noire vous fixait du regard. BIG BROTHER VOUS REGARDE, répétait la légende, tandis que le regard des yeux noirs pénétrait les yeux de Winston... Au loin, un hélicoptère glissa entre les toits, plana un moment, telle une mouche bleue, puis repartit comme une flèche, dans un vol courbe. C'était une patrouille qui venait mettre le nez aux fenêtres des gens. Mais les patrouilles n'avaient pas d'importance. Seule comptait la Police de la Pensée

Mon avis

            1984. Un livre. Un classique. Merci l’école. J’ai dû le lire deux fois et je dois vous avouer que je n’ai pas aimé cette lecture. Oui, certains vont penser que je ne suis pas un bon lecteur car je n’aime pas les classiques de la science-fiction mais à ceux-là, je les invite à interagir avec mon avis ci-dessous.

            Tout d’abord, ce roman est une lecture étouffante. Un lecteur doit se sentir proche du personnage central qui ici, s’appelle Winston. Winston est un être constamment surveillé par les autorités mises en place dans cette ville, dans ce temps, dans ce monde. Tout ce qu’il dit, tout ce qu’il fait, tout est enregistré, analysé, sauvegardé, retenu. Il est sous la pression de ses employeurs et de son gouvernement. Ce personnage est donc étouffé de manière exagéré par les acteurs présents dans ce livre. Or, comme je l’ai dit, nous devons nous sentir proche du personnage principal, de Winston. Donc, si nous lisons bien le livre, nous ne pouvons qu’être étouffés avec Winston. Si nous sommes étouffés par la lecture d’un roman, nous n’allons logiquement pas aimer le livre. De manière logique, je viens de démontrer que je n’ai pas aimé le livre par un argument.
            Cependant, après explications de mon professeur en classe, ce livre est une critique de la société de l’époque et d’aujourd’hui. Une société qui vous surveille, une société en guerre (guerre froide), une société totalitaire (merci Staline !). Je ne compte plus les heures où j’ai dû gratter les explications dictées de ce roman. Un roman qui dénonce un nombre fous d’inégalités de manière plus ou moins explicite. Nous comprenons dès lors pourquoi il a été censuré à l’époque.
            Sauf  que c’est bien de faire une critique de sociétés mais il faut être un minimum intéressant. Proposer une démonstration d’une trentaine de pages pour dire que la guerre, c’est aussi bien que la paix à long terme, cela ennuie le lecteur. L’auteur coupe l’histoire pour expliciter sa démonstration et l’avis des dirigeants de l’époque. Déjà que le vocabulaire utilisé est celui de l’époque et donc, déjà plus ennuyant à lire, il n’y a nul besoin d’ajouter à cela des démonstrations sur la guerre la paix, le prolétariat, le langage du roman. Cela gâche énormément le peu de beauté qu’avait ce livre. Quand on lit un livre, ce n’est pas pour se retrouver dans des propos philosophiques.

            En conclusion, je recommande ce livre aux personnes voulant lire des écrits plus sérieux, plus philosophiques mais si vous aimez mes lectures, ne lisez pas ce livre d’un ennui mortel.


Un livre de science-fiction étouffant qui se transforme en critique philosophique ennuyante



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