vendredi 26 juin 2015

Du domaine des murmures

Nom du livre
Du domaine des murmures
Auteur
Carole Martinez
Editeur
Folio
Année de parution
2013
Genre
Historique, religieux, littérature générale
Nombre de pages
240 pages

Synopsis

            En 1187, le jour de son mariage, devant la noce scandalisée, la jeune Esclarmonde refuse de dire « oui » : elle veut faire respecter son voeu de s'offrir à Dieu, contre la décision de son père, le châtelain régnant sur le domaine des Murmures. La jeune femme est emmurée dans une cellule attenante à la chapelle du château, avec pour seule ouverture sur le monde une fenestrelle pourvue de barreaux. Mais elle ne se doute pas de ce qui est entré avec elle dans sa tombe... Loin de gagner la solitude à laquelle elle aspirait, Esclarmonde se retrouve au carrefour des vivants et des morts. Depuis son réduit, elle soufflera sa volonté sur le fief de son père et ce souffle l'entraînera jusqu'en Terre sainte. Carole Martinez donne ici libre cours à la puissance poétique de son imagination et nous fait vivre une expérience à la fois mystique et charnelle, à la lisière du songe. Elle nous emporte dans son univers si singulier, rêveur et cruel, plein d'une sensualité prenante.

Mon avis

            Si je vous dis Prix Goncourt des Lycéens de 2011, vous me dîtes « Du domaine des murmures ».  C’est un livre que j’ai dû lire en septembre 2013. J’avais alors 15 ans et demi et vu que c’était un livre scolaire, on ne peut pas dire que je l’ai vraiment apprécié. Alors, pourquoi écrire cette critique maintenant ? J’en ai parlé dernièrement et ça me démange. Voici mon avis.

            Tout d’abord, ce livre, commençons par un point positif, retrace un peu les conditions et la vie des croisades. Je trouve cela intéressant de pouvoir ajouter des connaissances historiques dans sa tête tout en se détendant dans la lecture d’un roman. Maintenant, les retenir, c’est autre chose. J’ai néanmoins apprécié d’en connaître un peu plus sur les guerres saintes à ce moment-là et comme j’aime bien apprendre, je me devais de le dire maintenant.
            Sauf que voilà, l’ambiance du livre est sombre mais très lourde. Je n’ai rien contre la noirceur de l’atmosphère d’un livre même si cela dégage des sentiments malheureux mais ce que je n’ai pas apprécié, c’est la lourdeur des pages. Nous étions étouffés dans la tragédie. Or, étouffer est causer la mort et si le lecteur meurt, l’histoire ne sera pas lue. Nous devons laisser une certaine parcelle de vie au lecteur pour qu’il ait encore la force de lire. Ici, j’ai voulu arrêter de lire le bouquin mais je ne suis pas de ce genre. C’est dommage pour l’auteure. C’est dommage pour l’histoire.
            Pour terminer, cette lourdeur de sentiments est renforcée par l’écriture lyrique de l’auteure. Je hais cela. J’interprète cela comme une provocation. C’est un peu comme si elle se croyait supérieure aux lecteurs. Ce n’est sûrement pas le cas. C’est sûrement un genre d’écriture mais c’est le sentiment que cela me donne. Or, si vous vous sentez rabaissé face aux savoirs de quelqu’un d’autre, vous allez l’abandonner et arrêter de l’écouter. Pour un livre, vous voudrez arrêter de le lire.

            En conclusion, je ne vous recommande pas la lecture d’un tel livre sauf si vous êtes du genre à lire des livres sérieux que je qualifie d’ennuyants.



Un livre aux sentiments et à l’écriture lourds qualifié de barbant



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