Nom du livre
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Du domaine des murmures
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Auteur
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Carole Martinez
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Editeur
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Folio
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Année de parution
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2013
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Genre
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Historique, religieux, littérature générale
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Nombre de pages
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240 pages
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Synopsis
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En
1187, le jour de son mariage, devant la noce scandalisée, la jeune Esclarmonde
refuse de dire « oui » : elle veut faire respecter son voeu de s'offrir à Dieu,
contre la décision de son père, le châtelain régnant sur le domaine des
Murmures. La jeune femme est emmurée dans une cellule attenante à la chapelle
du château, avec pour seule ouverture sur le monde une fenestrelle pourvue de
barreaux. Mais elle ne se doute pas de ce qui est entré avec elle dans sa
tombe... Loin de gagner la solitude à laquelle elle aspirait, Esclarmonde se
retrouve au carrefour des vivants et des morts. Depuis son réduit, elle
soufflera sa volonté sur le fief de son père et ce souffle l'entraînera
jusqu'en Terre sainte. Carole Martinez donne ici libre cours à la puissance
poétique de son imagination et nous fait vivre une expérience à la fois
mystique et charnelle, à la lisière du songe. Elle nous emporte dans son
univers si singulier, rêveur et cruel, plein d'une sensualité prenante.
Mon avis
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Si je
vous dis Prix Goncourt des Lycéens de 2011, vous me dîtes « Du domaine des
murmures ». C’est un livre que j’ai
dû lire en septembre 2013. J’avais alors 15 ans et demi et vu que c’était un
livre scolaire, on ne peut pas dire que je l’ai vraiment apprécié. Alors,
pourquoi écrire cette critique maintenant ? J’en ai parlé dernièrement et
ça me démange. Voici mon avis.
Tout d’abord,
ce livre, commençons par un point positif, retrace un peu les conditions et la
vie des croisades. Je trouve cela intéressant de pouvoir ajouter des
connaissances historiques dans sa tête tout en se détendant dans la lecture d’un
roman. Maintenant, les retenir, c’est autre chose. J’ai néanmoins apprécié d’en
connaître un peu plus sur les guerres saintes à ce moment-là et comme j’aime
bien apprendre, je me devais de le dire maintenant.
Sauf que
voilà, l’ambiance du livre est sombre mais très lourde. Je n’ai rien contre la
noirceur de l’atmosphère d’un livre même si cela dégage des sentiments
malheureux mais ce que je n’ai pas apprécié, c’est la lourdeur des pages. Nous
étions étouffés dans la tragédie. Or, étouffer est causer la mort et si le
lecteur meurt, l’histoire ne sera pas lue. Nous devons laisser une certaine
parcelle de vie au lecteur pour qu’il ait encore la force de lire. Ici, j’ai
voulu arrêter de lire le bouquin mais je ne suis pas de ce genre. C’est dommage
pour l’auteure. C’est dommage pour l’histoire.
Pour terminer,
cette lourdeur de sentiments est renforcée par l’écriture lyrique de l’auteure.
Je hais cela. J’interprète cela comme une provocation. C’est un peu comme si
elle se croyait supérieure aux lecteurs. Ce n’est sûrement pas le cas. C’est
sûrement un genre d’écriture mais c’est le sentiment que cela me donne. Or, si
vous vous sentez rabaissé face aux savoirs de quelqu’un d’autre, vous allez l’abandonner
et arrêter de l’écouter. Pour un livre, vous voudrez arrêter de le lire.
En
conclusion, je ne vous recommande pas la lecture d’un tel livre sauf si vous
êtes du genre à lire des livres sérieux que je qualifie d’ennuyants.
Un
livre aux sentiments et à l’écriture lourds qualifié de barbant
Tu as déjà lu ce livre et tu aimerais partager ? Tu
as envie de le lire et tu as peut-être des questions à me poser ? Ou
peut-être que tout simplement tu veux faire plaisir. Laisse donc un
commentaire.
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