The book of
Ivy (1) – Amy Engel
Auteur :
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Amy Engel
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Editeur :
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Pocket
Jeunesse
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Collection :
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/
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Genre :
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Dystopie,
Science-fiction
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Série :
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Nombre de pages :
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304
pages
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Format lu :
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Papier
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Date de parution :
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3
novembre 2016
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Prix d’achat :
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15,00€ (broché)
6,95€ (poche)
4,20€ (numérique)
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Un roman phare qui avait
fait parler de lui au moment de sa sortie. Après lecture, je trouve son goût
agréable mais peu innovant.
Résumé du roman
Je m'appelle Ivy Westfall, et
je n'ai qu'une seule mission : tuer le garçon qu'on me destine, Bishop, le fils
du président. Je me prépare pour ce moment depuis toujours. Peu importent mes
sentiments, mes désirs, mes doutes, car les espoirs de toute une communauté
reposent sur moi. Le temps de la rébellion approche...
Mon avis
Qui n’a jamais entendu parler de ce roman ? Je
me rappelle qu’au moment de sa sortie, on le voyait sur de nombreuses pages
littéraires avec des avis merveilleux à son égard. Coup de cœur. Roman fabuleux.
Il recevait des éloges. Cela m’a poussé à lire le résumé et au bout d’un
certain moment, je ne pouvais plus attendre et ai décidé de le commander. Je
l’ai trouvé très bien mais il manquait un petit quelque chose pour le faire
monter dans mon cœur. Néanmoins, je vais m’atteler à la tâche de vous dire ce
qui m’a plu dans ce roman.
Tout d’abord, et ce que j’ai trouvé d’assez original
par rapport aux romans du même genre est la complexité des personnages. Je ne vais
pas dire qu’enfin, nous avons de véritables personnages car cela serait bien
entendu un mensonge car dans les autres livres, les protagonistes ont également
une vraie identité. Malgré le terme « original » employé, ce n’est
pas la première fois que j’ai remarqué cela dans les romans mais ici, une
petite nuance apporte la nouveauté et croyez-moi, cela ne passe pas inaperçu.
Ivy est une jeune femme constituée de fondations solides, du moins, en apparence.
Durant le récit, certaines de ses vérités vont s’effondrer, elle va en
apprendre d’autres et ses fondations si solides s’envoleront en poussière. C’est
assez intéressant, c’est même plus que cela, de voir la réaction de l’adolescente
et nous avons envie d’en voir plus, qu’il se passe plus d’éléments pouvant la
perturber et nous avons le soufflé coupé rien qu’avec ce personnage. Les
autres, eux, renforcent notre émerveillement. Chaque personnage (ou groupe de
personnages) représente un trait de caractère et en fin de compte, nous voyons
l’entièreté d’une société humaine telle que la nôtre dans toute sa noirceur. J’aime
beaucoup la psychologie des personnages car c’est en regardant en une personne
que nous la connaissons vraiment. Alors, certes, il n’est pas facile de lire
dans les personnages mais si on y arrive, c’est un pur plaisir.
Ensuite, bien entendu, ce que j’ai également apprécié
est l’ensemble des péripéties, des rebondissements présents dans l’histoire et
qui nous font avancer dans la compréhension de cette nouvelle société
post-apocalyptique. Malgré les réflexions d’Ivy quant à ses doutes, ses
questions, ses peurs, je n’ai pas eu l’impression de ralentir, voire de stopper
dans l’histoire. Pour moi, l’action était assez bien dosée. Pas de trop pour
que l’histoire reste sérieuse et construite et pas trop peu, dans le souci de
ne pas ennuyer le lecteur. Nous avons des scènes d’action qui permettent de
délier mentalement nos jambes et de courir dans notre lecture mais d’autres
scènes participent aux péripéties et pourtant, elles ont un caractère plus
psychologique. Elle apprend certaines vérités et pour moi, cela reste des
scènes importantes et tout aussi exaltantes. Avec le temps, j’ai appris à
rester plus calme, à accepter d’autres moments plus psychologiques, plus
reposant, voire à lire des livres calmes. Néanmoins, j’ai trouvé que certaines
scènes avaient un effet too much.
Certaines scènes ridiculisaient, à mon goût, le personnage principal en la
rendant moins intelligente que d’habitude. Vulgairement dit, à certains
moments, ses neurones avaient dur à se connecter entre eux alors que la vérité
nous sautait aux yeux et ce faux suspense n’est pas le bienvenu.
Pour terminer, quand je lis une dystopie, je ne peux
pas être insensible au cadre spatial de l’histoire. Comment imaginer le monde
de demain ? Comment sera le monde du futur ? Bizarrement, quand je
réfléchis personnellement à cette question, je ne vois pas un monde juste, je
ne vois pas de gouvernement parfait et c’est peut-être pour cela que ce genre a
été créé, car les auteurs n’imaginaient pas non plus un monde parfait et/ou dans
un tel monde, il ne pourrait avoir d’histoire qui mérité d’être vécue. Alors,
quand j’ouvre un roman de ce genre, je ferme les yeux quand j’ai assez de
détails et je dresse un portrait mental du paysage alentour pour mieux m’imprégner
des lieux, pour pouvoir vivre dans ce nouvel habitat, pour visualiser les
alentours et être prêt à continuer ma lecture. Cela me permet de plonger plus
facilement dans l’histoire (si cela n’est pas déjà fait). C’est un peu comme
visiter un autre pays, un autre lieu. On regarde autour de soi pour visualiser
le milieu dans lequel on évolue, pour s’imprégner des lieux et mieux maîtriser ce
qu’il y’a autour de nous.
En conclusion, ce roman dystopique est pas mal dans
ce genre mais il manque quelque chose, il manque une chose pour qu’il soit un
coup de cœur, il subsiste une part de déjà-vu.
★★★★★
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