samedi 28 janvier 2017

The book of Ivy

The book of Ivy (1) – Amy Engel

Auteur :
Amy Engel


 


Editeur :                       
Pocket Jeunesse
Collection :
/
Genre :
Dystopie, Science-fiction
Série :

Nombre de pages :
304 pages
Format lu :
Papier
Date de parution :
3 novembre 2016
Prix d’achat :
15,00€ (broché)
6,95€ (poche)
4,20€ (numérique)

Un roman phare qui avait fait parler de lui au moment de sa sortie. Après lecture, je trouve son goût agréable mais peu innovant.

Résumé du roman
               
Je m'appelle Ivy Westfall, et je n'ai qu'une seule mission : tuer le garçon qu'on me destine, Bishop, le fils du président. Je me prépare pour ce moment depuis toujours. Peu importent mes sentiments, mes désirs, mes doutes, car les espoirs de toute une communauté reposent sur moi. Le temps de la rébellion approche...

Mon avis

                Qui n’a jamais entendu parler de ce roman ? Je me rappelle qu’au moment de sa sortie, on le voyait sur de nombreuses pages littéraires avec des avis merveilleux à son égard. Coup de cœur. Roman fabuleux. Il recevait des éloges. Cela m’a poussé à lire le résumé et au bout d’un certain moment, je ne pouvais plus attendre et ai décidé de le commander. Je l’ai trouvé très bien mais il manquait un petit quelque chose pour le faire monter dans mon cœur. Néanmoins, je vais m’atteler à la tâche de vous dire ce qui m’a plu dans ce roman.

                Tout d’abord, et ce que j’ai trouvé d’assez original par rapport aux romans du même genre est la complexité des personnages. Je ne vais pas dire qu’enfin, nous avons de véritables personnages car cela serait bien entendu un mensonge car dans les autres livres, les protagonistes ont également une vraie identité. Malgré le terme « original » employé, ce n’est pas la première fois que j’ai remarqué cela dans les romans mais ici, une petite nuance apporte la nouveauté et croyez-moi, cela ne passe pas inaperçu. Ivy est une jeune femme constituée de fondations solides, du moins, en apparence. Durant le récit, certaines de ses vérités vont s’effondrer, elle va en apprendre d’autres et ses fondations si solides s’envoleront en poussière. C’est assez intéressant, c’est même plus que cela, de voir la réaction de l’adolescente et nous avons envie d’en voir plus, qu’il se passe plus d’éléments pouvant la perturber et nous avons le soufflé coupé rien qu’avec ce personnage. Les autres, eux, renforcent notre émerveillement. Chaque personnage (ou groupe de personnages) représente un trait de caractère et en fin de compte, nous voyons l’entièreté d’une société humaine telle que la nôtre dans toute sa noirceur. J’aime beaucoup la psychologie des personnages car c’est en regardant en une personne que nous la connaissons vraiment. Alors, certes, il n’est pas facile de lire dans les personnages mais si on y arrive, c’est un pur plaisir.

                Ensuite, bien entendu, ce que j’ai également apprécié est l’ensemble des péripéties, des rebondissements présents dans l’histoire et qui nous font avancer dans la compréhension de cette nouvelle société post-apocalyptique. Malgré les réflexions d’Ivy quant à ses doutes, ses questions, ses peurs, je n’ai pas eu l’impression de ralentir, voire de stopper dans l’histoire. Pour moi, l’action était assez bien dosée. Pas de trop pour que l’histoire reste sérieuse et construite et pas trop peu, dans le souci de ne pas ennuyer le lecteur. Nous avons des scènes d’action qui permettent de délier mentalement nos jambes et de courir dans notre lecture mais d’autres scènes participent aux péripéties et pourtant, elles ont un caractère plus psychologique. Elle apprend certaines vérités et pour moi, cela reste des scènes importantes et tout aussi exaltantes. Avec le temps, j’ai appris à rester plus calme, à accepter d’autres moments plus psychologiques, plus reposant, voire à lire des livres calmes. Néanmoins, j’ai trouvé que certaines scènes avaient un effet too much. Certaines scènes ridiculisaient, à mon goût, le personnage principal en la rendant moins intelligente que d’habitude. Vulgairement dit, à certains moments, ses neurones avaient dur à se connecter entre eux alors que la vérité nous sautait aux yeux et ce faux suspense n’est pas le bienvenu.

                Pour terminer, quand je lis une dystopie, je ne peux pas être insensible au cadre spatial de l’histoire. Comment imaginer le monde de demain ? Comment sera le monde du futur ? Bizarrement, quand je réfléchis personnellement à cette question, je ne vois pas un monde juste, je ne vois pas de gouvernement parfait et c’est peut-être pour cela que ce genre a été créé, car les auteurs n’imaginaient pas non plus un monde parfait et/ou dans un tel monde, il ne pourrait avoir d’histoire qui mérité d’être vécue. Alors, quand j’ouvre un roman de ce genre, je ferme les yeux quand j’ai assez de détails et je dresse un portrait mental du paysage alentour pour mieux m’imprégner des lieux, pour pouvoir vivre dans ce nouvel habitat, pour visualiser les alentours et être prêt à continuer ma lecture. Cela me permet de plonger plus facilement dans l’histoire (si cela n’est pas déjà fait). C’est un peu comme visiter un autre pays, un autre lieu. On regarde autour de soi pour visualiser le milieu dans lequel on évolue, pour s’imprégner des lieux et mieux maîtriser ce qu’il y’a autour de nous.


                En conclusion, ce roman dystopique est pas mal dans ce genre mais il manque quelque chose, il manque une chose pour qu’il soit un coup de cœur, il subsiste une part de déjà-vu. 

★★★★★

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