Titre
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Auteur
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Michel
Piquemal
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Editeur
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Collection
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Date de
sortie
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13
septembre 2016
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Nombre de
pages
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160
pages
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Prix
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15€
(papier) – 9,99€ (ebook)
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Un essai sur la religion se laissant lire sans
prise de tête
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Synopsis
Croyances et
laïcité, un sujet d'actualité au cœur du débat
« On ne peut
rester indifférent devant le retour en force des intégrismes qui voudraient
nous plonger dans les ténèbres. J’ai donc tenté de mettre en pleine lumière ce
que peuvent être les valeurs et les convictions d’un athée laïque. »
De manière
parfaitement documentée, Michel Piquemal apporte ici les arguments de
réfutation aux croyances et explique pourquoi, malgré tout, tant de gens ne
peuvent s’empêcher de croire. Dans une démonstration enthousiaste et positive,
il consolide le socle de valeurs humanistes sur lequel s’appuie l’athéisme, et
montre combien les religions ont été ‒ et restent ‒ un frein à l’émancipation,
au bonheur et à la fraternité du genre humain.
À l’heure où
les fondamentalistes des trois monothéismes s’entendent pour tenter de balayer
le rempart de la laïcité, cet ouvrage apparaît comme une nécessité.
EXTRAIT
Je suis un
athée heureux et joyeux d’être en vie. Or, une idée fort répandue dans notre
société judéo-chrétienne voudrait qu’un incroyant soit nécessairement angoissé
et désabusé. L’athéisme conduirait au désespoir, enlèverait l’appétit de vivre
et rendrait toute chose vide de sens. Étrange raccourci, car je connais bien
des athées épanouis et plusieurs prêtres dépressifs !
Paradoxalement,
on accuse aussi les athées du contraire. Ils seraient fatalement des débauchés
sans morale – celle-ci consistant, paraît-il, à agir selon des lois
sanctionnées par un policier divin susceptible de nous punir du haut du ciel.
Mais l’homme
n’a pas attendu les monothéismes et leur gendarme pour s’organiser en société
et élaborer des lois morales. Dès la préhistoire, il crée les conditions du
vivre ensemble, avec ses droits et ses devoirs.
CE QU'EN PENSE
LA CRITIQUE
Ce petit opus
[...] résume très bien l’ensemble des arguments soutenant l’athéisme, la
faiblesse des reproches faits aux athées et montre bien les contradictions fondamentales
des croyances religieuses. - Jacques Savard, Libres penseurs athées
À PROPOS DE
L'AUTEUR
Michel
Piquemal se consacre à la transmission des valeurs humanistes (qu’il juge
menacées par le libéralisme et le consumérisme) à travers ses nombreux écrits.
Auteur de plus de 200 ouvrages (contes, romans, nouvelles, albums, essais,
etc.), il s’adresse aussi bien à la jeunesse qu’à un lectorat adulte. Il a
notamment publié au Muscadier deux recueils de nouvelles pour adolescents : Les
orphelins d’Amérique et Et si demain…, ainsi qu’un essai sur l’athéisme :
Heureux sans Dieu ni religion.
Mon avis
Un essai. Je ne suis pas habitué à lire ce genre d’écrits plus intellectuels et souvent, plus barbants. Ne nous cachons pas, un essai n’est pas un roman. Si nous avons les mêmes attentes entre les deux écrits, l’un deux va nous décevoir. Comme vous le savez, je ne suis pas un grand expert en essais pourtant, lorsque l’on m’a proposé celui-là, je ne pouvais pas refuser. Le thème abordé me touche fort car j’en ai déjà parlé l’an passé, lors de mes cours. De plus, c’est un sujet très répandu et très intéressant. J’ai donc trouvé la lecture de cet écrit intéressante.
Tout
d’abord, cela m’a permis d’avoir un point de vue d’un athée convaincu, d’une
personne avec une personnalité différente. Cet échange d’idées, d’informations
permet d’élargir son champ de vision par rapport à cette problématique. Nous
découvrons ainsi des pistes inexplorées, cachées par notre subjectivité et
pouvons les analyser sous un jour nouveau, avec l’aide de notre ami explorateur
et auteur. Un roman est déjà le partage de la vision du monde de l’auteur,
vision qu’il n’est pas très facile, dans certains cas, d’analyser car nous ne
sommes pas un grand adepte du genre et n’avons donc pas les clés pour décrypter
le message de l’auteur ou tout simplement, l’auteur n’a pas voulu donner son
opinion sur le monde. Lorsqu’il s’agit d’un essai, l’auteur partage son opinion
également et de manière beaucoup plus complète. Il y’a beaucoup moins de
non-dits, d’interprétations. Tout est écrit noir sur blanc. Lorsqu’il s’agit d’un
essai complet avec thèse, antithèse, suivant le schéma classique d’un tel débat,
nous avons toute une panoplie d’arguments mais savons lesquels appartiennent
réellement aux convictions de l’auteur et pouvons essayer d’interagir sauf que
c’est plus dur vu qu’il englobe également son avis contraire. Lorsqu’il s’agit,
comme ici, d’un essai subjectif, nous savons les pensées de l’auteur et avons
un plus grand pouvoir d’interaction. Pendant notre lecture, nous pouvons être d’accord
avec certains passages ou nous révolter par rapport à d’autres.
Ensuite,
j’ai dit que le sujet était un thème très intéressant et je le pense
sincèrement. Beaucoup d’entre vous pourraient croire, qu’à l’énoncé de la
croyance envers Dieu, nous tombons obligatoirement dans un thème passé, démodé
mais peu se doutent que c’est un sujet d’actualité. Lorsque l’on a demandé à
Einstein s’il croyait en Dieu. Il a répondu : « Définissez-moi d’abord
ce que vous entendez par Dieu et je vous dirai si j’y crois ». Beaucoup de
gens se déclarent croyants ou non-croyants en Dieu mais ne savent pas le
définir. C’est en s’intéressant à cette définition, et avec un peu de
réflexion, que nous pouvons nous faire une image de ce qu’est réellement la
réponse à cette question. Cette interrogation, je l’ai travaillée durant
quelques mois, lors de mon apprentissage scolaire et en cours de religion. C’était
donc un sujet qui me prenait vraiment à cœur et m’intéresser à l’avis d’autres
personnes, ne croyant pas comme moi, me permet d’analyser leurs idées sur ce
thème. C’est un peu comme prendre votre passion. Vous avez votre idée dessus,
vous savez ce que vous en pensez mais lorsque vous entendez quelqu’un d’autre
en parler, vous tendez l’oreille vers cette personne pour écouter ses propos.
Pour
terminer, selon mon avis personnel et le fruit de ma réflexion par rapport à
cette question, l’auteur attaque trop l’Église et sa vision de Dieu qui est
démodée, qui a évolué. À de nombreuses reprises, l’auteur comparait certains
éléments avec une religion moyenâgeuse. Or, cette époque est révolue et nous
devons regarder le présent. C’est un peu comme si toutes les erreurs de la
religion devaient être montrées du doigt. Les temps ont changé. Revenir dans le
passé ne sert strictement à rien. Je n’essaie pas de défendre la religion ou d’attaquer
l’athéisme. Je prends seulement des exemples de la vie de tous les jours. Imaginez-vous
avec un ami. Cet ami a fait des conneries dans le passé. Or, vous n’allez pas
lui rappeler sans cesse ses erreurs car cela fait partie de son passé et qu’il
vit dans le présent. Il ne les fait plus. Il avance. Si on veut vraiment
attaquer cet ami, il faut analyser ses erreurs présentes car le reste a perdu
valeur et crédibilité. La religion catholique a plus de 3000 ans. En 20 ans de
vie, j’ai déjà fait de nombreuses bêtises. Je ne dis pas si j’avais vécu 150
fois plus longtemps… C’est peut-être le seul petit point noir de cet essai, à
mes yeux.
En
conclusion, j’ai trouvé cet essai assez agréable à lire, pas trop compliqué et
expliquant le point de vue de l’auteur avec perfection.
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