Titre
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Bob
Morane (5) – Panique dans le ciel
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Auteur
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Henri
Vernes
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Editeur
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Marabout
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Collection
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Marabout
Junior
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Date
de sortie
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1er
janvier 1954
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Nombre
de pages
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160
pages
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Prix
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Ne
se vend plus
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Une aventure grisante nous emmenant parmi les
nuages du danger
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Synopsis
Les
"Tonnerres", modernes avions de ligne britanniques, semblent être
victimes d'une redoutable épidémie. L'un après l'autre, quelque part sur la
route des Indes, ils s'écrasent au sol, causant la mort de nombreux passagers.
Suite d'accidents, erreurs de navigation, imperfection technique, sabotages ?
La Bristih Aircraft Corporation, qui construit les "Tonnerres", va
être obligée de retirer ceux-ci de la circulation... quand Bob Morane
intervient. Une innocente conversation, tenue sur les boulevards parisiens,
conduit notre sympathique ami à Aden, le Gibraltar du Proche Orient, et
aussitôt le voilà aux prises avec une bande d'aventuriers aux buts mystérieux.
Après une suite de combats opiniâtres, de poursuites échevelées, Bob
réussira-t-il à découvrir la cause des énigmatiques accidents des
"Tonnerre" ? Cette fois, une partie de l'aventure se déroulera en
plein ciel et, comme tout le monde sait, le commandant Morane sans être un
ange, s'y sent à l'aise comme un poisson dans l'eau.
Mon avis
Quand
le soleil pointait le bout de son nez toute la journée et d’humeur enjouée,
j’avais décidé d’accompagner mon ami le commandant Morane dans une de ses
aventures. Très vite le soleil a fait place à la grisaille pendant que j’étais
grisé par toutes mes péripéties. Cessons de bavarder, je vais vous livrer mon
avis.
Tout
d’abord, la première raison qui me pousse à lire les aventures de Bob Morane
est le voyage. En effet, chaque aventure me fait découvrir une partie du globe,
une partie reculée et propice à de grandes doses d’aventure. La lecture fait
voyager le lecteur, que ce soit dans un récit ou un lieu qui lui est inconnu et
ce roman confirme la règle. Le cadre spatial est très important pour un livre
d’aventure. En effet, il faut qu’il nous soit inconnu et également qu’il
inspire le nouveau, l’inconnu, sans quoi ça ne serait plus de l’aventure. Ce
livre m’a fait voler jusqu’à Aden et ne connaissant pas cette région, j’ai été
conquis d’apprendre la géographie et les paysages de ce pays. Chaque région
mise en valeur présente le goût d’aventure, nous plongeant directement dans le cœur
des péripéties, nous habillant de notre tenue et chapeau d’explorateur, à la
découverte de quelque mystère au cœur de la jungle. Vous l’aurez compris, le
paysage en vaut la chandelle et accentue le goût de l’aventure.
Ensuite,
ce livre est rempli de péripéties et il n’y a pas moyen pour le lecteur de s’ennuyer
durant sa lecture. Ce livre est particulièrement court et le héros n’a donc pas
le temps de se reposer pour réfléchir, il est obligé de faire les deux en même
temps, vivant de nouvelles aventures plus ou moins risquées, de nouvelles
actions plus détonantes les unes que les autres, procurant un effet d’adrénaline
au lecteur qui est en quête d’un roman, d’un récit mouvementé pendant lequel il
devra courir le long des pages. Quand j’ai choisi ce livre, je ne voulais pas d’un
roman dans lequel plusieurs réflexions étaient mises à jour et pour lesquelles
le lecteur devait donner des arguments en faveur ou en défaveur de telle ou
telle piste. Je voulais une histoire simple et casse-cou, dans laquelle je ne
pourrais pas souffler avant la fin, le point final, le fin mot de l’histoire.
Je voulais me mettre dans la peau de l’aventurier et faire comme quand j’étais
enfant, battre les méchants, courir dans la forêt et être le vainqueur de l’histoire
malgré les périls présents. Parfois, ça fait du bien de choisir un livre de ce
genre entre deux lectures, histoire de souffler, de décompresser sans se
prendre la tête.
Enfin,
même si c’est un livre plus ancien, le vocabulaire est toujours d’actualité, il
n’est pas désuet et c’est agréable à lire car souvent, il y a un décalage entre
hier et aujourd’hui. Nous faisons face à un registre simple sans tomber dans la
familiarité Ainsi il est compréhensible par les plus grands mais également par
les plus jeunes lecteurs qui souhaitent vivre un bon moment de lecture. Le
rythme est trépidant pour s’accorder avec celui des péripéties mais nous
comprenons tout. Il n’y a pas beaucoup d’explications mais elles sont claires.
Il n’y a pas une recherche de tournures compliquées ou de jeux de mots aux sous-entendus
pompeux. Ce livre a été écrit pour les jeunes adolescents et l’écriture est adaptée
à cette catégorie de personnes. Ce n’est pas de la littérature aristocratique
mais juste une littérature populaire, cherchant le plaisir du lecteur et non
celui des prix littéraires. Et comme je l’ai dit au début, le vocabulaire est
resté intemporel et cela est encore mieux pour débuter la lecture.
En
conclusion, même si ma critique est plus courte que d’habitude, je recommande
ce cinquième roman mettant en scène les aventures de Bob Morane à un lectorat
composé essentiellement de jeunes adolescents.
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