Titre
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Auteur
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Thierry
Poncet
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Editeur
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Collection
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/
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Date de sortie
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1er
août 2016
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Nombre de pages
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242
pages
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Prix
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9,99€
(papier) – 4,99€ (e-book)
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Une dangereuse aventure aux quatre coins du monde
avec Haig, l’aventurier grognon
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Synopsis
La belle Vanda nous l'avait mis profond.
Elle avait fait exploser la mine d'or,
mis le feu à notre campement et s'était enfuie avec l'argent. Le grand Carlo nous
a fait promettre de la retrouver et de nous venger.
Tous les sept, on a juré.
Et
je vais vous dire un truc : on n'aurait pas dû. Parce que des États-Unis à
l'Afrique, des Balkans au Mexique, il nous a coûté salement cher, le serment !…
Mon avis
Je
tiens à remercier Taurnada pour ce énième roman qui m’a fait voyager dans une
histoire pleine de rebondissements. Je me suis de nouveau retrouvé aux côtés de
Haig, à vivre une de ses aventures extraordinaires. Je lâche les armes pour
prendre ma plume et vous écrire cette chronique, mettant des mots sur cette
expédition de 242 pages.
Tout
d’abord, il est important de revenir sur le personnage de notre héros car
l’histoire est racontée selon son point de vue, à la première personne du
singulier et dès lors, nous sommes obligés de l’apprécier pour pouvoir se
plonger entièrement dans l’histoire. D’ailleurs, cette personnalisation de
l’aventure est une stratégie permettant de rendre ce récit plus authentique,
plus réaliste et cela fonctionne car nous ne nous posons pas des questions sur
la vraisemblance de ce qu’on lit. Haig est aventurier, un vrai, un dur qui
préfère d’abord agir avant de réfléchir aux conséquences de ses actes. De plus,
c’est un homme grognon, râleur, qui voit les choses de manière négative. C’est
le genre de personnes qui voit le verre à moitié vide et qui râle de ne pas
être resservi. Comparé au premier tome, son caractère est souligné, plus mis en
valeur, plus puissant et durant les premières pages, il m’a fallu un temps
d’adaptation pour cerner le personnage et pouvoir ainsi mieux le comprendre et
ne plus être étonné (ou à moindre mesure) de ses actions et paroles. Ce que
j’ai également trouvé d’intéressant chez Haig est son immoralité. Les amateurs
d’aventure pensent peut-être que Haig est le nouveau Bob Morane, ce justicier
et aventurier qui protège les causes justes. La seule noble raison qui importe
à notre héros râleur est l’argent, le fric. Cela est assez étonnant mais on ne
peut que se réjouir d’un personnage qui sort enfin de notre interprétation du
gentil. Il n’est ni bon ni mauvais, il est humain, différent de nous et cette
différence est à dompter durant le livre. Maintenant, je peux comprendre qu’on
ne se sente pas aussi proche de Haig qu’un autre héros, tout dépend de notre degré
de moralité et d’ouverture. C’est vrai que ce n’est pas facile mais que serait
la vie sans aucun défi ? Que serait la lecture sans aucun
étonnement et changement ?
Ensuite,
pour les amateurs de voyages à sensations, vous serez servis. Ce roman nous permet
de voyager aux quatre coins du monde et y vivre des aventures plus ou moins
courtes, plus ou moins intenses, plus ou moins dangereuses. Grâce à notre
aventurier taciturne, nous découvrons des pays, des régions que nous n’avons
jamais visités et que nous ne visiterons probablement jamais, découvrant ainsi
des traditions différentes des nôtres. De plus, que serait l’aventure sans
voyager à droite et gauche ? En
plus de nous faire découvrir des endroits de la planète, ces voyages ancrent un
peu plus le récit dans le genre aventurier. Ce que j’ai également apprécié est
la simplicité des descriptions qui nous permettait pourtant de nous faire une
image précise de l’endroit où nous étions. Les explications étaient vraiment
succinctes, ce qui permettait de ne pas casser le rythme de l’histoire en
ralentissant mais les mots étaient bien choisis pour qu’une image nette, un
paysage net se dessine devant nos yeux. Même après avoir refermé le livre
depuis maintenant, quelques jours, j’ai toujours l’image de certaines régions
qui restent dans ma mémoire. Pas comme si je les avais visitées mais plutôt
vues et cela témoigne de la force de la plume de l’auteur.
Pour
terminer, je vais vous parler du style d’écriture de l’auteur qui est assez
particulier dans ce roman. En effet, j’ai parlé de personnalisation du
narrateur dans le premier argument, c’est-à-dire que le récit est conté par un
des personnages, dans ce cas-ci, Haig. Conté, oui. Cela sous-entend que le
langage utilisé est plus proche de l’oral que du littéraire. Pourtant, dans
nombreuses de mes chroniques, j’attaquais un langage trop familier car je
trouvais cela dégradant pour la langue française. Je le faisais car aucun
élément ne permettait à l’auteur de le faire. Or, là, si. Haig l’aventurier
nous raconte ses péripéties avec Vanda. Dès lors, nous n’avons plus
l’impression de lire une histoire mais d’entendre les mots du personnage. Avec
son caractère grognon et taciturne en prime, cela donne un mélange tout à fait
nouveau et particulier. J’ai assez apprécié sa plume. De nouveau, ça change des
autres romans d’aventure que j’ai pu lire et ce second tome des aventures de
Haig signe un changement par rapport au genre, appartient à un style unique,
celui de l’auteur. La plume n’est ni provocatrice ni vantarde, juste fidèle à
la personne à laquelle elle appartient.
En
conclusion, si vous avez aimé le premier tome, je vous invite à découvrir le
second dans de riches péripéties.
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