samedi 25 juillet 2015

N’y descendez jamais (1) – Aby

Nom du livre
Auteur
Editeur
Amazon pour le concours Kindle 2015
Année de parution
2015 (à paraître)
Genre
(Auto-)biographie fictive
Nombre de pages
103 pages

Synopsis

            Dans chaque histoire, il y a un début, un milieu et une fin. Cette dernière, personne ne la maîtrise véritablement, ni même l'auteur qui offre en lecture un parcours initiatique dans l'univers new-yorkais d'un quartier, celui de Harlem la noire et d'un personnage, une petite fille prénommée Abigail et qui embrassa un invraisemblable destin. Sur soixante-dix ans d'Histoire, sa vie est retracée. De petite fille négroïde exclue et tiraillée entre deux communautés, de ses choix d'adolescente réclamant une justice qui l'a fuie et plus tard, de sa vie de femme, celle d'une matrone tenant de tous ses pouvoirs, une rue, la sienne, celle de la 129ème rue Ouest... Au-delà de ce récit, découvrez une facette de la peur, celle à laquelle vous n'êtes pas préparés. Celle-là même qui se cache loin, par là-bas, quelque-part dans les recoins de votre âme et venez l'affronter au travers de cette vie qui ne vous quittera plus jamais.

Mon avis

             « N’y descendez jamais » est le premier livre de l’histoire d’Aby, un livre qui participe au concours Kindle 2015. Je tiens à remercier l’auteur, Fabrice Liégeois, pour avoir fait confiance en mon avis et ma lecture. Je dois vous avouer que cette lecture était assez étonnante pour un auteur qui n’a pas encore écrit. Je suis quand même resté sur ma faim. Vous comprendrez pourquoi dans mon avis.

            Tout d’abord, ce livre est assez nuageux. J’ai cru que ce roman appartenait à l’épouvante mais je me suis trompé. Nous sommes dans une biographie tout à fait spéciale. Cette biographie donne des détails sur les relations quand le personnage principal n’est pas là mais surtout, ce qui la différencie, c’est le mystique présent dans le livre. Nous sommes dans une écriture et une histoire brumeuse et magique. En effet, comme dans la vidéo réalisée par l’auteur, nous sommes confrontés à un nuage, à de la fumée, à de la brume et au fur et à mesure que le temps s’écoule, cette cape s’envole pour laisser apparaître le dessein, la fin de l’histoire, de ce premier livre. Comme dans toutes les biographies (c’est plus souligné avec les autobiographies), nous allons nous enticher du personnage principal de l’histoire et facilement détester un autre mais cette brume cache nos sentiments avant qu’ils apparaissent plus forts, plus présents. Certains ont eu des grands yeux quand j’ai dit que l’écriture était brumeuse car ils ne comprenaient pas et vous avez tout à fait raison de ne pas comprendre. Ce procédé littéraire est assez rare. Il est parfois emprunté au genre de l’épouvante pour donner des frissons mais ici, il ne donne pas de frissons, ce procédé nous égare dans les limbes de l’histoire et des coutumes des personnages. Ne connaissant pas ces coutumes, nous allons nous rattacher à l’écriture mais comme l’écriture n’est pas solide, nous allons plonger dans l’histoire, en plein milieu des personnages.
            Ensuite, un autre procédé intéressant était l’utilisation de la deuxième personne du singulier par moments. Je dois avouer que je ne suis pas grand amateur de ce procédé littéraire que je trouve assez mal fait car nous nous sentons plus plongés dans l’histoire mais on nous la raconte et on écoute. Je dois avouer que quand je voyais qu’on m’adressait la parole, je m’imaginais dans le salon en train de boire un café avec Aby qui est le protagoniste premier du roman. Or, pour moi, je dois me sentir dans l’histoire et cela est un peu dommage. Je me plongeais dans l’histoire et le « tu » me faisait remonter à la surface. Alors, est-ce mieux de se noyer dans les mots de l’auteur ou déconnecter par mini-secondes de l’histoire ? Cela, vous devrez le dire après avoir lu cette première partie de roman. A partir d’un certain moment du roman, j’ai pu interpréter cette utilisation, ce procédé à ma manière en me disant que c’est l’habitude de cette famille et surtout du père quand il s’adresse aux autres. A vous de découvrir.
            Pour terminer, le roman, malgré sa brume du début devient de plus en plus addictif au fur et à mesure des pages qui s’écoulent. A la fin du livre, on a envie de crier, de devenir fou car nous attendons la suite. Vu la petitesse du livre, j’invite l’auteur à écrire toutes ces histoires d’un coup pour ses prochains romans ou alors, faire comme la saga « Percée à nue », des romans un peu plus gros mais qui paraissent chaque mois. Cette petite parenthèse faite, je continue pour vous dire qu’après avoir lu ce roman, je voulais et je veux toujours connaître la suite de l’histoire de la vie d’Aby car le personnage est très attachant et l’histoire en elle-même nous fait prendre parti de cette petite fille. Si j’ai de tels sentiments envers un livre, c’est qu’il est bon même si je n’ai pas (encore) mangé cette histoire à ma faim.

            En conclusion, j’ai fait une belle découverte en lisant ce roman et je vous le recommande. J’espère également que l’auteur gagnera le concours et que malgré les résultats de celui-ci, il continue d’écrire. Un petit message de sa part m’a appris qu’il continuait d’écrire alors j’attends la suite avec impatience.



Une petite et belle découverte faite dans les nuages de l’histoire qui m’a rendue drogué de la suite



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