mardi 4 décembre 2018

Mauvais genre


Mauvais genre – Isabelle Villain

Auteur :
Isabelle Villain




Editeur :                       
Collection :
Le tourbillon des mots
Genre :
Thriller, Policier
Série :
/
Nombre de pages :
252 pages
Format lu :
Numérique
Date de parution :
15 novembre 2018
Prix d’achat :
9,99€ (poche)
5,99€ (numérique)

Un polar démarrant cette route hivernale, ce calendrier de l'Avent.

Résumé du roman
               
H
ugo Nicollini est un garçon différent des autres gamins de son âge. Un père brutal. Une maman protectrice. Un soir, il est témoin d'une dispute entre ses parents. Une de plus. Une de trop. Cette fois-ci, sa mère succombera sous la violence des coups.

Vingt-trois ans plus tard, l'équipe du commandant Rebecca de Lost enquête sur la mort d'une jeune femme, sauvagement poignardée dans son appartement. Pas d'effraction. Pas de vol. Pas de traces de défense. L'entourage de la victime est passé au crible, et l'histoire du petit Hugo va refaire surface bien malgré lui.


Mon avis


36, Quai des Orfèvres. Une place bien connue, une enquête policière qui s’annonçait déjà au résumé de ce livre. Un roman qui m’a tenu compagnie pendant quelques centaines de pages ; un roman qui se laisse lire.

Tout d’abord, l’aspect féminin de ce roman est fort appréciable. Quand on parle de polar ou de séries policières, les images bien ancrées de Maigret avec sa pipe ou de Columbo avec son par-dessus sont bien présentes dans l’esprit populaire. La place de la femme commence à se faire sentir, commence à émerger au sein des mots, au sein des enquêtes policières et plaît de plus en plus aux lecteurs ou aux spectateurs derrière leur écran. Cela plaît, c’est une mode actuelle. Les thrillers psychologiques laissent place à des polars féminins et en découvrant ce roman, je me suis senti emporté sur cette vague actuelle. Dans les années 70/80, les romans de science-fiction étaient populaires, circulant parmi tous les lecteurs. Actuellement, j’ai l’impression que cela commence à devenir le cas avec ce genre de récits. Il est donc important de le dire, de le mentionner car c’est un atout. Il s’inscrit dans l’actualité, dans les tendances du moment. Et pour des lecteurs amateurs de ce genre, pour des lecteurs qui ont grandi en découvrant des romans policiers, ce genre est nouveau, cela apporte une bouffée d’air, un nouveau souffle qui peut leur plaire. Vous l’aurez compris, la féminité de ce roman est son atout fort !


Ensuite, je pense qu’il est aussi important de parler des personnages et des interactions entre eux, qu’ils soient enquêteurs ou non, plus ou moins présents à travers les pages de ce roman. Nous ne sommes pas avec un roman psychologique mettant en scène des personnages au caractère complet, à la psychologie complexe. Certains thrillers plus psychologiques, plus sombres mettent en scène cela et cela ravit un lectorat bien précis. Ce que je veux dire dans ce point est le fait que nous ne sommes pas concentrés uniquement sur l’enquête, l’intrigue criminelle mais également sur ceux qui la composent, qui la jouent et je pense que cela apporte une certaine nuance, un certain challenge au jeu du lecteur, jeu qui consiste à découvrir qui est le coupable. Tout n’est pas une question de faits, de preuves qui mènent à un coupable. Il y a un certain flair à avoir et ce flair ne s’active pas devant des preuves matérielles mais devant les personnes. Comment prétendre à comprendre le déroulement d’un crime si on ne connaît pas ses protagonistes ? Une telle mise en scène dans un roman est comme aller boire un verre seul ou accompagné d’un ami. Le copain ou la copine nous fera apprécier plus le moment.

Pour terminer, la fluidité du texte est un élément que j’ai su apprécier durant ma lecture. Comme certains le savent, je suis très pris par mes études et lorsque je lis, c’est souvent tard le soir, après une journée bien remplie et je vais vous avouer que je n’ai pas souvent la tête ou l’énergie nécessaire pour me plonger dans un univers des plus complexes, des plus détaillés, dans des centaines de pages qui ne s’en finissent pas. J’ai juste envie de profiter, de passer un bon temps sans me prendre la tête, sans devoir trop réfléchir et je pense que je ne suis pas le seul lecteur dans ce cas, dans cette situation. Ces romans plus légers sont écrits généralement par des personnes comme nous, Monsieur et Madame Tout-le-Monde, des personnes qui écrivent également pour leur plaisir, durant leur temps libre, comme échappatoire ou passion et nous savons dès le début de notre lecture que nous ne serons pas perdus, que nous apprécierons ce moment et sa légèreté.

                En conclusion, ce roman a été très plaisant à lire et je le recommande pour tous ceux qui veulent passer un agréable moment de lecture.

★★★★

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