Les Prières de sang – Jean-Marc Dhainaut
Auteur :
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Jean-Marc Dhainaut
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Editeur :
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Collection :
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L’ombre des mots
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Genre :
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Thriller,
Fantastique, Epouvante
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Série :
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/
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Nombre de pages :
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218
pages
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Format lu :
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Numérique
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Date de parution :
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5
juillet 2018
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Prix d’achat :
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9,99€ (broché)
4,99€ (numérique)
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Pensez-vous les fantômes
inoffensifs ? Si oui, n’ouvrez pas ce livre…
Résumé du roman
Alan Lambin, spécialiste en
paranormal, est appelé à enquêter dans un vieux monastère ayant accueilli
autrefois quatre templiers en fuite. Depuis, ses murs semblent dissimuler un
lourd secret solidement gardé par des âmes hostiles. Les parchemins ne mentent
pas, ni ces cris que chacun peut entendre la nuit dans les sombres couloirs du
monastère. Et dire que tout a commencé parce qu'une étudiante a acheté un jour
une armoire ayant appartenu aux moines. Une armoire qui n'avait pas perdu la
mémoire…
Mon avis
Alan Lambin, ce nom vous est peut-être inconnu, lecteur errant sur cet avis ou
assidu des éditions Taurnada. Ma connaissance de ce spécialiste du paranormal a
commencé avec une maison bleu horizon et des souvenirs de guerre. Quand on me
proposa de l’accompagner dans ses dernières aventures, j’ai sauté dans mes
chaussures de randonnée pour le suivre le long de ces quelque 200 pages. Une
aventure qui m’a coupé le souffle avec un avis qui a la prétention d’essayer de
vous mettre en haleine.
Tout d’abord, ce que j’aime avec Jean-Marc Dhainaut,
c’est sa capacité à construire son récit dans un passé relativement proche car
le récit se déroule – si je ne mélange pas les chiffres – il y a une trentaine
d’années. Nous vivons dans un monde hyper connecté, qui change assez vite et
nous retrouver dans un univers avec des appareils photo dont il faut développer
le film ou l’inexistence des portables. Cela pourrait paraître incongru mais
tout nous semble normal, expliqué avec tellement de simplicité et d’une manière
naturelle. Je me suis directement senti plongé dans ces années, avec le décor
pittoresque, les voitures à l’ancienne et même l’habillement. Quelques-uns
pourraient dire que ce n’est qu’un détail avec peu d’importance mais en tant
qu’amateur de lecture, chaque détail a son importance et celui-là montre
l’aisance d’écriture de l’auteur. Je pense également qu’une atmosphère rétro
favorise le côté paranormal du récit, lui donnant une consistance plus dure,
plus vraie. Ce côté où beaucoup de choses ne sont pas encore totalement
expliquées par la science et à la fois assez pour qu’on ne se dise pas que les
personnages soient ignares. Dans le temps, les histoires de fantômes étaient
plus appréciées et qu’en écrire une dans le monde moderne paraîtrait tellement
incongru. Donc, un petit détail qui a toute son importance car il permet déjà
de se mettre dans l’ambiance de ces futures aventures.
Ensuite, un autre élément apprécié est la force des
péripéties paranormales. J’étais dans l’ambiance, j’en voulais du fantôme et
pas à petites doses. Je pense que je peux dire, sans me tromper, que j’en ai
dégusté. Je pense que j’ai directement été dans l’ambiance de ce roman et c’est
ça qui m’a poussé à vouloir des fantômes, un peu comme le jeune adolescent lors
de son premier cours de conduite, une certaine hâte de découvrir tout en ne
sachant pas comment faire face à cela. Aborder une histoire de fantômes, même
avec une bonne ambiance, reste compliqué car cela a déjà été visité de
nombreuses fois par les auteurs, les réalisateurs et même, les dessinateurs. Il
faut essayer de rester dans le registre connu de tous tout en essayant d’y
laisser son empreinte, de marquer même légèrement les lecteurs, de ne pas les
ennuyer, de ne pas rendre les péripéties prévisibles. Là encore, l’auteur a su
me contenter et montrer qu’il maîtrisait son sujet avec brio. Là où nous avions
un fantôme qui voulait raconter la vérité dans son premier roman, nous en avons
d’autres avec des desseins différents dans le second. Il montre qu’il connaît
le registre et sait jouer dedans avec une certaine maîtrise, ce qui rend le
récit de qualité. Ces fantômes m’ont donné la chair de poule, croyez-moi !
Pour terminer, l’intrigue ou devrais-je plutôt dire,
les intrigues. C’est sûrement l’un des éléments que j’ai le plus appréciés.
Lors de son premier roman, on s’était vraiment concentré sur l’enquête, en soi,
et cela suffisait car il y avait des péripéties, des retournements et matières
à réfléchir. Une intrigue simple qui m’a permis de me détendre dans une période
chargée. Me voilà en vacances, toujours aussi fatigué et surchargé (pour ne pas
changer) mais pouvant m’accorder des moments de lecture plus longs (ça me
manquait). Dans ce second roman, on trouvait aussi cette intrigue autour de
cette histoire paranormale, cette enquête et cette envie de découvrir le passé
et la vérité. Et rien que cette enquête aurait pu suffire pour me faire passer
un agréable moment de lecture tellement qu’elle était assez bien ficelée.
Jean-Marc Dhainaut a présenté ses personnages, réussissant à renforcer
l’intrigue rapidement évoquée dans le premier roman, l’actualisant et la
rendant plus concrète dans celui-ci. J’ai vraiment aimé découvrir un peu plus
autour des personnages principaux, leur intrigue avait un certain charme, une
innocence qui faisaient sourire, contrastant avec la terreur de leurs
aventures. Je trouve cela tout simplement magique.
En conclusion, ce second roman d’Alan, chasseur de
fantômes, m’a convaincu et m’a permis de me détendre au rythme de ses mots. Une
lecture agréable.
★★★★
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