Nom du livre
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La machine à explorer le temps
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Auteur
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H.G. Wells
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Editeur
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Folio Junior
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Année de parution
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1982
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Genre
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Science-fiction
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Nombre de pages
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192 pages
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Synopsis
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«
Je crains de ne pouvoir exprimer les singulières sensations d'un voyage à
travers le Temps. Elles sont excessivement déplaisantes. On éprouve exactement
la même chose que sur les montagnes russes, dans les foires : un irrésistible
élan, tête baissée ! J'éprouvais aussi l'horrible pressentiment d'un écrasement
inévitable et imminent. Pendant cette course, la nuit suivait le jour comme le
battement d'une grande aile noire. L'obscure perception du laboratoire disparut
bientôt et je vis le soleil sauter précipitamment à travers le ciel, bondissant
à chaque minute, et chaque minute marquant un jour.
Mon avis
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Pendant 10 jours, vous avez pu
choisir une des trois lectures que je vous proposais. Vous avez sélectionnez ce
livre-là et je vais enfin vous dévoiler mon avis sur ce petit bouquin qui m’a
un peu dérouté. Je ne l’ai pas vraiment apprécié malheureusement mais ce n’est
pas grave, cela arrive et ne m’empêchera pas de vous en faire une chronique.
Tout d’abord, nous avons une lecture
très lente à cause des explications de l’auteur. Quand je lis un roman pour
adolescents, je présume qu’il y aura beaucoup d’action et qu’elle sera
continue, rapide et sans cesse renouvelée scène après scène. Or, ici, c’est le
contraire. Nous avons des moments d’action qui sont peu importants dans le
livre qui prône des réflexions sociétaires d’un ennui mortel. Je ne suis pas
contre quelques réflexions dans un roman. Je suis quelqu’un qui lit énormément
et cela m’a donné une curiosité des plus grandes qui existe. Comment
voulez-vous appâter des jeunes lecteurs avec un livre comme celui-ci ? En
lisant ce livre, je voulais me détendre, lire un livre qui présente une
intrigue simple et qui me tienne éveillé grâce à son action omniprésente. Je
n’ai eu que des réflexions de la part de l’auteur, des réflexions qui m’ont
paru rendre les pages largement plus longues que prévues. Je pars du principe
qu’un livre est un instrument pour détendre le lecteur. Alors oui, on peut
écrire des livres plus intelligents. Oui, on peut également rédiger des bouquins
de fiction avec une réflexion mais cette dernière doit se trouver cachée dans
le roman et non expliquée de A à Z(zz…) au lecteur. Je pense que c’est à lui,
c’est à vous, c’est à moi d’avoir un avis sur une question et non répondre à
cette interrogation par la réponse de l’auteur. Sinon, où est la
réflexion ?
Cependant, l’action qui se trouvait
présente parmi les réflexions forcées de l’auteur était assez intéressante car
elle se déroulait dans un autre monde, un autre futur qu’on ne s’imagine pas
spécialement. On pense souvent à un essor de la technologie mais certains
auteurs préfèrent bannir la technologie du monde, des écrivains comme René
Barjavel et son an 100 000 dans « Le voyageur imprudent ». Nous
avons, ici, dans ce livre, une action tout d’abord de découverte et d’émerveillement
(ou de dégoût selon les gens plus ou moins drogués de technologies). Après
cette action de découverte bien entamé, nous sommes entraînés dans une face qui
va nous donner un peu plus de peps, de peur, d’émotions diverses. Ces passages
étaient d’un merveilleux absolu pour celui qui veut analyser notre société
future et d’un rythme permettant aux autres types de lecteurs de s’épanouir de
l’action. Ces scènes n’étaient pas poussées à l’exagération mais n’étaient pas
non plus dignes d’un conflit de Bisounours. Nous avions une certaine cruauté de
certains personnages et certains actes qui, pour un petit lecteur, ouvre les
yeux sur la vie réelle. Cela est la preuve qu’on peut manier l’analyse avec l’action.
Pour terminer, je ne sais pas si c’est
un élément positif ou négatif. Je pense que cela dépendra du lecteur.
Personnellement, j’ai trouvé le procédé original mais inutile et je n’ai donc
pas apprécié que l’auteur différencie son personnage principal du narrateur.
Certes, c’est un procédé que nous ne voyons pas tous les jours mais durant
toute ma lecture, j’ai réfléchi, j’ai analysé (un sacré livre remue-méninges)
et j’ai découvert que l’utilisation de ce style d’écriture est tout à fait
inutile. Nous avons une assez grande conséquence. Nous ne nous sentons pas dans
la peau du personnage. Un livre, c’est une histoire que nous raconte le
narrateur mais si ce narrateur a aussi à faire avec une histoire, nous sommes
dans une double-histoire et donc, par analyse et réflexion, on peut se
questionner sur la véracité de l’histoire. L’utilisation de ce dédoublement du
narrateur et du héros n’a, pour moi, aucune justification.
En conclusion, je ne recommande pas
ce livre aux enfants mais bien aux adultes intéressés par les réflexions sur le
futur de la société. Je reste néanmoins indulgent face à ce livre en prenant en
compte que l’auteur a vécu entre la fin du 19ème et le début du 20ème
siècle. Si j’ai bonne mémoire, la version originale du ivre a été écrite en
1899 et ce livre n’a pas si vieilli que ça.
Un
livre pour adultes poussant sur une réflexion abondante sur le futur de notre
société
Tu as déjà lu
ce livre et tu aimerais partager ? Tu as envie de le lire et tu as
peut-être des questions à me poser ? Ou peut-être que tout simplement tu
veux faire plaisir. Laisse donc un commentaire.
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