Nom du livre
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Auteur
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Isabelle
B. Price / Edwine Morin
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Editeur
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Année de parution
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2015
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Genre
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Romance, Fantastique, LGBT, Lesbien
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Nombre de pages
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263 pages
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Synopsis
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Dans
un monde où la magie existe sans que le commun des mortels en ait conscience,
les sorcières disposent d’importants pouvoirs. Julianne fait partie de ces
élues. Ce don, loin d’être une bénédiction, met constamment sa vie en danger.
Traquée en permanence, Julianne mène une vie solitaire pour protéger les
personnes qu’elle aime.
Sara, quant à elle, est une jeune femme tout
ce qu’il y a de plus ordinaire. Détective privé à New York, sa petite agence
commence à rencontrer le succès.
Lorsque le destin réunit Julianne et Sara à
nouveau, leur passé commun les rattrape et bouleverse leurs certitudes. Malgré
leurs désaccords, elles devront unir leurs forces pour survivre…
L’Héritage
du Pouvoir est le premier roman lesbien fantastique
écrit par Isabelle B. Price et Edwine Morin. Il met à l’honneur les pouvoirs
magiques et l’union des forces et caractères pour lutter contre le Mal.
Mon avis
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Je tiens à remercier la maison d’édition pour l’envoi de ce roman lesbien, un roman qui correspond aux critères de mon
challenge
contre l’homophobie. C’est avec un grand sourire que j’ai lu ce livre en
quelques jours, un livre écrit par deux auteures ! J’ai apprécié la
lecture de cette histoire saphique et vous découvrirez les raisons de mon
appréciation ci-dessous, dans mon avis détaillé.
Tout d’abord, les auteures ont un style d’écriture très
aéré et très simple à comprendre. Tout est aisément compréhensible et cela
permet donc de lire ce livre un peu partout car même avec une attention un peu
baissée par le bruit ambiant, les phrases nous parviennent sans aucune lacune,
morceau de phrase incompréhensible. Certains vont peut-être dénigrer le livre
justement pour cette grande facilité de lecture. Pour ma part, je dénigre un
livre quand sa plume est trop soutenue. Je préfère amplement lire un livre à
l’écriture aérée qu’un livre aux phrases ampoulées et aux mots savants. Dans ce
dernier cas, nous nous sentons directement inférieurs intellectuellement face à
l’écrivain et quand nous ne sommes pas sur un pied d’égalité, nous ne pouvons
apprécier l’histoire d’un roman. Quand nous observons que l’auteur, ici les
auteures, font en sorte que la compréhension du roman soit aisée, nous sommes
sur un même pied d’égalité et nous interprétons ce livre comme une histoire que
les deux écrivaines nous adressent, une histoire qu’elles nous racontent et non
une démonstration qui nous prend la tête. De plus, quand nous lisons un roman
lesbien, nous espérons avoir une lecture qui puisse nos détendre, nous
n’attendons donc pas un roman plus compliqué qui nous pousse à réfléchir. Nous
voulons une histoire qui coule toute seule, sans aucun obstacle qui puisse
bloquer ce flux continu de péripéties. Le but d’un auteur, d’un écrivain est de
partager son histoire. Si nous bloquons sur son histoire, si sa plume est trop
lourde, nous devrons relire sans cesse les passages et cela gâchera un peu la
magie d’un roman. C’est un peu comme un trajet en montgolfière. S’il y a trop
de poids dedans, elle ne décollera pas ou elle n’ira pas assez haut, ce qui
cassera légèrement la magie de ce voyage. La plume d’un auteur a quand même son
poids dans la balance de l’appréciation et je peux vous dire que nous avons une
plume assez agréable de la part de ces deux auteures.
Ensuite, ce roman est un mélange de
deux genres. Nous avons d’un côté une partie romantique et de l’autre, une part
de fantastique. Il est vrai que nous avons, dans le monde de la littérature,
beaucoup de romances fantastiques mais beaucoup d’auteurs n’osent pas créer une
romance entre femmes. Nous avons donc un roman qui est un mélange étonnant. La
romance est le genre favori de la plupart des femmes. Nous avons donc une
histoire d’amour, une intrigue amoureuse. Le fantastique permet de relever
cette romance en un roman plus vivant, où l’action est plus présente, ce qui
plait aux hommes. Je ne calcule plus le nombre de fois où j’ai trouvé qu’un
livre manquait d’action et qu’il en avait besoin. Ici, les auteures sont
prévoyantes et font vivre leur roman avec les rebondissements riches en
bagarres, en action. Le dernier ingrédient de ce livre est donc une petite
touche de tribadisme. Cela permet donc aux femmes de s’ouvrir à une autre
conception d’un couple et je pense également que cela efface certaines peurs sur
le sujet. En écrivant une histoire entre femmes, cela permet de montrer qu’un
couple lesbien n’est pas si différent qu’un couple hétérosexuel. Ce dernier
ingrédient ne rebute pas les hommes non plus. Nous avons également une
curiosité sur l’autre sexe et pour la plupart d’entre nous, avouons-le, c’est
généralement un sujet qui nous fantasme un peu. Nous avons donc trois
ingrédients de base fouettés par une plume légère décrite dans le premier
argument. Si nous n’avions pas la romance, le roman perdrait toute consistance
et l’histoire ne serait pas si intense. Sans action, ce roman serait pat et
nous n’aurions pas le goût de l’aventure sur le palais, cela serait fade.
Enfin, si le couple n’était pas lesbien, le roman ressemblerait aux autres et
passerait inaperçu aux yeux de la plupart des lecteurs. Un roman est comme un
gâteau. On peut en manger plusieurs et ne pas s’en souvenir et en parallèle, en
manger un et s’en souvenir toute sa vie car il avait un goût plus intense.
Pour terminer, de par la mise en scène
des péripéties, des différentes scènes du livre, nous avons un humour caché. Ne
vous inquiétez pas, je vais quand même m’expliquer pour vous expliquer ce que
je désire vous dire sur ce dernier point. Nous avons certains points
caricaturés et cette caricature volontaire ou non de la part des auteures m’a
fait assez rire. Nous passons des jeunes au langage de rue aux combats imaginés
de la part d’un esprit féminin un peu fou sur les bords. Pour le premier
exemple, je trouve que c’est une caricature car je suis moi-même un adolescent
et pourtant, je parle correctement le français. Je ne vois pas pourquoi je
prendrais cette interprétation mal. Je trouve que c’est assez divertissant et
cela fait rire. Pour le deuxième cas, chères auteures ne m’assassinez pas car
je ne vous traite point de démentes. Quand j’ai lu les scènes de bagarres
présentes dans le livre, j’ai souri car à travers les détails donnés, je voyais
très clairement l’esprit féminin un peu joueur qui l’écrivait. Cela donne une
petite saveur supplémentaire à ce livre et je trouve cela assez distrayant,
original. Nous n’avons pas que les caricatures qui nous sont adressées, nous
avons aussi toutes les croyances de Sara qui nous font rire. Les auteures
arrivent à nous faire sourire pendant la lecture du roman et c’est vrai que
c’est mieux de lire un roman en ayant le sourire que de le lire en tirant une
mauvaise tête. Avoir des caricatures - que nous pouvons qualifier d’enfantines
- dans un roman est une première assez
déjantée et c’est ainsi que j’apprécie un peu plus le roman.
En
conclusion, je vous recommande la lecture relaxante de ce roman lesbien après une dure journée de labeur pour vous
projeter dans un monde des plus simples à comprendre.
Petite note pour
l’éditeur et les auteures :
Ayant trouvé ce roman saphique assez original, je n’ai pas pu m’empêcher
de jeter un coup d’œil sur votre interview et d’apprécier la lecture des
petites notes à la fin du livre.
Je vous souhaite bon courage pour l’écriture du deuxième
tome, en espérant de plonger toujours dans ce même univers.
Un
roman lesbien simple et aux caricatures
originales vous plongeant dans une fantastique romance saphique
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ce livre et tu aimerais partager ? Tu as envie
de le lire et tu as peut-être des questions à me poser ? Ou peut-être que
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Viens te le
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