Nom du livre
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Auteur
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Megan Derr
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Editeur
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Less Than Three Press (en partenariat avec
Reines-Beaux)
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Année de parution
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2013
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Genre
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LGTB, Fantasy, Romance, Gay
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Nombre de pages
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304 pages
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Synopsis
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Neuf
dieux gouvernaient jadis le monde, jusqu’à ce qu’une ultime trahison ne les
mène à leur perte. Depuis, le monde se meurt et seul le retour des Dieux
disparus pourra le sauver.
Il y a de cela neuf cents ans, les Dragons
des Trois Tempêtes, divinités du Chaos, tentèrent d'anéantir l'archipel de la
Kundou. La seule solution pour sauver le pays fut de s’opposer aux Dragons, de
les terrasser et de s'emparer de leurs pouvoirs. Depuis, cette puissance
confère à la famille royale le droit de suzeraineté.
Mais cette magie a un terrible prix, et le
prince Nankyokukai est bien décidé à être le dernier à devoir le payer… même si
pour cela il doit renoncer à tout espoir d’être avec l’homme qu'il a attendu
toute sa vie.
Mon avis
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Je remercie d’abord l’éditeur ainsi que
Reines-Beaux de m’avoir fait découvrir cette histoire, cette première partie d’histoire
et m’excuse du temps mis à la lecture de cet ouvrage. J’ai tout d’abord été
très chargé avec mes devoirs et mes leçons Ensuite, j’ai eu quelques problèmes
avec le fichier. Mais il y a toujours des solutions aux problèmes et me voilà
avec une chronique toute nouvelle en ce saint jour.
Tout d’abord, nous avons un mélange
de genres assez intéressant : le romantisme et la fantasy. Ce n’est pas
nouveau de voir ces deux catégories ensemble, je vous l’accorde mais nous avons
quelques nuances qui donnent un tout autre goût au livre. Nous sommes les
spectateurs d’un jeu de séduction entre les personnages mêlé à une intrigue
fantaisiste, c’est un résultat assez détonnant. Ce livre, l’auteure, a inversé
les – comment dire – caractéristiques de ce mélange littéraire. La fantasy est
censée donner un peu d’action à l’histoire, la rendre vivante tandis que la
romance est quelque chose de plus doux qui doit accompagner les moments plus
énergiques pour les calmer. Ici, c’est le contraire. La fantasy est là pour
calmer l’histoire, les personnages, quand elle, ils s’emballe(nt). Nous avons
une romance, une histoire d’amour assez énergique, assez rapide et forte et en
tant que lecteur, j’ai été impressionné par tant de puissance dans le sentiment
amoureux. C’est un peu une recette inversée. Quand vous mettez du piment, c’est
pour relever votre préparation et ici, c’est le contraire. Plus vous en mettez,
moins c’est piquant. J’ai été un peu dérouté au début de voir que la romance
régnait en maîtresse mais au final, j’ai appris à dompter cet univers et j’ai
pu apprécier la profondeur des sentiments. Tant que le plat reste bon, nous n’avons
pas besoin de le rejeter. Ce n’était donc pas un roman fantaisiste avec une
intrigue amoureuse mais bien une histoire d’amour avec des éléments de fantasy.
C’est un peu ce que je dis à ma sœur quand elle se prépare des tartines au
choco. Ce n’est plus des tartines au
choco mais du choco aux tartines. Sauf qu’ici, le mélange est digeste (même
si certains diront que la pâte à tartiner aux tartines l’est aussi).
Ensuite, nous avons un nombre limité
de personnages qui permettent une aération du récit et une compréhension facile
de l’intrigue. Nous n’avons que quatre grands personnages dans le récit qui y
sont du début à la fin. J’ai de nouveau été étonné par si peu de protagonistes
dans un roman. D’habitude, un nombre restreint de personnages est plus une
caractéristique de la nouvelle. J’ai passé outre mes réflexions, j’ai continué
à lire et j’ai découvert que c’était quelque chose de bien d’avoir si peu de
personnages. Nous avons une lourde intrigue complexe qui aurait pu être
compliquée à dénouer si nous avions du gérer en parallèle plus d’héros. C’est
le premier tome d’une pentalogie (si, ce mot existe, je vous l’assure, allez
donc vérifier) et donc, en tant que précurseur, l’auteure pose toutes les bases
de l’histoire dans ces pages. C’est pour ça que nous avons donc un récit plus
lourd (mais pas moins bien). De plus, en lisant ce premier roman, je découvre
vraiment que ce sont des petites histoires, des nouvelles parmi l’immensité du
monde. Nous avons bel et bien un roman devant nos yeux mais l’histoire nous
fait comprendre que ce roman est une goutte d’eau dans un océan. Nous avons
donc vraiment l’impression que c’est une très grosse nouvelle que nous lisons,
une action parmi tant d’autres dans le monde et c’est ainsi que nous pouvons
justifier la caractéristique du nombre peu élevé de personnages. Enfin, avoir
plus de protagonistes gâcherait un peu le récit car nous n’avons pas besoin de
plus de personnes pour créer des interactions. Nous avons vraiment un livre qui
nécessite un nombre restreint de personnages à cause de son intrigue.
Cependant et pour terminer, j’ai été
un peu déçu par le manque de sentiments que l’on donnait au lecteur. Je me suis
senti comme un personnage caché, secret, qu’on n’osait pas avouer sa présence
et que je ne pouvais voir l’histoire qu’en me cachant. J’étais un spectateur
qui n’était pas tout le temps le bienvenu et je trouve cela dommage qu’on
refoule, dans certaines scènes, la personne la plus importante : le
lecteur. Je ne sais pas si c’était à cause de mon état de fatigue, de mon sexe,
de mon orientation sexuelle mais tout ce que je puisse dire, c’est que j’ai
senti un refoulement. Je pense qu’il ne faut pas partir sur l’idée que l’on va
s’intégrer dans l’histoire comme un personnage car je l’ai dit dans l’argument
juste au-dessus, nous avons une intrigue qui se déroule entre quatre
personnages et seulement quatre. Je pense qu’il ne faut pas essayer d’être le
cinquième mais qu’il faut rester avec son statut de spectateur privilégié. Si
nous restons comme tel, il n’y aura pas de malentendu et nous pourrons profiter
de l’histoire sans drôle de sentiments. C’est de nouveau très étonnant de voir
un rejet de la présence physique du lecteur dans une histoire mais en y
réfléchissant, je comprends aisément le choix de l’auteure et des personnages.
En conclusion, je recommande ce
roman gay aux amateurs du genre un peu rêveurs sur les bords.
Un
roman amoureux et fermé sujet aux étonnements du lecteur
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