Les 100 (1)

Nom du livre	Les 100 (1)
Auteur	Kass Morgan
Editeur	Collection R
Année de parution	2014
Genre	Jeunesse, Science-fiction, Dystopie
Nombre de pages	378 pages

Synopsis

            Personne n'a posé le pied sur Terre depuis des siècles... jusqu'à aujourd'hui.

Adapté pour le petit écran, Les 100 sera la série TV événement de début 2014 sur CW,

la chaîne de The Vampire Diaries, Gossip Girl et Arrow !

Depuis qu'une guerre nucléaire a ravagé la planète, l'humanité s'est réfugiée dans des stations spatiales en orbite à des milliers de kilomètres de sa surface radioactive. Aujourd'hui, cent jeunes criminels sont envoyés en mission périlleuse : recoloniser la Terre. Cela peut leur donner une chance de repartir de zéro... ou de mourir dès leur arrivée.

Clarke a été arrêtée pour trahison, mais son véritable crime continue de la hanter au quotidien. Wells, le fils du Chancelier, est venu sur Terre pour ne pas être séparé d'elle, cette fille qu'il aime plus que tout. Mais saura-t-elle un jour pardonner son parjure aux conséquences fatales ? Bellamy, au tempérament de feu, a tout risqué pour rejoindre Octavia à bord de la navette : tous deux sont les seuls frères et soeurs que compte encore le genre humain. Glass, elle, a accompli la manoeuvre inverse et est parvenue à rester à bord de la station. Elle va vite comprendre que les dangers qui la guettent sont au moins aussi nombreux que sur Terre.

Face à un monde hostile où chacun reste rongé par la culpabilité, les 100 vont devoir se battre pour survivre. Ils n'ont rien de héros, et pourtant, ils pourraient bien être le dernier espoir de l'humanité...

Mon avis

             Pour certains, ce livre leur est inconnu. Pour d’autres, cela leur dit quelque chose. Pour les derniers, ils se rappellent l’avoir vu sur mon blog. Non, ce n’était pas une réception, c’était le vote du mois de septembre ! Comme vous pouvez le voir, je l’ai lu en septembre mais je ne pose que ma chronique maintenant dû à la quantité de travail que j’ai. Comme vous l’avez lu dans le synopsis, ce livre a été adapté à la télé. Oui, je suis d’accord mais ce n’est pas pour cela que j’ai totalement apprécié le livre. Je vous invite à en découvrir plus.

            Tout d’abord, sur une note positive, ce livre a une idée originale. Comme vous l’avez lu dans le résumé, nous sommes, au début de l’histoire, en dehors de la Terre, dans l’espace. La plupart des dystopies se déroulent sur notre monde mais un monde dont la mentalité a évolué. Ici, cela se passe à bord d’un vaisseau et rien que ce changement de cadre spatial est une idée originale. J’ai donc vraiment apprécié cette idée et j’ai été émerveillé de découvrir le vaisseau spatial dans son intégralité et les personnes qui habitaient les différentes parties. Outre cette vision de vaisseau non-extraterrestre, la critique de notre société est très facilement compréhensible, encore plus facile à deviner que dans un autre livre. Car oui, chers lecteurs, une dystopie sert à donner son avis, ses critiques sur notre société actuelle. Prendre l’image d’un vaisseau spatial pour critiquer notre monde actuel est très original ainsi que le gouvernement mis en place qui décide d’envoyer des jeunes sur Terre, sur une Terre qui, il y a quelques siècles, était radioactive. Nous avons des idées originales qui démarquent le livre et ouvre l’histoire à un panel de possibilités assez nombreuses. Souvent, les autres livres de ce genre ont des possibilités, des choix plus restreint en nombre et en diversité. Ici, avec les événements qui vont se dérouler au début, nous allons vraiment ouvrir et laisser les personnages choisir leur destin. Tout n’est pas tracé d’une même mine. Pour vous illustrer cela, nous allons prendre un livre bien connu, « Hunger Games ». Prenons le premier tome de cette trilogie et analysons, nous savons dès le début que l’héroïne va se révolter. Or, ici, cette révolte est un choix et non une évidence.

            Ensuite, ce que j’ai également apprécié est la diversité des points de vue, des focalisations. Nous ne sommes pas que les yeux d’un seul personnage mais de plusieurs. Ainsi, nous voyons ce que voient les différents personnages et nous vivons leurs souvenirs également. Nous pouvons dès lors être à différent endroits qui sont séparés de milliers de kilomètres ou simplement de quelques centaines de mètres au même moment. Cela permet de vivre non une histoire mais bien plusieurs en même temps et dans le même contexte de récit. D’autant plus qu’un roman qui offre plusieurs focalisations permet au lecteur d’avoir une vue générale sur l’ensemble de l’histoire et lui donne donc la possibilité de mieux gérer cet environnement qui lui est inconnu. Si le lecteur gère son environnement, il ne devra plus se questionner dessus et pourra concentrer son attention sur l’histoire et ses personnages. Il aura un tableau d’ensemble et il sera comme le maître voyant ses personnages évoluer, il regardera comment évolueront les personnages dans un endroit qu’il essaye au mieux de délimiter mais qui présente quelques failles.  Une diversité des points de vue apporte plusieurs sens à la situation mise en place dans le livre, sur le gouvernement, sur la vie, sur les autres. A la place d’évoluer dans une histoire avec un personnage principal, on évolue avec plusieurs héros et on change de tête à chaque chapitre. On n’a pas le temps de s’allier avec tel ou tel personnage, on peut être dans la tête d’un et dans le chapitre suivant, dans la tête d’un autre qui critique le premier. C’est fascinant.

            Pour terminer sur une touche un peu négative, j’ai souvent été perdu dans le livre. Je vous avoue que ma concentration n’était pas des meilleures vu que j’étais principalement dans le bus lorsque je lisais le livre, c’est assez bruyant et puis certaines personnes me parlaient. De plus, je lisais sur mon GSM (ou portable pour certaines régions françaises) et je pense que la transformation du fichier a un peu altéré la mise en forme sur un petit écran. Du coup, je me perdais souvent entre le moment présent et les souvenirs passés des personnages. Je me retrouvais au milieu du souvenir et j’enregistrais seulement que cela se déroulait dans le passé. C’était assez dérangeant de lire et d’enregistrer les informations seulement après car je me sentais perdu, noyé dans l’histoire. Se sentir perdu dans un récit est un sentiment très frustrant et cela donne une touche de beauté en moins à l’histoire. J’ai souvent été embêté dans ma lecture à cause de ça et avoir un sentiment frustrant comme celui-là plusieurs fois sur un récit est assez dérangeant pour le lecteur et la compréhension de l’histoire. Comment voulez-vous aimer une histoire alors que vous y décrocher ? Cela est fort dommage et j’en suis en partie responsable dû le cadre spatial de ma lecture.

            En conclusion, je recommande la lecture de ce récit aux adolescents et jeunes adultes.

Un roman dystopique aux points de vue multiples se démarquant des autres mais qui peut embrouiller le lecteur

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