Nom du livre
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Auteur
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Morgan Caine
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Editeur
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Année de parution
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2015
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Genre
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Policier, Thriller, Suspense
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Nombre de pages
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521 pages
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Synopsis
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Norman
Seward, un paisible professeur d’Harvard, est retrouvé à son domicile, abattu
d’une balle. Sa femme Amanda a disparu.
Le FBI et les US Marshals débarquent aussitôt
à Boston. L’ex-mari d’Amanda Seward, Gregory Heller, vient de s’évader de la
prison de Haute-Sécurité d’Indianapolis, où il purgeait une peine de perpétuité
sans possibilité de remise de peine. En effet, il y a huit ans, Gregory Heller
a sauvagement assassiné ses deux enfants, Tim et Lauren, âgés de cinq et trois
ans, et a éventré son ex-femme, Amanda, qui allait se remarier, et emmener les
enfants avec elle.
Est-ce lui qui est venu s’en prendre de
nouveau à son ex-femme ? La chasse à l’homme commence.
Pendant ce temps, Jordan Adams est bien
ennuyée. Son amie Margie Connors a disparu, et la police pense que le fugitif
l'a peut-être prise en otage.
Jordan va mener l’enquête, parallèlement à
Red et Watson. Celle-ci va réveiller d’anciens démons, et raviver de vieilles
blessures. Nul n’en sortira indemne.
Pour
ce deuxième opus, après le succès du best-seller « Quiconque te fera du mal »,
Morgan Caine nous livre une nouvelle enquête de ses personnages préférés,
Jordan Adams, la fantasque millionnaire, et le duo de choc des inspecteurs Red
et Watson.
Mon avis
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Après une semaine sans chronique à cause de
mon emploi du temps où je n’avais aucune matinée de libre, je redémarre avec
celle de ce roman reçu par la maison d’édition. J’avais fort aimé le premier
opus de cette saga. J’ai apprécié également de lire le deuxième et je vous en
offre ma chronique ci-dessous.
Tout d’abord, comparé au premier
tome, nous démarrons et avançons plus vite dans l’histoire sans que cela
occasionne d’accident. Certains lecteurs s’étaient plaints de la lenteur du
premier tome sans comprendre qu’elle était calculée. Morgan Caine, ici, répond
aux besoins de ces individus tout en planifiant préalablement les
rebondissements qu’elle va nous donner. Nous avançons tellement vite que nous
ne pouvons réfléchir au cours du récit. Notre réflexion démarre lorsque nous
fermons les pages du livre pour la journée. Certains auront tendance à dire que
vu que nous allons vite, nous n’aurons plus la même richesse dans l’histoire,
dans les rebondissements et je comprendrais facilement leurs dires. Mais
l’auteure témoigne de son talent en nous offrant encore un roman riche en
péripéties et en leurres. Même en écrivant à un rythme plus rapide, à un style
moins lent, l’écrivaine nous partage son savoir-faire et ses trésors. C’est
grâce à cela que nous pouvons affirmer (encore une fois) que l’auteure a du
talent. En effet, un auteur, c’est comme un conducteur. Un mauvais conducteur
va essayer de rouler mais va toujours finir par créer des accidents et la
victime est le pauvre lecteur qui doit supporter le livre jusqu’à la dernière
page. Un bon auteur pourra rouler lentement ou rapidement mais il saura
toujours contrôler son histoire, la freiner s’il le faut et tout ça, sans se
faire flashé et liquidé par un radar.
Alors oui, dans ce roman nous avançons plus vite mais nous gardons toute
la saveur de la plume de l’auteure en bouche.
Ensuite, nous avons une présence
soutenue de l’amour dans le livre. Il n’est pas représenté que comme un sentiment un sentiment noble et
innocent mais également comme le carburant d’une machine à tuer, à trahir, à commettre
des atrocités. L’amour, ici, n’a pas sa couleur blanche d’ange mais est bien
habillé d’un noir brillant propre au déchu. Ce sentiment est la charpente du
livre mais à la place d’envoyer le lecteur dans des contrées à l’eau de rose,
il nous envoie sur des scènes de meurtres plus ou moins sauvages. Utiliser un
sentiment pur et noble comme élément moteur dans un système de tueries est
quelque chose de très risqué. Tout d’abord, il est dur de gérer quelque chose d’abstrait
comme des sentiments. Ensuite, il faut savoir bien doser. Pas assez d’amour ne
donnerait pas cette représentation si intéressante, cette mise en scène de
cette émotion dans le roman. Trop d’amour asphyxierait le lecteur. Comme pour
toute chose, il faut savoir trouver le juste milieu pour l’apprécier à sa juste
valeur, un juste milieu que l’auteure nous a trouvé grâce à son talent. Dans le
premier opus, nous avions également l’amour en arrière-plan mais je trouve ici
que c’est plus prononcé, nous observons bien les différents sentiments que les
protagonistes ont pour les autres. Comme je l’ai dit, l’amour est l’élément de
départ de toute cette histoire et cela est tellement fou de voir que quelque
chose de beau puisse donner autre chose de mal. Rien que pour cela, le roman mérite
le détour. Nous avons une réelle transformation du bien en mal dans la
psychologie des personnages.
Pour terminer, en parlant des
personnages, nous pouvons dire qu’ils sont très intéressants. Il est impossible
au lecteur de cerner les nouveaux personnages qui apparaissent dans cette
histoire car ils portent des masques. Nous sommes dans un bal masqué et dansons
avec les différents personnages mais le seul souci, c’est qu’à chaque
rebondissement, les masques changent d’apparence. C’est ainsi que nous pouvons
faire face à un jeune ange qui se transforme d’un coup en adjoint diabolique. « Souci »
n’était pas le terme adéquat car cela ne pose aucun problème dans la
compréhension de l’histoire. C’est, en fait, un phénomène très intéressant.
Comme je l’ai dit dans le premier argument, nous n’avons pas le temps de
réfléchir à moins de faire de fréquentes pauses dans le roman et réfléchir, c’est
aussi se préparer à ce changement de masques. Vu que nous ne sommes pas
préparés à ce phénomène, nous sommes de nouveau plongés dans un monde inconnu
et nous remettons tous nos acquis et suppositions en doute et nous recommençons
notre enquête pour découvrir le vrai visage de la personne. Au fur et à mesure
qu’on arrache un masque, d’autres invités viennent s’immiscer sur la piste de
dance et la personne qui est normalement démasquée s’empare d’un nouveau
déguisement. Plus on essaye de trouver la réponse finale, plus le roman nous
est addictif. On se prête facilement au jeu de l’enquête, du démasquage et nous
ne retirons le dernier masque qu’à la dernière phrase. Il n’y a pas un seul
moment dans l’histoire où nous soufflons à force d’en arracher.
En conclusion, je recommande la
lecture de ce second livre de Morgan Caine qui est la vingt-sixième meilleure
vente Kindle dans le genre Policier-Suspense et qui pour moi, est presque un coup de cœur.
Un
roman alimenté en sombre amour fonçant sur les routes goudronnées du démasquage
Tu as déjà lu ce
livre et tu aimerais partager ? Tu as envie de le lire et tu as peut-être
des questions à me poser ? Ou peut-être que tout simplement tu veux faire
plaisir. Laisse donc un commentaire.
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