Titre
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Le
secret des glaces
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Auteur
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Philip
Carter
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Editeur
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France
Loisirs
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Collection
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/
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Date de
sortie
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1er
octobre 2011
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Nombre de
pages
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700
pages
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Prix
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N’est
plus disponible à la vente (neuf)
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Un roman américanisé qui
ne m’a fait ni chaud ni froid
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Synopsis
Zoé est L’Élue, l’héritière d’une
lignée de femmes chargées de protéger un secret ancestral. Elle ne le découvre
que lorsque des tueurs surgissent et l’entraînent dans une course folle qui la
mènera aux confins de la Sibérie. Pour Zoé, le temps presse : elle doit non
seulement rester en vie, mais aussi comprendre ce qu’est le Secret pour
parvenir à le préserver. Dans sa quête, parsemée d’énigmes et de symboles à
décrypter, elle est aidée par un agent spécial. Mais est-il vraiment son allié ?
Mon avis
Ce
roman m’a beaucoup étonné et je dirais même déçu car il ne correspondait pas à
mes attentes, mes besoins. Je m’imaginais quelque chose beaucoup plus
fantastique, voire fantaisiste et cette attente n’a pas été comblée. Néanmoins,
lors d’une lecture, ce seul point n’est pas analysé. D’autres le sont également
et je vais vous livrer mon avis général sur cette lecture.
Tout
d’abord, comme je l’ai dit, le scénario ne répondait pas à mes besoins d’aventure,
d’inconnu, d’émerveillement. J’aurais aimé découvrir un autre monde, un monde
fantaisiste dans lequel tout est décrit par l’autre mais le cadre spatial de l’histoire
se déroule sur notre monde, notre civilisation et cela était mon premier
étonnement, mon plus grand. Outre le cadre qui ne collait pas à mes besoins, j’ai
trouvé le scénario un peu trop simple, pas assez original. Nous avons l’impression
de lire un scénario tiré de la grande imprimerie américaine, basé sur le même
schéma d’action, d’amour avec des « gentils » et des « méchants ».
Dès lors, face à cela, nous ne sommes pas impressionnés et cela n’est pas très
agréable à lire car nous connaissons la structure du récit avant de terminer la
lecture de la dernière page. Je pense que, quand on écrit un livre, la moindre
des choses est d’essayer d’élaborer un scénario différent des autres pour que
notre roman se démarque. Ce n’est pas une tâche aisée et l’auteur n’a pas su me
transporter dans un monde merveilleux. C’est un peu comme la cuisine. Nous
voulons des wraps et en échange, nous recevons des spaghettis bolognaise. Cela
ne correspond pas à nos attentes, nous sommes déçus de recevoir cela mais nous
avons tellement faim que nous mangeons sans rechigner. Le plat est bon, il se
laisse manger mais ne comblera pas notre faim psychologique, spirituelle. Le
même phénomène se déroule avec ce roman. Toute notre faim n’est pas comblée.
Ensuite,
les personnages sont également très américanisés et leurs capacités sont un peu
trop adaptées aux situations présentes dans le récit, sont un peu trop
nombreuses et peu répandues. Tout cela fait qu’ils perdent de la crédibilité à
nos yeux même avec l’histoire de leur passé, leur identité propre. Prenons l’héroïne
principale que je vais confronter à deux situations tirées du livre. Il arrive
qu’une personne parle russe et par miracle, elle parle russe. Il arrive qu’elle
doive se défendre et par autant de chance, elle maîtrise des techniques de
combat. Je veux bien qu’on décide de créer un personnage original, différent
mais il faut rester dans la zone de crédibilité, surtout avec la vraisemblance
du cadre spatial. Cette héroïne a donc un effet too much, populaire dans les scénarios américains et elle n’est pas
la seule, les autres héros également et surtout l’homme principal du récit. J’ai
eu du mal à voyager avec eux, à apprendre à les connaître car en eux, je voyais
la puissance de l’imaginaire fortement réduit de l’Amérique, un imaginaire
plaisant mais vu et revu. De plus, je n’arrivais pas à distinguer des
différences entre les deux protagonistes principaux ; je voyais bien qu’ils
découlaient d’une seule et même plume, ce qui est assez regrettable. Malgré les
critiques que je profère envers les personnages, ceux-ci ne sont pas désagréables,
ce sont de simples connaissances pendant un moment de lecture de 700 pages, des
connaissances éphémères.
Pour
terminer, je vais parler de la plume de l’auteur. Là, ce n’est pas facile car
il faut distinguer l’écriture du scénario et des personnages alors que cela
forme un tout. C’est comme si un roman était un mélange fraîchement mixé et qu’en
l’analysant, il faut le remonter pour distinguer les trois éléments de base,
les trois ingrédients principaux. Comme vous l’avez deviné, le style de l’auteur
est très américanisé également mais comparé aux deux premiers composants, cela
ne pose pas tellement de problèmes, tellement de déception car il s’accorde à
ce qu’il écrit et invente. De plus, le style américain me correspond, rapide,
rythmé et simple. Beaucoup de personnes apprécient ce style car il ne prend pas
la tête du lecteur. Dans ce style, métaphores et autres procédés lyriques sont
oubliés pour faire vivre l’histoire à fond. Les péripéties sont donc mises en
avant, à défaut des sentiments des personnages ou de l’histoire en elle-même. C’est
à la fois mal et bien. Cela dépend de chaque lecteur, de son âge, de ses goûts,
de ses envies. Longtemps, je ne me suis intéressé qu’aux péripéties et
maintenant, avec l’âge et l’expérience de lecture que je me suis forgée, j’apprécie
également les moments sentimentaux, de sagesse.
En
conclusion, je n’ai pas vraiment apprécié ce roman mais je ne l’ai pas non plus
détesté. Un peu trop copié/collé à mon goût.
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