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Editeur
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Autoédition
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Collection
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Date de sortie
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22
juin 2016
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Nombre de
pages
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100
pages (estimation)
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Prix
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3,99
€
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Des nouvelles nous plongeant dans des
comédies mortelles
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Synopsis
À cœur perdu :
Quand on est
aussi vieux que Thor, tomber amoureux d’une jeune artiste peintre réserve bien
des surprises… pas nécessairement celles qu’on aurait pu imaginer.
L’homme allongé
:
Qui est cet
homme et pourquoi est-il allongé par terre chez Marguerite, dominatrice
septuagénaire de grand renom ?
Une belle-mère
à durée indéterminée :
Quelle
tragédie lorsqu’une mère voit son fils unique la délaisser pour une femme trop
jeune pour être à la hauteur de ses exigences…
Roméo en
Juillet :
Un croque-mort
qui prend son travail au sérieux a-t-il le droit de tomber éperdument amoureux
d’une Valentine légère et volage ?
Une tête en
trop :
Lorsqu’on a
vingt ans, perdre la tête est, somme toute, une occurrence assez courante et on
arrive à s’en remettre assez facilement. Mais quand on a soixante-dix ans ?
Un hématome
sur l’épaule :
Le golf est un
sport d’une grande violence, qui l’eut cru ?
La mort, cette
empêcheuse de tourner en rond, est le fil rouge qui sinue d’un récit à l’autre
pour nous rappeler que nous sommes sur terre en location de courte durée et
qu’il suffit parfois d’un événement anodin pour que le bail soit annulé…
Mon avis
Avant
de commencer à rédiger mon avis sur ce recueil de nouvelles, j’aimerais
remercier l’auteure, Edith Couture Saint-André, de sa confiance pour la lecture
et la chronique de son nouvel ouvrage détonnant mettant en scène la mort avec
humour. J’ai apprécié ce recueil et mon avis reflètera mon appréciation.
Tout
d’abord, avant de parler de l’effet comique ressortant de ces histoires, je
vais parler de la compréhension facile de celles-ci, qui est un point
important. En effet, si le lecteur éprouve des difficultés à comprendre
l’histoire et dans ce cas-ci, les histoires, il ne pourra trouver l’humour et
ne rira donc pas, ce qui n’est pas l’effet attendu. Pour cela, l’auteure doit
travailler son style pour rendre l’histoire simple et vivante, que le lecteur
se sente dedans, immergé, englouti et qu’il la vive ou qu’il la regarde. Bref,
tout doit être mis en œuvre pour qu’il se sente impliqué parmi les mots, les
péripéties. Le vocabulaire à la portée de tous, sans tomber dans le registre
familier, aide justement à une meilleure compréhension. Nul besoin de réfléchir,
de décortiquer les phrases pour comprendre l’histoire car celle-ci nous percute
de plein fouet. Un style léger et déterminé nous permet d’entrer plus
facilement dans chacune des brèves histoires de ce recueil, d’évoluer pendant
un temps court dans chacun des récits. Tout est fait pour rendre l’effort de
lecture moindre, plus facile, plus détendant, plus fun et nous avons vraiment
l’impression, en ouvrant ce livre, que nous évoluons dans une ambiance bon
enfant, non stressante, avant même d’attaquer le second chapitre du livre. Le
lecteur se sent à l’aise, il trouve sa place grâce à la plume de l’auteure.
Ensuite,
vu que c’est un recueil humoristique, je vais quand même parler de l’effet
comique, marrant des récits. Associer la mort à la rigolade, projet osé, thème
déjà visité et humour garanti ! Du moins, pour ma part. Il n’y a pas une
seule histoire où je n’ai pas souri, où je n’ai pas ressenti un sentiment
d’amusement. L’humour n’est pas barbare mais fin et bien dosé. Il est inutile
d’essayer de tourner le récit en dérision, en blague du début à la fin et
l’auteure l’a bien compris. Juste une petite touche permet d’assurer un effet
humoristique réussi, qui attrape le lecteur, qui lui saute à la gorge, le
forçant à sourire, voire même à rire. Je n’aime pas trop utiliser ce mot car il
est devenu péjoratif mais Edith arrive à tourner ses récits à l’absurde.
Absurde, peut-être, même sûrement mais pas vide de sens, d’intelligence. Toutes
les histoires sont plus ou moins réalistes, du moins, nous jouons notre rôle de
lecteur et nous croyons en la véracité de ce que nous lisons et cette petite
touche d’absurde, d’humour permet de nous faire découvrir une autre facette des
histoires lues, de leur interprétation et cela est vraiment bien. J’avais un
peu peur de ne pas apprécier cet humour à sa juste valeur mais dès la première
nouvelle, j’ai été conquis.
Pour
terminer, cet ouvrage est original, que ce soit au niveau de ses personnages ou
de son suspense. On pourrait croire que les personnages soient un peu vides
d’identité car chaque récit est assez court et par conséquent, on a du mal à
les imaginer. C’est faux. On arrive à les visualiser, à se les représenter.
Bien entendu, nous n’avons pas la connaissance de certains détails mais ils ne
nous intéressent pas car nous sommes pris dans l’action. Certains des
protagonistes sont plus attachants que d’autres et nous prennent au cœur, ils
s’attachent et rendent leur récit encore plus touchant et plus vivant. Pour les
cinq premières nouvelles, je me suis laissé faire, emporté par l’histoire et
les péripéties, vivant dans cette passion des mots et des personnages. Pour la
dernière nouvelle, je me suis un peu redressé, j’ai enfilé ma parka d’enquêteur
pour essayer de trouver la bonne réponse, la touche finale et même si j’ai
réussi, nous ne pouvons pas nous empêcher de sourire face à cette comédie.
En
conclusion, j’ai aimé ce recueil et le recommande, histoire de s’amuser un peu
pendant l’été (ou en-dehors de cette saison).
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