Nom du livre
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Auteur
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Quentin Mouron
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Editeur
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Année de parution
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2016
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Genre
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Polar
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Nombre de pages
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144 pages
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Synopsis
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Franck,
dandy sur le retour, détective à ses heures, bibliophile, collectionneur de
livres anciens, est chargé de retrouver une cargaison de drogue volée. Son
enquête le mène jusqu’à Toponah, petite ville américaine située dans l’État du
Nevada. Sur sa route se dresse Léah, adolescente mystérieuse tenant autant de
la gueule cassée que de l’héroïne cornélienne. Parmi les existences ployées et
amoindries, la jeune femme scintille, détonne ; elle incarne quelque chose que
Franck ose enfin nommer la vie.
Mon avis
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Je
tiens à remercier Babelio et la Grande Ourse pour ce court roman assez
détonnant que j’ai lu d’une traite. Je dois avouer que malheureusement, je suis
assez mitigé face à cet écrit, je n’aie pas été emballé entièrement par ce
roman. Je vais tâcher de vous expliquer mon point de vue dans les paragraphes
suivants, concluant mon avis par une recommandation de lecture.
Tout d’abord, je n’ai pas compris le
pourquoi de certaines situations de l’histoire. Cela ne venait pas du fait
d’avoir un vocabulaire compliqué ou des tournures de phrases lyriques. Plutôt
de scènes inappropriées, qui étaient décalées sans apporter quelque chose d’essentiel,
sans apporter quelque chose du tout à l’histoire. J’ai longuement réfléchi car
cela m’avait légèrement choqué de lire ça mais je n’ai vraiment pas compris les
idées de l’auteur, des idées que je n’arrive pas à percevoir, deviner derrière
les phrases, les mots. Les lecteurs assidus de mon site pourraient se dire que
je retourne ma veste, que je change constamment d’avis sur certains points des
romans car j’ai déjà dit que j’aimais parfois lire des scènes décalées,
rocambolesques, et autres mais ici, je n’ai pas adhéré. J’ai trouvé le ton
employé pas assez enjoué pour se prêter à de la rigolade et le vocabulaire
était tellement cru, familier, vulgaire. D’un côté, j’admire le fait qu’il a
osé prendre ce risque-là et qu’un éditeur a également partagé ce risque mais de
l’autre, je trouve que le narrateur prend un air condescendant alors que l’intervention
des dites scènes n’apportent rien, tâchent l’histoire. Autre aspect des scènes
qui se trouvent au début est qu’elles marquent directement le ton de l’histoire.
Pas de rigolade, juste du sérieux et de
la dépression.
Ensuite, un autre point intéressant
du livre pour lequel j’ai un avis mitigé est l’ensemble des personnages du
récit. On a très peu de descriptions, d’autant plus que le roman est très court
et cela nous handicape dans une représentation générale et précise de chaque
personnage. Nous avons des détails élémentaires qui nous permettent de tracer
un dessin flou et approximatif de chacun des héros, voire très approximatif. Du
peu que nous savons des personnages, nous avons un tableau très noir, très
sombre. C’est assez original de ne pas avoir des héros mais des anti-héros, des
personnages sans scrupule et dont la personnalité n’est pas vraiment
bienveillante. Ce côté « méchant », mauvais m’a tout de suite plu et
en même temps, dérangé. Je sais, c’est assez contradictoire mais c’est vraiment
le cas. Un point, un critère qui est à la fois plaisant et dérangeant. C’est un
peu comme faire l’amour à une autre fille alors qu’on est en couple. L’acte
charnel est plaisant en soi mais le garçon, aura, j’espère des remords et ce
côté est dérangeant. Au final, je penche légèrement plus pour le plaisir d’avoir
des personnages déprimés, asociaux, contraires aux normes sociales. Enfin
quelque chose qui va à l’encontre des dictats de notre société.
Pour terminer, parlons du style de l’auteur,
un style qui, je dois l’avouer, est très étonnant et original. Comme vous l’avez
lu dans le premier argument si jamais vous l’avez lu, nous trouvons des
paragraphes qui n’ont rien d’une suite logique, complètement décalés et
détachés de l’histoire en elle-même et cette petite folie, malgré que je ne l’aie
pas vraiment aimée, a le mérite d’être innovante et de témoigner d’une
personnalité intéressante du narrateur. Passer du coq à l’âne est une qualité
pour moi que j’aime bien à petites doses. Outre ces moments farfelus, j’ai
également parlé de la vulgarité et de la familiarité de certains passages
nombreux du roman et malgré que je n’adhère, en règle général, pas à cela, ça
renforce le ton général de l’histoire et des personnages, les ancrant dans une
plus grande réalité, réalité qui m’a quand même déplu. Et malgré les tournures
familières, l’auteur arrive à placer des mots savants, appartenant au registre
soutenu et laissant le lecteur pantois. En même temps, avec le ton de l’histoire,
cela prend également un air condescendant qui raffermit encore une fois le
cadre du récit, personnages y compris, mais qui m’a blessé dans mon rôle de
lecteur.
En
conclusion, ce livre est très bien écrit du point de vue de l’auteur, les
émotions sont présentes, l’aura des personnages se dégage des mots mais
malheureusement, la magie n’a pas opéré avec moi.
Un
livre écrit par une plume rigide, qui n’attend que de se faire connaître mais
qui n’a pas su, malheureusement, m’emballer.
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ce livre et tu aimerais partager ? Tu as envie de le lire et tu as
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