vendredi 6 mai 2016

Connexions mentales


Nom du livre
Auteur
Alain Blondelon
Éditeur
Armada
Année de parution
2015
Genre
Science-fiction
Nombre de pages
238 pages

Synopsis

            Torgal et Marvick, deux Défricheurs, pensaient avoir affaire à une mission de tout repos sur la planète Végétalis. Après tout, il ne s’agissait que d’aller récolter une simple plante, utilisée pour la confection d’un cigare aphrodisiaque prisé dans toute la galaxie.

Mais, comme souvent, il peut y avoir de sacrées différences entre la théorie et la pratique.

Entre les autochtones qui vont leur réserver bien des surprises et une bande de mercenaires sans scrupules, nos deux prospecteurs galactiques verront leur résistance mise à rude épreuve.

S’ils s’en sortent, ce sera au prix fort.

Et que penser de ces terrifiantes CONNEXIONS MENTALES.

Mon avis

             Je remercie Babelio et Armada pour cet envoi que je me suis empressé de découvrir. En effet, cela faisait un petit temps que je ne m’étais plus plongé dans un livre de pure science-fiction. J’ai donc apprécié cette promenade dans l’espace et sur une planète inconnue. Et cette avec cette expérience enrichissante que je vous livre mon avis sur mon exploration.

            Tout d’abord, je me suis vraiment senti emporté dans ce voyage intersidéral, je me suis vraiment senti dans l’âme d’un Défricheur, à découvrir des planètes nouvelles ou accomplir des missions et cela, pour un livre de ce genre, est très important, voire primordial. Un récit a pour but de faire voyager le lecteur dans son univers, ses aventures. Nous avons soit des histoires réalistes qui plongent l’intéressé dans un cadre qu’il connait déjà, soit des romans irréalistes, dont des livres de science-fiction, qui créent un univers dans lequel le lecteur doit se sentir à son aise tout en étant émerveillé. Il ne doit pas avoir peur de ce qu’il découvre mais il doit découvrir quelque chose. Pour cela, il faut une certaine base réaliste, il faut une fondation dont le lecteur comprend les rouages et tout le reste peut être inventé tant que cela tient la route, qu’il n’y a pas la présence de contradictions. Ce roman ne déroge pas à cette règle, à mon grand plaisir et outre la base un peu trop grande et renforcée (à mon goût) calquée sur la réalité, le reste est une pure merveille à voir, sentir, apprendre. Certes, j’aurais aimé qu’il y’ait un peu plus d’éléments imaginés que réalistes. L’auteur a décidé de minimiser les risques. C’est un peu comme les investissements bancaires : soit on investit dans quelque chose de sûr et nous avons des intérêts garantis, soit nous décidons d’opter pour des produits plus risqués et prenons le risque de perdre ou gagner gros. Le risque de ce roman est faible. Nous avons donc un intérêt particulier qui ne dépasse pas nos espérances. Cela reste quand même confortable à lire.

            Cependant, je n’ai pas vraiment apprécié le langage employé dans le roman. Un récit est une histoire écrite et non orale. Pour cela, il existe un registre de langage particulier. Inutile d’employer du familier, cela gâche la beauté littéraire. Un livre est un voyage, certes mais il faut que le vocabulaire suive et non le moderniser et employer l’argot de la jeunesse. Nous avons une langue française qui est riche de mots, de synonymes alors pourquoi employer ceux se trouvant en bas de l’étagère ? Comme vous l’avez compris, c’est quelque chose, un phénomène que je n’arrive pas à supporter. J’utilise ce langage quand je parle mais lorsque j’écris une chronique ou une nouvelle, j’utilise le registre dit « normal » et le langage soutenu pour rédiger quelques métaphores. Je ne demande pas d’aller dans un lyrisme, je demande juste de respecter notre langue. De plus, j’ai cherché le but de l’utilisation de ce langage car étant jeune, je peux témoigner le fait que nous comprenons encore un registre plus évolué que l’oral. Non, je ne vois pas. C’est comme si on avait les moyens de s’acheter les produits les plus sains existants sur le marché et que l’on se contente des produits mauvais pour la santé, remplis de produits chimiques (conservateurs, exhausteurs de goût…). C’est incompréhensible. Avec cet argument, vous allez penser que c’est un point important dans la note de ce livre mais je vous rassure, c’est juste un petit bémol. Je pondère ma notation. C’est juste un des points que je voulais souligner.

            Pour terminer sur une note un peu plus positive, ce livre permet une compréhension facile de la part du lecteur. Cela peut vous sembler normal mais non, ça ne l’est pas spécialement. Lorsqu’un écrivain écrit une histoire futuriste, il cache la plupart du temps un message qui est un message d’alerte, une critique de la société et/ou une morale cachée. Bon nombre d’auteurs font passer ce message avant l’histoire et celle-ci est donc rendue lourde par cette critique cachée. Lisez un Van Vogt par exemple, un grand auteur de science-fiction, et vous comprendrez que le message, dans ses livres, est plus important que le récit en lui-même. Alors, une question se pose. Pourquoi s’intéresser autant à transmettre un message ? En effet, si le récit est bien écrit, le lecteur y trouvera un message personnel, unique qui sera dessiné par la pensée de l’auteur. Cela rendra l’histoire plus digeste, plus agréable à lire même si aucun message unique et global ne s’y détachera. Pourquoi croire qu’il faut à tout prix mettre un message dans un roman ? Un livre est, avant tout, un moyen de se détendre, de se reposer l’esprit et l’auteur a très bien compris cela. Son histoire est donc facile à lire.

            En conclusion, outre l’aspect langagier qui ne m’a pas plu, ce livre était un chouette moment de détente littéraire, une belle découverte.



Un livre emmenant le lecteur dans les contrées lointaines de l’espace infini



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