Nom du livre
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Auteur
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Alain Blondelon
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Éditeur
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Armada
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Année de parution
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2015
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Genre
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Science-fiction
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Nombre de pages
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238 pages
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Synopsis
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Torgal
et Marvick, deux Défricheurs, pensaient avoir affaire à une mission de tout
repos sur la planète Végétalis. Après tout, il ne s’agissait que d’aller
récolter une simple plante, utilisée pour la confection d’un cigare
aphrodisiaque prisé dans toute la galaxie.
Mais, comme souvent, il peut y avoir de
sacrées différences entre la théorie et la pratique.
Entre les autochtones qui vont leur réserver
bien des surprises et une bande de mercenaires sans scrupules, nos deux
prospecteurs galactiques verront leur résistance mise à rude épreuve.
S’ils s’en sortent, ce sera au prix fort.
Et que penser de ces terrifiantes CONNEXIONS
MENTALES.
Mon avis
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Je
remercie Babelio et Armada pour cet envoi que je me suis empressé de découvrir.
En effet, cela faisait un petit temps que je ne m’étais plus plongé dans un
livre de pure science-fiction. J’ai donc apprécié cette promenade dans l’espace
et sur une planète inconnue. Et cette avec cette expérience enrichissante que
je vous livre mon avis sur mon exploration.
Tout
d’abord, je me suis vraiment senti emporté dans ce voyage intersidéral, je me
suis vraiment senti dans l’âme d’un Défricheur, à découvrir des planètes
nouvelles ou accomplir des missions et cela, pour un livre de ce genre, est
très important, voire primordial. Un récit a pour but de faire voyager le
lecteur dans son univers, ses aventures. Nous avons soit des histoires
réalistes qui plongent l’intéressé dans un cadre qu’il connait déjà, soit des
romans irréalistes, dont des livres de science-fiction, qui créent un univers
dans lequel le lecteur doit se sentir à son aise tout en étant émerveillé. Il
ne doit pas avoir peur de ce qu’il découvre mais il doit découvrir quelque
chose. Pour cela, il faut une certaine base réaliste, il faut une fondation
dont le lecteur comprend les rouages et tout le reste peut être inventé tant
que cela tient la route, qu’il n’y a pas la présence de contradictions. Ce
roman ne déroge pas à cette règle, à mon grand plaisir et outre la base un peu
trop grande et renforcée (à mon goût) calquée sur la réalité, le reste est une
pure merveille à voir, sentir, apprendre. Certes, j’aurais aimé qu’il y’ait un
peu plus d’éléments imaginés que réalistes. L’auteur a décidé de minimiser les
risques. C’est un peu comme les investissements bancaires : soit on
investit dans quelque chose de sûr et nous avons des intérêts garantis, soit
nous décidons d’opter pour des produits plus risqués et prenons le risque de
perdre ou gagner gros. Le risque de ce roman est faible. Nous avons donc un
intérêt particulier qui ne dépasse pas nos espérances. Cela reste quand même
confortable à lire.
Cependant,
je n’ai pas vraiment apprécié le langage employé dans le roman. Un récit est
une histoire écrite et non orale. Pour cela, il existe un registre de langage
particulier. Inutile d’employer du familier, cela gâche la beauté littéraire.
Un livre est un voyage, certes mais il faut que le vocabulaire suive et non le
moderniser et employer l’argot de la jeunesse. Nous avons une langue française
qui est riche de mots, de synonymes alors pourquoi employer ceux se trouvant en
bas de l’étagère ? Comme vous l’avez compris, c’est quelque chose, un
phénomène que je n’arrive pas à supporter. J’utilise ce langage quand je parle
mais lorsque j’écris une chronique ou une nouvelle, j’utilise le registre dit
« normal » et le langage soutenu pour rédiger quelques métaphores. Je
ne demande pas d’aller dans un lyrisme, je demande juste de respecter notre
langue. De plus, j’ai cherché le but de l’utilisation de ce langage car étant
jeune, je peux témoigner le fait que nous comprenons encore un registre plus
évolué que l’oral. Non, je ne vois pas. C’est comme si on avait les moyens de
s’acheter les produits les plus sains existants sur le marché et que l’on se
contente des produits mauvais pour la santé, remplis de produits chimiques
(conservateurs, exhausteurs de goût…). C’est incompréhensible. Avec cet
argument, vous allez penser que c’est un point important dans la note de ce
livre mais je vous rassure, c’est juste un petit bémol. Je pondère ma notation.
C’est juste un des points que je voulais souligner.
Pour
terminer sur une note un peu plus positive, ce livre permet une compréhension
facile de la part du lecteur. Cela peut vous sembler normal mais non, ça ne l’est
pas spécialement. Lorsqu’un écrivain écrit une histoire futuriste, il cache la
plupart du temps un message qui est un message d’alerte, une critique de la
société et/ou une morale cachée. Bon nombre d’auteurs font passer ce message
avant l’histoire et celle-ci est donc rendue lourde par cette critique cachée.
Lisez un Van Vogt par exemple, un grand auteur de science-fiction, et vous
comprendrez que le message, dans ses livres, est plus important que le récit en
lui-même. Alors, une question se pose. Pourquoi s’intéresser autant à
transmettre un message ? En effet, si le récit est bien écrit, le lecteur
y trouvera un message personnel, unique qui sera dessiné par la pensée de l’auteur.
Cela rendra l’histoire plus digeste, plus agréable à lire même si aucun message
unique et global ne s’y détachera. Pourquoi croire qu’il faut à tout prix mettre
un message dans un roman ? Un livre est, avant tout, un moyen de se
détendre, de se reposer l’esprit et l’auteur a très bien compris cela. Son
histoire est donc facile à lire.
En
conclusion, outre l’aspect langagier qui ne m’a pas plu, ce livre était un
chouette moment de détente littéraire, une belle découverte.
Un
livre emmenant le lecteur dans les contrées lointaines de l’espace infini
Tu as déjà lu
ce livre et tu aimerais partager ? Tu as envie de le lire et tu as
peut-être des questions à me poser ? Ou peut-être que tout simplement tu
veux faire plaisir. Laisse donc un commentaire.
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