Nom du livre
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Auteur
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Lou Sylvre
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Editeur
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Année de parution
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2016
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Genre
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Action, Thriller, Romantique, LGBT, Gay
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Nombre de pages
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223 pages
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Synopsis
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Sonny
Bly James, tisserand reclus, contrôle chaque couleur et forme présentes dans
ses tapisseries, mais il ne peut contrôler la schématique de sa vie : cela lui
saute aux yeux lors de sa rencontre fortuite avec Luki Vasquez, ancien membre
de la brigade anti-terroriste et gros dur à cuire en général. Leur attirance
est mutuelle et immédiate, mais Sonny s’est éloigné de la vie en société et Luki
porte ses cicatrices, visibles comme invisibles, telles des plaques d’armures.
Ni l’un ni l’autre ne sait mettre son âme à nue sans heurts.
Bien qu’ils fuient tous deux leurs désirs,
ils ne peuvent néanmoins se cacher des forces maléfiques qui les pourchassent.
Quand il s’avère qu’un psychopathe violent a pris Sonny pour cible, les
instincts protecteurs de Luki refusent de le laisser s’éloigner de lui, surtout
lorsque la famille James est elle aussi touchée. Qu’ils soient ou non capables
de pardonner et d’oublier, ils vont devoir cesser les hostilités et se serrer
les coudes pour sauver le neveu de Sonny et combattre un ennemi qui est bien
décidé à ce que la dernière erreur du tisserand soit d’avoir aimé Luki Vasquez.
Mon avis
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Cela faisait un petit temps que je n’avais pas
demandé de livres chez Reines-Beaux
mais je vous rassure, en voilà un ! C’est juste que comme vous avez pu le
remarquer, j’étais très occupé ces derniers moments et que je préfère espacer
pour pouvoir mieux lire et adore l’histoire. J’ai été assez surpris du roman et
vous donne, maintenant, mon avis.
Tout d’abord, j’ai aimé le fait que
l’histoire ne se concentrait pas uniquement autour d’une romance. Cela
permettait d’alléger le scénario en distillant l’amour à travers les pages et
non en ayant un condensé de ce sentiment à chaque phrase et d’ouvrir d’autres
possibilités aux personnages dans leur relation, dans leur vie. On pourrait
croire qu’en parlant comme ça, je déteste les romances traditionnelles mais je
vous arrête de suite. J’aime parfois quand l’histoire est plus calme en
péripéties. J’ai des moments plus favorables à ce genre de lectures. De plus,
diversifier les genres de lectures, outre le fait d’ouvrir d’autres
possibilités aux héros, attise l’intérêt du lecteur et l’auteur s’assure donc
que les personnes soient plus concentrées sur son livre, son histoire. Bien
entendu, ça ne fonctionne pas pour tous les genres mais beaucoup. Ainsi, vous
ne trouverez jamais de fantastique dans une autobiographie mais vous lirez plus
facilement du thriller et de l’action dans une romance M/M. Nous sommes à chaque
fois balancés entre les péripéties du scénario d’enquête et celui amoureux et
nous sommes plus attentifs au comportement des personnages après les moments qu’ils
viennent de vivre. On essaye de chercher les différences, on apprécie ces
changements et on n’attend que de lire les autres. L’intérêt est aussi attisé
rien que lui-même pas le changement de genre et pas spécialement celui des
protagonistes. Lire une pure romance, j’en suis sûr, vous allez avoir des moments
de déconcentration tandis que là, même étant lunatique, vous alle être plus
concentrés.
De plus, dans l’histoire, j’ai
repéré un de mes rêves d’enfants dans le métier de Luki Vasquez. Gosse, j’étais
très imaginatif et m’inventait mille épopées plus grandes et dangereuses les
unes que les autres, je m’épanouissais en jouant à chaque fois une aventure
différente. Malheureusement, avec l’âge, cette source qui me semblait
inépuisable s’est largement tarie et pour certains, j’ai encore un esprit fou
mais pour le jeune que j’étais, j’ai un esprit pauvre. Alors, rencontrer la
mise en application d’une de mes rêveries dans un roman est vraiment très
sympathique et plaisant à lire. Je pense même avoir été un peu plus attentif.
Ce qui est sûr, c’est que je me stoppais de temps en temps dans ma lecture, le
regard perdu dans le vide pour essayer de me remémorer mes souvenirs d’antan,
mes rêves d’enfants. Je sais que ce livre n’agira pas de a même manière chez
tout le monde mais pour moi, il m’a permis de penser à mes jeunes années.
Ainsi, on essaye de se projeter dans la peau de ce protagoniste ou du moins
dans une partie de lui car nous avons des différences, que ce soit l’orientation
sexuelle, l’approche professionnelle … Et si on se reconnaît en partie ou
totalement dans un héros, on suit mieux l’histoire, on peut deviner ce qu’il va
se passer dans les phrases suivantes et ce petit jeu est excellent.
Pour terminer, il y’a un point qui m’a
un peu titillé au début mais que je n’ai plus remarqué par après est le style
rapide de la succession des scènes. Au début, je me suis dit qu’il manquait
cruellement de détails, que nous devions surmener notre imagination mais au fur
et à mesure de ma lecture, je me suis pris dans cet engrenage et je n’avais pas
besoin de plus. Je vivais dans l’action et comme tout se déroulait rapidement
autour de moi, je n’avais pas le temps de contempler le paysage. C’est un peu
comme la voiture. Si vous roulez à 30 ou 50 kilomètres à l’heure, vous avez le
temps de regarder le paysage tout en menant votre véhicule sur la route. Par
contre, si vous roule à 90, là, ça va être plus compliqué de profiter du cadre
spatial. Ici, nous sommes dans une allure rapide et nous nous n’attardons donc
pas sur les détails bénins mais bien sur les essentiels. Au début, être plongé
dans une telle ivresse de vitesse est étonnant mais après, on arrive à s’y
habituer.
En conclusion, c’est un petit
roman assez sympathique à lire.
Un
roman
nous envoyant sur l’autoroute d’une romance mouvementée
Tu as déjà lu
ce livre
et tu aimerais partager ? Tu as envie de le lire et tu as peut-être des questions
à me poser ? Ou peut-être que tout simplement tu veux faire plaisir.
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