Nom du livre
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Auteur
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Sylvia A. Winters
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Editeur
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Reines-Beaux (Less Than Three Press)
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Année de parution
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2015
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Genre
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Bit-Lit, LGBT, Gay
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Nombre de pages
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119 pages
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Synopsis
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Arrow
aime son boulot… plus ou moins. Il paye bien, lui permet de voyager où il veut
et de se servir de ses talents très particuliers. Mais lorsqu’il découvre une
lettre adressée à l’homme qu’on l’a récemment chargé de retrouver, il commence
à se demander si ce qu’il a est vraiment ce qu’il veut.
Quinn s’est résigné à une vie solitaire. Il
se consacre à la clientèle inhabituelle de Lune de Cristal, un magasin ne
s’adressant qu’aux sorciers. C’est une vie certes peu passionnante, mais il
survit. Puis un bel étranger passe la porte et Quinn commence à se dire que
survivre ne lui suffit plus.
Mon avis
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Je voudrais remercier Reines-Beaux pour me
faire confiance dans la lecture de leurs romans. Je suis assez mitigé face à ce
court roman (ou longue nouvelle, tout dépend du point de vue du lecteur) et
vais vous livrer mon avis sans plus attendre.
Tout d’abord, sans vouloir critiquer
le travail de la correctrice, j’ai trouvé quelques fautes dans la nouvelle et c’est
assez regrettable au niveau de la forme du récit. C’est toujours plus agréable
de lire un roman sans faute qu’un avec quelques erreurs éparpillées tout au
long de l’histoire. Je veux bien admettre parfois la présence d’une faute ou
deux mais plus commence à gâcher l’intégration dans l’histoire. En effet, même
si ça agit sur la forme du récit et non sur son fond, des fautes d’orthographe
récurrentes et visibles nous font perdre le fil de l’histoire et donc de notre
intégration dans celle-ci car nous lisons une nouvelle fois le passage mal
orthographié et regardons les différents accords pour, au final, admettre que la
correctrice a commis une erreur d’inattention. Seulement après cette
constatation, nous pouvons reprendre le fil de l’histoire, là où nous l’avions
laissé mais nous avons de nouveau besoin de temps pour nous immerger dans l’histoire.
En tout cas, cela vaut pour moi et tous les lecteurs de mon genre. Maintenant,
dans les autres types de lecteurs, je ne sais pas. Je voulais juste signaler
cette petite erreur de forme pour la corriger.
Néanmoins, nous avons une histoire
haletante à laquelle nous adhérons rapidement. Dès les premières lignes, nous
percevons de manière floue ce qui va arriver dans les futures pages. Nous
accrochons à l’histoire et notre intérêt se trouve décuplé. Nous prenons
connaissance des personnages et des secrets qui les entoure … des secrets
livrés goutte-à-goutte à travers le récit. Nous mettons donc un filet à nos
yeux qui intercepte le moindre détail, la moindre information qui puisse nous
dessiner le portrait global de l’histoire. Cette attitude de lecture est dû au
fait que nous avons, de la part de l’auteur,
une préconisation du genre Bit-Lit. Dans de nombreux livres de
Reines-Beaux, la relation amoureuse était mise en évidence et nous suivions
donc principalement ce fait. Or, ici, nous avons un partage des deux genres et
nous suivons donc deux intrigues. Celle, bien entendu, amoureuse mais l’autre,
soulignée par l’auteure, concernant l’histoire sans la relation amoureuse. Nous avons donc un détachement d’intérêt sur
deux éléments, sur deux fils et nous sommes donc plus attentifs pour n’en
perdre aucun. L’auteure a su, dans un
petit roman, de nous partager deux intrigues, c’est donc à nous d’endosser
nôtre rôle de lecteur et de suivre ces deux pistes jusqu’au bout. C’est un peu
comme être devant la télé, en train de regarder un des épisodes de Star Wars
(on est en pleine saison donc je prends cette exemple) et en même temps, de
papoter avec des amis sur son ordinateur. Nous sommes en train de réaliser deux
activités à la fois et nous avons donc une attention plus grande, même si l’attention
pour chaque activité est un peu plus diluée qu’à la normale.
Pour terminer, ce qui est assez rare
dans un récit dans lequel je trouve qu’il manque cruellement de détails, est le
fait que nous les imaginons, que nous prenons même du plaisir à imaginer ce qu’il
manque pour mettre le récit à nôtre goût. C’est un petit roman et les détails
sont donc souvent manquants, ce qui est un peu dommage car nous sentons derrière
les mots que l’idée est très intéressante et qu’avec un peu plus d’imagination
et de temps, l’auteure pourrait transformer son récit en un chef d’œuvre, en un
coup de cœur pour plusieurs lecteurs. A plusieurs moments dans l’histoire, je
me suis arrêté de lire pour fermer les yeux et imaginer des détails pouvant
combler le vide que j’avais au niveau de ma curiosité, de ma représentation. C’est
un peu comme avoir une cuisine dernier cri avec de riches meubles élégants, un
four des plus performants au design élégant, un frigo américain multifonctions
mais ne rien avoir dans le frigo, dans les armoires, sur la table … avoir une
cuisine élégante mais vide. Or, ajouter des éléments matériels pour combler une
cuisine vide, c’est simple, on va en acheter. Pour en acheter, il faut de l’argent
et l’argent vient du travail. Si l’auteure reprenait son récit et donnait de
son temps pour le retravailler, pour combler les vides, son récit serait très
bon.
En conclusion, de par mon avis, j’invite
l’auteure à poursuivre ce roman pour lui donner un meilleur goût.
Une
longue nouvelle nous dévoilant une belle idée qui n’a pas été entière exploitée
Tu as déjà lu
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