vendredi 6 novembre 2015

La machine à explorer le temps

Nom du livre
La machine à explorer le temps
Auteur
H.G. Wells
Editeur
Folio Junior
Année de parution
1982
Genre
Science-fiction
Nombre de pages
192 pages

Synopsis

            « Je crains de ne pouvoir exprimer les singulières sensations d'un voyage à travers le Temps. Elles sont excessivement déplaisantes. On éprouve exactement la même chose que sur les montagnes russes, dans les foires : un irrésistible élan, tête baissée ! J'éprouvais aussi l'horrible pressentiment d'un écrasement inévitable et imminent. Pendant cette course, la nuit suivait le jour comme le battement d'une grande aile noire. L'obscure perception du laboratoire disparut bientôt et je vis le soleil sauter précipitamment à travers le ciel, bondissant à chaque minute, et chaque minute marquant un jour.

Mon avis

            Pendant 10 jours, vous avez pu choisir une des trois lectures que je vous proposais. Vous avez sélectionnez ce livre-là et je vais enfin vous dévoiler mon avis sur ce petit bouquin qui m’a un peu dérouté. Je ne l’ai pas vraiment apprécié malheureusement mais ce n’est pas grave, cela arrive et ne m’empêchera pas de vous en faire une chronique.

            Tout d’abord, nous avons une lecture très lente à cause des explications de l’auteur. Quand je lis un roman pour adolescents, je présume qu’il y aura beaucoup d’action et qu’elle sera continue, rapide et sans cesse renouvelée scène après scène. Or, ici, c’est le contraire. Nous avons des moments d’action qui sont peu importants dans le livre qui prône des réflexions sociétaires d’un ennui mortel. Je ne suis pas contre quelques réflexions dans un roman. Je suis quelqu’un qui lit énormément et cela m’a donné une curiosité des plus grandes qui existe. Comment voulez-vous appâter des jeunes lecteurs avec un livre comme celui-ci ? En lisant ce livre, je voulais me détendre, lire un livre qui présente une intrigue simple et qui me tienne éveillé grâce à son action omniprésente. Je n’ai eu que des réflexions de la part de l’auteur, des réflexions qui m’ont paru rendre les pages largement plus longues que prévues. Je pars du principe qu’un livre est un instrument pour détendre le lecteur. Alors oui, on peut écrire des livres plus intelligents. Oui, on peut également rédiger des bouquins de fiction avec une réflexion mais cette dernière doit se trouver cachée dans le roman et non expliquée de A à Z(zz…) au lecteur. Je pense que c’est à lui, c’est à vous, c’est à moi d’avoir un avis sur une question et non répondre à cette interrogation par la réponse de l’auteur. Sinon, où est la réflexion ?
            Cependant, l’action qui se trouvait présente parmi les réflexions forcées de l’auteur était assez intéressante car elle se déroulait dans un autre monde, un autre futur qu’on ne s’imagine pas spécialement. On pense souvent à un essor de la technologie mais certains auteurs préfèrent bannir la technologie du monde, des écrivains comme René Barjavel et son an 100 000 dans « Le voyageur imprudent ». Nous avons, ici, dans ce livre, une action tout d’abord de découverte et d’émerveillement (ou de dégoût selon les gens plus ou moins drogués de technologies). Après cette action de découverte bien entamé, nous sommes entraînés dans une face qui va nous donner un peu plus de peps, de peur, d’émotions diverses. Ces passages étaient d’un merveilleux absolu pour celui qui veut analyser notre société future et d’un rythme permettant aux autres types de lecteurs de s’épanouir de l’action. Ces scènes n’étaient pas poussées à l’exagération mais n’étaient pas non plus dignes d’un conflit de Bisounours. Nous avions une certaine cruauté de certains personnages et certains actes qui, pour un petit lecteur, ouvre les yeux sur la vie réelle. Cela est la preuve qu’on peut manier l’analyse avec l’action.
            Pour terminer, je ne sais pas si c’est un élément positif ou négatif. Je pense que cela dépendra du lecteur. Personnellement, j’ai trouvé le procédé original mais inutile et je n’ai donc pas apprécié que l’auteur différencie son personnage principal du narrateur. Certes, c’est un procédé que nous ne voyons pas tous les jours mais durant toute ma lecture, j’ai réfléchi, j’ai analysé (un sacré livre remue-méninges) et j’ai découvert que l’utilisation de ce style d’écriture est tout à fait inutile. Nous avons une assez grande conséquence. Nous ne nous sentons pas dans la peau du personnage. Un livre, c’est une histoire que nous raconte le narrateur mais si ce narrateur a aussi à faire avec une histoire, nous sommes dans une double-histoire et donc, par analyse et réflexion, on peut se questionner sur la véracité de l’histoire. L’utilisation de ce dédoublement du narrateur et du héros n’a, pour moi, aucune justification.

            En conclusion, je ne recommande pas ce livre aux enfants mais bien aux adultes intéressés par les réflexions sur le futur de la société. Je reste néanmoins indulgent face à ce livre en prenant en compte que l’auteur a vécu entre la fin du 19ème et le début du 20ème siècle. Si j’ai bonne mémoire, la version originale du ivre a été écrite en 1899 et ce livre n’a pas si vieilli que ça.



Un livre pour adultes poussant sur une réflexion abondante sur le futur de notre société




Tu as déjà lu ce livre et tu aimerais partager ? Tu as envie de le lire et tu as peut-être des questions à me poser ? Ou peut-être que tout simplement tu veux faire plaisir. Laisse donc un commentaire.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Merci de ton commentaire, cela fera plaisir à l'auteur de ce blog ! Il t'en remercie