dimanche 20 septembre 2015

Numéro quatre


Nom du livre
Numéro quatre
Auteur
Pittacus Lore
Editeur
Baam !
Année de parution
2011
Genre
Science-fiction, Jeunesse
Nombre de pages
446 pages

Synopsis

            Neuf d'entre nous sont venus sur Terre. Notre but était de grandir, de nous entraîner et de nous réunir pour ne faire plus qu'un afin de les combattre. Mais ils nous ont trouvés et nous ont pris en chasse les premiers. À présent, nous sommes tous en fuite. Nous nous cachons en permanence, pour que personne ne nous repère. Nous vivons parmi vous sans que vous vous en rendiez compte. Mais eux le savent. Ils ont attrapé Numéro Un en Malaisie. Numéro Deux en Angleterre. Et Numéro Trois au Kenya. Ils les ont tous tués. Je suis Numéro Quatre. Le prochain sur la liste. Pittacus Tore est le chef des Anciens de Lorien. Il vit sur Terre depuis douze ans, où il prépare la guerre qui décidera de l'avenir de notre planète. Personne ne sait où il se cache. Après le best-seller mondial, retrouvez le film événement réalisé par DJ Caruso et produit par Mlchael Bay.

Mon avis

             Numéro quatre. La plupart d’entre vous connaissent ce titre par le biais du film du même nom. Je dois vous avouer qu’avant, j’étais un grand amateur de cinématographie et j’ai donc vu ce film d’action  fantastique très bien réalisé. En comparaison avec le livre, je suis désolé mais l’œuvre au cinéma remporte mon appréciation. Toutefois, cela reste un bon livre et je vous invite à lire mon avis dessus.

            Tout d’abord, nous avons une idée très intéressante qui ramène la plupart de ses lecteurs dans leur monde d’enfance. Rappelons-nous nos moments à jouer dehors ou à l’intérieur en cas de pluie. Les filles, vous vous imaginiez sûrement être la compagne d’un super-héros ou une héroïne aux superpouvoirs. Quant à nous, garçons, nous nous imagions terrasser des ennemis par dizaines ou centaines en utilisant habilement nos pouvoirs et parfois, nous ajoutions l’inconnu féminine dans cette équation bien amusant et récréative. C’est ce que nous retrouvons dans ce livre. Une bonne dose de pouvoirs, une fille et des méchants en prime. Nous nous replongeons dans nos rêves d’enfant avec la lecture de ce livre, la découverte de cette histoire. Ainsi, en jouant sur notre rêve, l’auteur s’assure qu’on s’accroche à l’histoire. En effet, nous n’allons pas critiquer nos rêves d’enfants à moins qu’on aime le fait de se rabaisser nous-mêmes, ce qui serait une preuve de notre masochisme. De plus, avec cette idée assez rêveuse, nous sommes également assurés qu’il y aura de l’action dans les pages (bagarras, batailles …) même si je dois vous avouer que c’est plus spectaculaire dans le film. Cela reste quand même bien décrit et imaginé dans le roman, ne vous inquiétez pas. En effet, quand on était enfant, on s’imaginait des choses tout à fait énormes et dans le livre, vu qu’il représente nos rêves, cela reste quand même assez grand, gros voire énorme. Nous nous retrouvons enfants dans le roman.
            Ensuite, les personnages sont très intéressants avec leurs relations changeantes ou naissantes. Nous avons les stéréotypes qui s’affichent et pour une fois, ce n’est pas une critique mais un émerveillement. Le héros principal doit être beau et avoir une belle petite-amie, ce qui est fait. L’identité de chaque personnage est prévisible et leur comportement aussi et pourtant, on se laisse prendre au jeu. Une fois les premières pages lues, nous savons tout d’eux mais  nous ne voulons pas imaginer la suite, nous voulons garder la surprise. C’est un peu comme imaginer un savant fou en blouse blanche et en petites touffes de cheveux d’un gris clair. Nous savons que ça va exploser. Nous avons vu ça durant notre enfance. Je vous rappelle que ce livre est un rêve d’enfant. Nous savons donc que ce savant fou va faire exploser ses produits et avoir le visage couvert de cramé. Dans ce livre, nous savons les caractéristiques des personnages. Cela permet donc de décrire son personnage de manière complète et donner l’illusion de le connaître plus. Ainsi, dans cette illusion, nous ne chercherons pas à savoir la suite de l’histoire et nous serons encore une fois plus accrochés aux différentes phrases. De plus, revoir le visage du personnage qu’on s’imaginait être étant enfant est quelque chose d’assez bien, d’assez exaltant. On s’y accroche très facilement pour vivre l’histoire à sa place, pour nous même être le héros.
            Pour terminer, nous avons un style très fluide et simple. Nous allons commencer par détailler la simplicité de l’histoire. Vous me direz sûrement que cet argument revient souvent. Oui. C’est vrai. Il revient souvent car il est primordial. Si vous butez sur des mots, si vous butez sur le sens d’une phrase, tout cela peut nuire à la compréhension du récit. Imaginez-vous dans la vie plus tard quand vous cherchez votre premier emploi. Imaginez-vous avoir les capacités du travail demandé mais être plus timide qu’une vierge dans la banlieue (je m’excuse pour la comparaison). Le patron voit que vous avez les capacités mais il va vous questionner et si vous ne savez pas lui répondre, si vous ne lui parlez pas assez clairement, vous allez rater l’entretien. C’est la même chose pour un livre, on peut avoir une bonne histoire sans savoir l’exprimer clairement ou en faisant exprès de l’exprimer par lyrisme car on croit que cela donne un air. Comme dirait ma prof d’anglais, il ne faut pas en faire de trop car ça donne un effet too much. Alors oui, la simplicité est importante dans un livre. De plus que la fluidité. Vous pourriez expliquer les choses de manière simple mais ne pas savoir lier deux de vos idées. La fluidité d’un texte est de permettre d’augmenter ou diminuer le rythme d’une histoire sans que cela gêne ou perturbe le lecteur, de faire des liens entre les moments différents d’action.

            En conclusion, malade que je suis, je vous recommande ce livre sans vous faire des bisous



Un livre simple et fluide vous replongeant dans vos rêves de garçon




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