Nom du livre
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Mr. Mercedes
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Auteur
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Stephen King
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Editeur
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Albin Michel
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Année de parution
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2014
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Genre
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Policier
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Nombre de pages
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550 pages (car il est en grand format)
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Synopsis
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«
Je crois qu’il y a plein de gens qui rêvent de faire ce que j’ai fait...
La seule différence, c’est que moi, je l’ai
vraiment fait ! »
Midwest 2009. Un salon de l'emploi. Dans l’aube
glacée, des centaines de chômeurs en quête d’un job font la queue. Soudain, une
Mercedes rugissante fonce sur la foule, laissant dans son sillage huit morts et
quinze blessés. Le chauffard, lui, s’est évanoui dans la brume avec sa voiture,
sans laisser de traces.
Un an plus tard. Bill Hodges, un flic à la
retraite, reste obsédé par le massacre. Une lettre du tueur à la Mercedes va le
sortir de la dépression et de l’ennui qui le guettent, le précipitant dans un
redoutable jeu du chat et de la souris.
Avec ce polar très noir, véritable plongée
dans le cerveau d’un psychopathe qui ferait passer Norman Bates pour un enfant
de chœur, Stephen King démontre une fois encore son époustouflant talent de
conteur, qui s’affranchit des frontières et des genres.
Mon avis
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« Mr Mercedes » est l’un des
derniers livres de Stephen King, mon auteur favori. Pourquoi avoir écrit du
policier ? Je n’en reviens toujours pas de ce changement. Je savais que c’était
un livre policier malgré que je survole à chaque fois le résumé mais je ne m’attendais
pas à tant de changements. Vous l’avez voté et je vous en remercie d’avoir été
quelques-uns à voter. Maintenant que je l’ai lu, je reste un peu mitigé.
Tout d’abord, je vais vous parler d’un
des détails qui me chiffonne le plus dans ce livre. La rapidité de l’action.
Non, cela n’était pas rapide mais justement trop lent. Je ne lis que peu de
polars mais quand ils sont plus lents, l’auteur crée une sphère d’attendre pour
le retour d’un moment d’action. Ici, j’ai trouvé ce livre assez mort et assez
lent. Habitué à Stephen King, je m’attendais à quelque chose de plus glauque et
de plus terrifiant où l’attente nous colle à la peau en nous donnant des
frissons mais là, rien. Stephen King (et les autres romanciers) doit faire
haleter son lecteur, lui donner un sentiment d’effort physique, de dépense et
ce n’est pas demander à un champion marathonien de marcher deux kilomètres que
c’est possible. Je suis désolé de dénigrer ce livre de mon auteur favori mais
cette lenteur me déçoit énormément et j’ai regardé les autres critiques de
lecture à son sujet et heureusement pour moi, je suis normal car je ne suis pas
le seul à le dire. Tout roman doit nous faire avancer vers l’avant. Ici, avec
les réflexions, les hiatus temporels … En bref, nous sommes comme une vieille
Peugeot en hiver, nous patinons.
De plus, après une analyse globale
de ma lecture, cette dernière n’a pas été frappante. Cela s’est produit pour
plusieurs choses : les personnages et le scénario. Ce qui cloche dans les
personnages, c’est leur attitude. Nous avons Hodges, un flic à la retraite qui
a pris du bide et qui veut se suicider. Comment vous voulez bien vous attachez
à lui alors qu’on vous le décrit comme une merde humaine ? Bonne question.
Ensuite, nous avons Jérôme, un nègre de 17 ans qui, pour moi, aurait mérité
plus d’implication dans l’histoire et une meilleure présentation que de dire qu’il
est un bon élève et qu’il sait imiter l’esclave avec sa voix. Puis, nous avons
la névrosée qui nous apparaît tout d’un coup comme une adolescente alors qu’elle
a 3 fois 15 ans. Il y a trop d’incohérences dans les personnages et il est donc
impossible de plonger dans l’histoire avec eux. Nous sommes un peu les clients
qui voient du poisson pas très frais sur l’étal d’un pêcheur. On ira voir
ailleurs. La conséquence est simple, nous observons l’histoire à la place de la
lire. J’ai également dit qu’il y’avait un problème dans le scénario mais je n’arrivais
pas vraiment à le cerner. J’ai pris un peu de recul et j’ai tout de suite
compris. Les indices tombent du ciel, c’est trop simple, c’est trop prévisible.
Comment voulez-vous être surpris ?
Cependant, pour terminer, nous avons
du suspense et l’action n’est pas mal. Malgré le fait qu’on doive attendre la
plupart du temps, les moments où on avance sont enivrants. Nous avons un
suspense et une action mêlés et ce mélange est grisant. Nous connaissons
Stephen King et nous savons (espérons) que le suspense va arriver sur quelque
chose de complètement décalé et cet objet de recherche, quand nous l’apprenons,
nous avons un moment de répulsion, un moment de décalage et là, nous retrouvons
notre petit King à l’action. Bravo Stephen, tu sauves la mise mais n’empêche
que tu ne devrais pas faire de polars et peut-être plus de Happy End, c’est
aussi prévisible.
En bref, Stephen King ne doit pas
écrire de polars et c’est sur cette constatation que je ne vous recommande pas
ce livre qui m’a déçu. Vous voulez lire du Stephen King ? Ne lisez pas Mr
Mercedes. Soit il vieillit, soit il écrit pour l’argent et non l’histoire. Je
me demande si Mercedes n’est pas derrière ce livre, beaucoup d’explications
techniques et d’interventions de ce véhicule.
Un
roman de Stephen King qui me déçoit, un faible polar prévisible au faible
suspense dont nous observons à la place de vivre
Tu as déjà lu
ce livre et tu aimerais partager ? Tu as envie de le lire et tu as
peut-être des questions à me poser ? Ou peut-être que tout simplement tu
veux faire plaisir. Laisse donc un commentaire.
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