dimanche 12 juillet 2015

Le Talisman

Nom du livre
Le Talisman
Auteur
Stephen King / Peter Straub
Editeur
Le livre de poche
Année de parution
1984
Genre
Fantastique, Fantasy, Jeunesse (mais aussi adultes)
Nombre de pages
1085 pages

Synopsis

            Jack Sawyer, douze ans, a découvert une porte qui donne sur une autre réalité, celle des Territoires, monde parallèle au nôtre, féerique et dangereux.
     Il entreprend un fantastique voyage à la recherche du talisman pour sauver sa mère qui se meurt, et aussi la reine des Territoires que nul ne parvient à tirer d'un sommeil mystérieux.
     Sautant d'une Amérique hyperréaliste et cruelle aux Territoires ensorcelés, affrontant la peur, la solitude et la souffrance, désespéré mais tenace, jack va son chemin.
     Jusqu'à la victoire finale du Bien sur le Mal.
     Stephen King et Peter Straub sont les maîtres incontestés du fantastique et de l'horreur. Cette épopée gigantesque est leur chef d'œuvre, à la lisière de la science-fiction, de l'« heroïc fantasy  » et du « thriller  ».

Mon avis

             « Le Talisman » est une brique littéraire que j’ai lue en 3,5 jours alors que j’étais à peine âgé de 13 ou 14 années. Je n’ai pas besoin de vous dire que la raison d’un tel engouement de lecture est due à une forte appréciation du roman. Je suppose que vous ne connaissez pas le livre et cette chronique sera donc des plus intéressantes car mes chers fans, ce livre est un coup de cœur malgré son âge. C’est ainsi que je vous invite de continuer votre lecture de cet article pour vous permettre de partager mon avis sur ce roman que j’ai adoré et dévoré car je prends mon temps à vous dire pourquoi ce livre a remporté un succès fou auprès de mon ego.

            Tout d’abord, ce livre nous apprend de manière très apaisante et sans prise de tête la vraie Amérique des années sombres. Nous oublions nos stéréotypes d’une Amérique riche et florissante et à travers le personnage de Jack Sawyer, ce garçon d’une douzaine d’années, nous observons ce que sont devenus les Etats-Unis d’Amérique. Nous errons dans les bas quartiers, nous voyons la misère, nous subissons la crise. J’ai été fort étonné d’imaginer une Amérique comme cela. Je ne croyais pas que cela était arrivé. Rien que pour ses paysages, le livre mérite d’être lu. Ce livre vous ouvre les yeux. C’est un peu comme si vous voyagez en Inde. Vous vous imaginez le Taj Mahal, un beau bâtiment, une belle crypte royale mais ce que vous ne voulez pas voir, ce que vous ne voulez pas imaginer, c’est la misère des gens, les quartiers délabrés, les maisons en tôles et en bois inondées trois à quatre fois par an. Ce livre vous annonce une vérité passée (pas tout à fait passée) de nos chères USA en crise. Si je parlais seulement des paysages de l’Amérique, cela voudrait dire que ce sont seulement eux qui m’ont intéressé et non ceux de l’autre moitié du livre. Les Territoires sont dotés d’un paysage des plus magnifiques. Nous évoluons dans des forêts, des montagnes pour finir au sein des volcans. Nous atteignons la phase de vie avec des arbres luxuriants et pleins de vie pour atteindre la mort et la désolation quand Jack atteint les terres avec les volcans. Par symbolisme, cela représente la personne pour qui il fait cette aventure, cette personne qui est en danger de mort, ces personnes qui risquent de mourir à tout instant. C’est donc un paysage très beau et très frappant.
            Ensuite, bien entendu, je n’ai pas lu ce livre pour ses paysages décrits à la perfection, je l’ai lu pour l’histoire et avant de critiquer positivement cette histoire, je tiens à donner mon avis sur la plume des auteurs. J’avais tout d’abord, à cause de mon père, peur de distinguer trop de différences dans la plume des auteurs et donc de perdre un peu de magie dans la lecture du livre mais les différences d’écriture sont légères et il faut avoir lu soit Stephen King soit Peter Straub soit les deux pour les distinguer et savoir qui a écrit quoi et cela sans certitude. Maintenant, deux écritures pourraient avoir très peu différences et être complètement nulles mais là, je vous arrête immédiatement devant vos machinations purement infondées. Si vous pensez cela, c’est que vous ne connaissez pas Stephen King. Alors, oui, peut-être que certains aujourd’hui disent que le style de Stephen King est en train de se dégrader mais il n’en reste pas moins bien et regardez l’année de parution du bouquin. Ce bouquin a plus de 30 ans et donc Stephen King était dans sa période des plus grands succès et son style est riche et vivant, dévoilant sentiments et sensations. Stephen et Peter ont écrit cette histoire avec la plus belle plume mise à leur disposition et cette écriture se trouve dans le juste milieu. Nous n’avons pas une écriture trop complexe à la compréhension du livre et nous n’avons pas, contrairement à de plus en plus de livres d’aujourd’hui, une écriture dénuée de différences, une écriture trop simpliste où nous perdons beaucoup de sensations. C’est écriture, c’est du caviar. Une écriture rare et chère que nous dégustons avec des cuillers en argent. Ce n’est pas un hamburger que nous dévorons avec nos mains et où la sauce se répand sur nos vêtements et la table.
            Pour terminer, cette écriture a bien entendu des conséquences positives) dont les sentiments dégagés par ce livre. Alors oui, j’utilise beaucoup cet argument pour les autres livres mais contrairement aux autres œuvres littéraires, ce roman m’a donné les larmes aux yeux à une reprise et demie. J’étais en plus dans ma phase sans émotion et donc me faire pleurer a été quelque chose de très fort de la part des auteurs. Mais comment s’y prendre pour faire cet effet-là auprès des lecteurs ? Tout d’abord, l’écriture de génie que j’ai développée dans l’argument ci-dessus. Ensuite, vouloir donner des sentiments, preuve que les auteurs se sont donnés à fond pour écrire ce livre. Et enfin, créer des situations très attachantes et puis très tragiques. C’est un peu comme un paysage à la mer. Si la plage descend vers la mer, vous allez « tomber » de moins haut que si cette plage montait fortement vers un sommet de roche et où la chute est mortelle. C’est ce qui se passe avec ce livre. Les auteurs font en sorte que les sentiments d’avant soient tellement beaux et forts pour les détruire par la suite. Un pied de trop et les personnages tombent dans un précipice mortel. Je n’ai pas envie de vous spoiler et donc, je vais essayer de vous expliquer cela avec le moins de détails possibles mais les auteurs font en sorte que nous nous attachions très fortement à tel ou tel personnage pour ensuite détruire ce personnage de manière très belle, très héroïque. Mais malgré la tristesse, ce livre m’a aussi donné le sourire et là, c’est un message que j’adresse aux auteurs. Lisez ce livre et remarquez que la règle de la bienséance n’est pas respectée et il n’y a pas de sexe dans ce livre. Cela prouve que la bienséance ne sert pas à cacher le sexe mais bien les sentiments.

            En conclusion, ce bouquin est unanimement un coup de cœur pour ma part et je ne peux faire que recommander un coup de cœur auprès des personnes qui ont pris la peine de lire ce long article jusqu’au bout. Je vous conseille vraiment de le lire assez rapidement.  



Un coup de cœur aux paysages et sentiments envoûtants écrits par les plus belles plumes de la Terre





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