Gaël Dwest (1) : Le Duc et l’Octogone

Nom du livre	Gaël Dwest (1) : Le Duc et l’Octogone
Auteur	Jean-Luc Duhin
Éditeur	Les mondes d’Atria (Atria)
Année de parution	2013
Genre	Fantastique, Fantasy
Nombre de pages	372 pages

Synopsis

            Au duché d'Attia, Gaël, fils d'aubergiste, rêve de devenir homme d'armes. Alors qu'à l'autre bout du royaume sévissent barons esclavagistes et armées hostiles, l'église officielle, l'Octogone, s'enrichit. Féru de sciences et d'humanisme, le duc Elgar a déjà envoyé ses hommes et ses fils anticiper les combats, tandis qu'en son château, son épouse la duchesse Elaine joue les ambassadrices et gère le duché. Par leur intermédiaire, Gaël va découvrir ses origines, et c'est en jeune guerrier qu'il rejoint la capitale avec sa compagne Haldira. Là, il jouera sa vie et assumera son rôle dans le grand échiquier qui oppose le duc Elgar et le puissant ordre de l'Octogone. Mais Gaël acceptera-t-il d'en rester là ?

Entre batailles, voyages, surnaturel, amours, grands espaces, ce premier opus de Gaël Dwest, résolument médiéval, vous tiendra en haleine jusqu'à la dernière ligne. Jean-Luc Duhin signe ici sa première fantasy.

Mon avis

            Gaël Dwest, un roman dont le résumé a suscité en moi un intérêt réel et déterminé. Amateur du genre fantaisiste, j’ai tout de suite sauté sur l’occasion de pouvoir lire un livre qui me faisait tant de charme. Merci encore à la maison d’édition pour l’envoi de ce roman dont la lecture m’a ravi.

            Tout d’abord, merci à l’auteur, nous sortons enfin de la fantasy traditionnelle. J’ai adoré lire, dès les deux premiers chapitres, les histoires de vols et d’abus sexuels. Nous sortons enfin des stéréotypes de ce genre littéraire. Non, les guerres ne sont pas toutes nobles et ressemblant à celle du Seigneur des Anneaux. Non, l’Eglise n’est pas une institution digne de foi. Dès les premiers chapitres, l’auteur va déclarer ne pas respecter les règles de la bienséance du genre et inscrit donc son roman dans un esprit plus réaliste, plus tangible. Nous pouvons également deviner que ce monde est un monde empli de soucis et de tensions entre les fiefs. Juste un mot, génial.

            Ensuite, l’idée de nous faire découvrir ce monde imaginaire par le biais de différents personnages aux histoires différentes est une idée lumineuse de la part de l’écrivain. Nous nous étalons sur bien plus de surfaces, nous observons bien plus de sombres secrets. Nous apprenons bien plus sur les protagonistes de l’histoire et cela nous permet d’avoir une meilleure vue d’ensemble sur la situation. L’auteur est le joueur d’échecs nous donnant une nouvelle vue sur l’adversaire en jouant telle ou telle pièce.

            Pour terminer, ce livre rend ses personnages complètement à côté du cliché de leur fonction. C’est ainsi que nous pourrons voir une princesse étant familière, un duc riant de bon gré. En plus du refus des stéréotypes de contexte, nous avons ici un refus du conformisme des personnages. Quelle agréable lecture en découvrant des personnages censés être sérieux à cause de leur place dans la société mais qui ont une attitude assez décontractée dans le récit. Cette décontraction des personnages n’est qu’une pure détente au moment de la lecture.

            En conclusion, je ne peux que vous recommander la lecture de ce roman pour son refus des stéréotypes de contexte et de conformisme du genre fantaisiste ainsi que sa perspective d’ensemble. Je souhaite donc une bonne lecture à tous

Un merveilleux livre refusant les clichés et stéréotypes permettant de découvrir un monde sous différents points de vue

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