En ton âme et conscience - Claire Norton
Auteur :
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Claire Norton
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Éditeur :
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Collection :
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Genre :
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Romance
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Série :
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Nombre de pages :
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420
pages
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Format lu :
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Papier
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Date de parution :
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28
décembre 2017
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Prix d’achat :
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19,50 €
(France)
De 17,70 € à
21,70 € (Belgique)
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Un livre vanté comme un page-turner, un roman qui m’a attiré !
Résumé du roman
Evan est un chirurgien
reconnu, un beau quadra qui a tout pour plaire. Pourtant il cache un profond
traumatisme : à 12 ans, il a vu sa petite sœur Kelsie se faire kidnapper
sous ses yeux. Tétanisé par le choc et la peur, il n’a rien pu faire, ce qu’il
ne se pardonne toujours pas.
Dans le parc de l’hôpital,
Evan est abordé par un petit garçon de 10 ans, plutôt dégourdi, qui veut absolument
engager la conversation avec lui. Il affirme que Kelsie est vivante mais
qu’elle court un grand danger. Le petit garçon promet de le conduire à sa sœur,
mais à une condition qui pourrait faire basculer la vie d’Evan…
Mon avis
Si vous lisez quelques-unes de
mes chroniques, vous aurez sans doute deviné que je suis plus intéressé par les
récits fantastiques ou les thrillers bien sombres et serez donc étonnés de
découvrir que j’ai choisi de lire un tel roman. Le résumé m’avait intrigué, ma
curiosité a été piquée, je n’ai pas pu refuser une telle occasion. Je me suis
empressé de le lire, malgré mon emploi du temps chargé. Et je ne fus pas déçu.
Tout d’abord, la première raison qui m’a fait aimer
ce livre est l’intrigue, le suspense. J’étais dans cette attente, légèrement
angoissé, empressé, de découvrir le reste de l’histoire, de voir comment le
récit allait évoluer, quelle tournure il allait prendre. Comme j’aime le dire,
j’étais pris dans l’engrenage du roman. Je ne pouvais m’en défaire. Construire
une intrigue prenante n’est pas tâche aisée. Certains genres s’y prêtent mieux
que d’autres, certaines histoires plus que d’autres. Selon moi, un roman comme
celui-là n’est pas un des plus faciles à travailler. Le lecteur se trouve dans
un monde réaliste, avec des personnages tout aussi réalistes. L’auteure, pour
son intrigue, a donc dû trouver un juste milieu entre l’imaginaire et le
réalisme, bien doser ces deux ingrédients pour nous donner un résultat
appétissant. Après cette construction d’intrigue, il a fallu l’alimenter sur
les quelque 400 pages de ce roman, sans pour autant donner l’impression qu’on
l’étirait comme un élastique. Quand on est pris dans le récit, ce n’est pas une
chose à laquelle on pense, on ne vante pas le talent de l’auteure, on ne s’en
rend pas compte et cela prouve le talent de cette dernière. J’ai directement
été pris dans les pages de ce roman, j’ai directement accroché aux personnages
et à la trame alors que je suis un lecteur occasionnel de ce genre de livres.
Face à cela, je ne peux que féliciter l’auteure pour ce travail.
Ensuite, autre élément appréciable : la facilité
de lecture. Je critique certains romans car ils sont trop faciles à lire, qu’il
n’y ait pas vraiment de travail sur la syntaxe ou le choix du vocabulaire.
C’est vrai, cela m’arrive. Généralement, quand je profère cela, c’est que
l’auteur a été trop dans les extrêmes ou qu’il y’a d’autres facteurs qui font
que je n’ai pas apprécié l’histoire et que je m’attardais plus sur sa
construction. Ici, rien de cela. Ici, c’était un divin plaisir de rencontrer
une syntaxe plus légère, des mots moins recherchés. On était pris dans
l’intrigue et ce qu’on voulait, c’était avancer et découvrir le reste de
l’histoire. Le but principal de tout bon roman est de faire découvrir une
histoire prenante et non la manière de la raconter. De plus, actuellement en
seconde année d’études, la cadence des cours a augmenté et je suis – souvent –
ce petit étudiant zombifié après sa journée de cours, travaillant encore
parfois la soirée. Si j’avais pris un roman plus lyrique, jamais je n’aurais pu
me plonger dans son histoire, y comprendre les subtilités. J’avais besoin de
quelque chose de facile à lire (sans pour autant qu’il le soit de trop), de
prenant, d’intéressant et ce page-turner était le livre qu’il me fallait.
Pour clore cet avis, j’aimerais écrire quelques mots
sur les personnages, les héros de ce récit. Lorsqu’on rédige une chronique ou
quand on réfléchit à ce qu’on a aimé ou non dans le roman, on oublie ou
sous-estime les protagonistes, êtres de papier et d’encre. J’ai donc décidé de
tourner le projecteur un moment sur eux. Dans une histoire dans laquelle les
sentiments sont présents, il me semble important que le lecteur et le
personnage principal du roman s’entendent, pour qu’ils soient sur la même
longueur d’onde, que le lecteur comprenne le héros et qu’il ne trouve pas
l’histoire ennuyante. Cela m’est déjà arrivé. Tomber sur un protagoniste avec
lequel je n’avais pas d’atome crochu. Tournant les pages, sans arriver à
partager son histoire. On pourrait facilement croire qu’inventer un personnage
de toute pièce est simple mais non. L’humain est complexe, différent, unique.
Même sans rentrer dans les moindres détails de la vie du héros, en imaginer un
se révèle plus dur que ce qu’il paraît. Il faut essayer qu’il plaise à la
grande majorité des personnes sans pour autant qu’il perde de l’intérêt face
aux yeux des lecteurs. Challenge réussi.
En conclusion, amateur de livres plus légers ou d’histoires
comme celle-ci, je t’invite à dénicher ton propre exemplaire pour te plonger
dans ce page-turner addictif.
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