Auteur :
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Editeur :
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Collection :
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Le tourbillon des
mots
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Genre :
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Thriller,
Suspense, Policier
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Série :
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/
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Nombre de pages :
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260
pages
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Format lu :
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Numérique
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Date de parution :
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13
février 2017
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Prix d’achat :
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9,99€ (poche)
4,99€ (numérique)
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Un roman
aux personnages et à l’intrigue sombres qui m’a permis de suivre les pas d’un
enquêteur.
Résumé
du roman
Au cœur de
Chanzy, ville minière en plein déclin, trois femmes, deux hommes et un enfant
se partagent une cour baptisée « l'Impasse ». Tous ne survivront pas à la haine
qui les lie.
Revenu sur
les lieux de son enfance, le policier David Bertal suivra, au fil des
vengeances et des trahisons, le chemin qui le conduira à affronter les acteurs
de son passé.
Mais, entre
doutes et remords, parviendra-t-il à déchirer le voile noir qui entoure la vie
et les secrets de ceux qu'il a aimés autrefois ?
Mon
avis
L’Impasse.
Un nom très court pour un roman et comme tout ce qui est court, cela vous
laisse sur votre faim. Je suis resté sur ma faim et me suis empressé de lire le
résumé qui a encore plus ouvert mon appétit de découverte face à ce livre.
J’étais pris par la magie du suspense, conquis déjà par le premier roman de
l’auteure quelques mois plus tôt (voir mon avis sur Orages). Sa seconde histoire m’a plu et confirme le talent
d’Estelle Tharreau dans les enquêtes sombres. Dans les lignes qui vont suivre,
je vais vous dire ce que j’ai apprécié durant ce moment de lecture.
Tout d’abord, le climat général
du roman, du récit. Je ne lis pas souvent de romans sombres mais quand j’en
lis, j’aime bien être plongé dans une atmosphère brumeuse, dans laquelle vous avez
dur vous repérez. Imaginez-vous marcher
dans une rue en pleine nuit, le brouillard levé, la lumière du réverbère blafarde
et ce sentiment d’être suivi. La peur,
l’angoisse s’empare de votre corps. Tout ce que vous voulez, c’est fuir mais
vos jambes refusent d’accélérer le pas. De nombreux scénarios plus tordus les
uns que les autres traversent votre esprit, apparaissant au rythme de vos
battements de cœur. Ce sentiment, j’aime le ressentir en ouvrant un thriller. Je
l’ai ressenti en parcourant les pages de ce roman. Angoisse, stress, mon esprit
était préparé, affûté à récolter la moindre preuve, la moindre rumeur alors que
sans cesse, je surveillais chaque personnage qui se trouvait autour de moi,
pour ne pas être attaqué par derrière, surpris par un acte qui pourrait m’être
fatal. Se sentir à la fois lecteur et protagoniste, enquêteur et victime
potentielle, cela crée des liens forts avec le récit. Les sensations dégagées
éveillent notre esprit. Notre intérêt grandit. Les pages défilent. Nous sommes
pris dans l’engrenage du roman. La noirceur devient une drogue à laquelle on ne
peut pas se soustraire. Le soir, dans mon lit, avant de m’endormir, j’imaginais
la suite, les suites potentielles. J’étais devenu addictif à l’auteure et son
histoire. Conquis, et ce, simplement avec l’atmosphère de l’histoire.
Ensuite, dans ce premier point,
j’ai parlé brièvement des personnages. Ils font partie de l’histoire et je suis
émerveillé face à eux. Comment ne pas l’être ? Bien entendu, cette
question est une pure question de rhétorique. Comment pourriez-vous savoir y
répondre alors que vous ne les avez pas encore découverts ? Je les ai
trouvé complets, réels. J’avais l’impression d’être face, de me confronter à de
vraies personnes. Des personnes, oui mais avec des secrets plus ou moins noirs,
plus ou moins gardés et plus ou moins machiavéliques. Je ne savais pas à qui je
pouvais me fier. Ou plutôt, je savais que je ne devais me fier à personne. Ils
avaient une personnalité propre, un caractère bien trempé et il était
impossible de les percer à jour tant que les preuves n’arrivaient pas devant
nous. Chacune de leur parole pouvait être tantôt vraie tantôt fausse. Chacune
de leur action pouvait tantôt être bénéfique à l’enquête tantôt nuisible. Et
nous, simple lecteur et enquêteur en herbe, nous ne savions pas comment gérer
ces personnages et nous ne devons pas seulement faire appel à nos lectures
passées mais également à notre expérience humaine, prouvant ainsi que ces êtres
d’encre et de papier sont en fait aussi vrais que de vrais individus,
renforçant ainsi le réalisme et par conséquent, la noirceur du récit.
Pour terminer, si vous n’êtes
toujours pas convaincu de vous jeter sur ce roman, voici un dernier argument
qui fera abattre vos dernières défenses, vos dernières appréhensions. La plume
de l’auteure. Le style d’écriture est très important dans un récit. C’est un
peu ce qui le fait vivre. En cuisine ça serait le liant dans une sauce. Il
m’est déjà arrivé de lire de très bons récits que je n’ai pas aimés car la
plume n’y était pas et inversement. C’est un peu comme les cours. Je prends cet
exemple car je pense qu’il peut s’adapter à une grande majorité de personnes.
On a tous (eu) un professeur qui nous embêtait royalement mais dont le contenu
du cours pouvait être intéressant s’il savait donner vie ou un professeur au
cours barbant qui a su le rendre intéressant aux yeux de ses élèves. J’ai eu
les deux. Le contenu du récit est intéressant. La plume est splendide. En tant
que lecteur, nous ne pouvons qu’être conquis. Le vocabulaire choisi n’est pas
dans un registre trop familier qui massacre la langue française. Nous avons un
vocabulaire d’un registre normal, qui ne rapproche pas la littérature de l’oral
mais qui ne cherche pas non plus à monter le roman dans l’estime des purs
grammairiens. Ce livre n’a pas été écrit pour jouer avec la langue française
mais ce livre a joué avec notre langue pour amuser les lecteurs. Le tout est
tellement bien ficelé, écrit que les mots se transforment en scène, pour notre
plus grand plaisir.
En conclusion, je ne peux que
recommander ce roman sombre qui a su me divertir durant quelque temps.
★★★★★
Un énorme merci pour une nouvelle critique riche et qui constitue autant d'encouragement pour moi. Un second roman est une réelle épreuve tout comme le premier. Vous avez été à mes côtés à ces deux moments importants et je vous en remercie encore.
RépondreSupprimerDésolé de ma réponse tardive. Quelques problèmes avec mon compte Gmail ne m'ont pas permis de voir l'arrivée de nouveaux commentaires. Je tiens aussi à vous remercier. Merci d'avoir osé le défi littéraire, merci d'avoir franchis ce pas et d'avoir écrit deux histoires dans lesquelles je me suis épanoui
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