Nom du livre
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Huis Clos
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Auteur
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Jean-Paul Sartre
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Editeur
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Folio
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Année de parution
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2000
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Genre
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Théâtre
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Nombre de pages
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97 pages (pour la pièce nommée)
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Synopsis
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Garcin,
révolutionnaire lâche et mari cruel : douze balles dans la peau ; Inès, femme
démoniaque qui rendra folle de douleur sa jeune amante : asphyxie par le gaz ;
Estelle, coquette sans cœur qui noie son enfant adultérin : pneumonie
fulgurante. Morts, tous les trois. Mais le plus dur reste à faire. Ils ne se
connaissent pas, et pourtant, ils se retrouvent dans un hideux salon dont on ne
part jamais. Ils ont l'éternité pour faire connaissance : quelques heures leur
suffiront pour comprendre qu'ils sont leurs bourreaux respectifs.
"L'enfer, c'est les autres".
Tous les thèmes sartriens sont là, orchestrés
avec brio : la valeur de l'engagement, le poids des actes, les limites de la
responsabilité. Avec Huis clos, le grand prêtre de l'existentialisme signait
l'une de ses pièces les plus fortes : la scène se prêtait bien à ces
réquisitoires concis et percutants, que l'on retrouvera dans Les Mouches et
surtout Les Mains sales.
Une œuvre phare du répertoire français.
--Karla Manuele
Mon avis
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Ce livre était le dernier à lire dans le cadre
de mon cours de français. Comme vous le savez, je n’aime pas les livres
proposés par l’école et celui-là, malgré sa petitesse au niveau du nombre de
pages, ne déroge pas à la règle. Je vais vous expliquer pourquoi dans les
lignes qui suivent.
Tout d’abord, je ne suis pas un
grand amateur de pièces de théâtre mais j’arrivais quand même à trouver des
points intéressants, marrants ou compréhensibles. Hélas, celle-ci a, pour moi,
un degré d’intérêt qui se confond avec le sol. Je la trouve tirée en longueur
par les dialogues incessants des personnages, des dialogues portés sur leur
réflexion interne, je tiens à le préciser. Je suis plus un lecteur de
nombreuses péripéties. J’aime bien l’action et vivre un moment de lecture dans
un rythme rapide, affolant. Je pense que c’est en partie pour cela que je n’aime
pas les pièces de théâtre. Malgré cela, j’ai déjà lu quelques pièces (peu
nombreuses, d’accord) mais j’ai trouvé parfois un soupçon d’intérêt, parfois un
sourire se dessinait sur mes lèvres car l’histoire était marrante et proposait
au lecteur quelques péripéties pour le tenir éveillé. Cette pièce-ci n’est qu’un
débat, une réflexion entre trois personnages, les propos sont tirés en longueur
dans certains cas et nous luttons pour tenir les paupières ouvertes. En fait,
cette histoire me fait penser à une personne âgée conduisant sa voiture sur une
nationale. Le jeune jusque 45/50 ans ira vite et avalera les kilomètres. Jusque
65 ans, la vitesse diminue mais les dépassements sont encore parfois envisagés.
Au-delà, nous frôlons l’excès de lenteur et le conducteur se trouvant derrière
est énervé. C’est exactement moi, je suis en train de suivre Sartre dans sa
pièce et je ne peux pas la dépasser.
Ensuite, qui dit philosophe, qui dit
pièce de théâtre, dit message, bien entendu. Pourquoi l’enseignement nous
proposerait-il un livre à lire juste pour le plaisir ? C’est complètement
absurde. Je l’ai lu deux fois et malgré cela, le message m’a évité et j’ai donc
été dans l’obligation de trouver un semblant de réponse sur Internet. Je dis
bien un semblant de réponse car au contrôle, mes points étaient médiocres.
Heureusement que j’en ai d’autres pour rattraper cela. Alors, c’est très bien d’écrire
des livres pour partager sa façon de penser avec les contemporains de son
époque et des générations suivantes mais pour cela, il aurait été intéressant d’adapter
l’histoire pour que le message soit compris d’une grande majorité et non que
par les professeurs de français. Je râle surtout car le message était très
intéressant. Nous avons vu sa philosophie au cours et je ne peux qu’être
impressionné par tant de liberté et d’audace de penser. De plus, lorsque je
cherche à trouver le sens caché des paroles, je suis très frustré de ne pas y
arriver et de louper le fruit de mes recherches. J’ai le sentiment d’avoir été
trompé par l’auteur et d’avoir été manipulé pendant toute l’histoire et ce,
deux fois de suite.
Pour terminer, j’aimerais parler des
personnages qui ont quand même un rôle très important dans ce roman.
Malheureusement, je ne me suis reconnu dans aucun des personnages et n’ai donc
pas pu relever la barre d’intérêt de l’histoire. Nous avons un total de
personnages principaux qui s’élève à trois et je n’avais donc pas l’embarras du
choix. J’ai essayé de m’identifier au seul personnage masculin de l’histoire qui
est pour moi un crétin, un lâche qui passe son temps à essayer de redorer son
blason que d’assumer. Je n’avais aucun point de caractère avec les deux femmes
ou plutôt, je n’ai pas vraiment cherché. Une est une pimbêche finie, une
superficielle qui mériterait de passer dans les Anges ; l’autre est une
qui s’assume pleinement et qui crache du venin dans ses paroles. Comment me
reconnaître, moi un simple homme lambda alors que les personnages représentent
des extrêmes ? Je me suis senti perdu avec ce bien étrange entourage et je
me suis donc senti exclu de leur réflexion. Ou peut-être, vu qu’ils ne
faisaient que parler, je ne voulais pas participer. C’est aussi possible cela.
En conclusion, je n’ai pas aimé ce
dernier livre de l’année et plains ceux qui devront le lire dans le cadre de
leurs cours.
Une
pièce de théâtre frôlant la mort par l’ennui
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