Nom du livre
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Auteur
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Teri Terry
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Editeur
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Année de parution
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2016
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Genre
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Science-fiction, Dystopie, Jeunesse
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Nombre de pages
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400 pages
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Synopsis
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2054.
Dans un Royaume-Uni paranoïaque, les délinquants de moins de 16 ans ont été
"réinitialisés" : souvenirs occultés et interdiction d'éprouver de
quelconques émotions négatives. Kyla ignore tout du crime pour lequel on a
effacé sa mémoire mais des cauchemars la mettent sur la voie…
Mon avis
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Avant de commencer la rédaction de
mon avis, j’aimerais remercier France Loisirs et Belgique Loisirs pour ce
nouveau partenariat. Ce livre m’avait été conseillé et c’est avec une certaine
hâte, une terrible envie de le lire, que j’ai accepté de le chroniquer. Depuis
quelques temps, je n’avais plus eu l’occasion de me plonger dans une dystopie
futuriste et en retrouver une m’a fait vivre un bon moment de lecture. Je vais
maintenant vous livrer les raisons qui m’ont fait aimer ce roman.
Tout d’abord, l’idée du thème
principal du roman est très originale et accroche immédiatement l’intérêt du
lecteur. Comme vous l’avez lu dans le résumé du roman, tous les jeunes
délinquants ont la mémoire effacée et ils doivent apprendre à nouveau à
grandir, vivre. Quand je lis un roman de ce genre, c’est dans le but de me
plonger dans un futur plus ou moins réaliste, pour partager l’idée de l’auteur
et découvrir un nouveau monde, plutôt les reliquats de notre société. Nous
remarquons facilement que le sujet du livre a été réfléchi, imaginé mais
également travaillé pour donner au lecteur l’illusion de la vérité. En même
temps que ce travail sur la force du thème, l’auteure a recherché à capter
l’intérêt du lecteur qui s’intéresse à cette idée, à cette imagination et va
vouloir en connaître plus. Au fur et à mesure que les pages vont tourner, nous
aurons envie de connaître plus cette punition pour les jeunes mais également de
découvrir les rouages de la politique anglaise du futur. Je pense que pour un
roman de dystopie, la recherche et l’accomplissement du thème est l’objet
principal, l’élément clé du livre. C’est un peu comme un Travail de Fin d’Etudes
ou un mémoire, l’étudiant aborde un sujet et dois l’expliquer et le démontrer
de manière claire dans son écrit. Un roman est un travail qui sert à partager
le point de vue de l’auteur avec le lecteur, le couvant dans une histoire des
plus agréables à lire. On doit tout nous expliquer pour qu’on croie au réalisme
de l’histoire, du moins en partie.
Ensuite, je vais vous parler des
personnages et de leurs interactions qui, pour moi, est un point qui mérite qu’on
s’y intéresse. Comme vous l’avez probablement deviné, dans ce roman, nous
découvrons en premier lieu Kyla, l’héroïne principale du premier tome de cette
saga. Nous la découvrons au moment où l’entièreté de ses souvenirs ont été
effacés par le gouvernement. Néanmoins, grâce aux descriptions de l’auteure,
que ce soit pour le personnage de Kyla ou les autres protagonistes du récit,
nous arrivons à cerner, visualiser la personne, Effacée ou non, et émettre un
avis d’appréciation. De plus, les interactions entre les différents personnages
sont fréquentes et permettent au héros d’ouvrir les yeux sur la vérité de leur
monde, des injustices perpétrées par le gouvernement mis en place. Dans la plupart
des histoires de ce genre, le héros découvre, seul ou accompagné d’un
personnage, l’injustice de leur monde. Ici, nous avons l’impression, par
moments, d’être en face d’élèves qui interrogent leur professeur, ce qui
renforce le pouvoir du thème principal sur le lecteur. Par d’autres moments, ces
enfants au cerveau en apprentissage, en découverte font preuve de réflexions ou
d’actions qui reflètent une maturité des plus extraordinaires pour leur âge.
Une des forces supplémentaires de ce roman, qui est aussi un élément qui
renforce notre attachement au personnage principal est que nous découvrons le
monde en même temps que Kyla. Nous partageons une certaine connexion, une
certaine envie de découvrir la vérité et chaque péripétie qu’elle vit est une
action que nous vivons à travers les mots de l’auteure.
Pour terminer sur un point qui
concerne plus l’auteure que l’histoire en elle-même et que vous avez sûrement
senti ou découvert à travers les deux premiers arguments, je vais développer
mon avis sur la plume de l’auteure. Un des points les plus importants est la
fluidité. Que ce soit dans un livre de dystopie ou dans un roman de tout autre
genre, ce point est primordial. Le lecteur ne doit pas buter sur le sens de
certaines phrases, de certains dialogues car il ne peut pas, ne doit pas être
coupé dans son élan. Le lecteur est comme un athlète qui participe à un 110
mètres haies. Une fois qu’il a son élan, il ne doit pas être bloqué sinon il ne
passera pas au-dessus de l’obstacle, par-dessus les mots de l’auteure pour se
plonger dans l’histoire. Mais pour arriver à cet élan, il faut du rythme.
Encore une des caractéristiques primordiales que je privilège prise en compte
et maîtriser par l’auteure. En fait, pour résumer, dans ce livre, nous sommes
des sprinteurs avalant les mots, vivant dans l’euphorie de ce moment de
lecture.
En conclusion, je vous recommande
cette lecture que j’ai trouvé sensationnelle mais est-ce simplement une
histoire ? Et si ce récit reflétait quelque chose de plus grand et de plus
percutant ? Et si cette histoire nous délivrait un message ? A vous
de le prendre ou non et que ce moment de lecture puisse vous être favorable.
Un
roman au thème percutant faisant courir le lecteur, accompagné de l’héroïne
principale, dans un dédale de péripéties
Tu as déjà lu
ce livre et tu aimerais partager ? Tu as envie de le lire et tu as
peut-être des questions à me poser ? Ou peut-être que tout simplement tu
veux faire plaisir. Laisse donc un commentaire.
Viens te le procurer sur :
- Belgique Loisirs (ici)
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