Nom du livre
|
La Sélection
|
Auteur
|
Kiera Cass
|
Editeur
|
Collection R
|
Année de parution
|
2012
|
Genre
|
Dystopie, Romance, Science-fiction
|
Nombre de pages
|
343 pages
|
Synopsis
|
Elles
sont trente-cinq jeunes filles : la Sélection s'annonce comme l'opportunité de
leur vie. L'unique chance pour elles de troquer un destin misérable contre un
monde de paillettes. L'unique occasion d'habiter dans un palais et de conquérir
le cœur du prince Maxon, l'héritier du trône. Mais pour America Singer, cette
sélection relève plutôt du cauchemar. Cela signifie renoncer à son amour
interdit avec Aspen, un soldat de la caste inférieure. Quitter sa famille.
Entrer dans une compétition sans merci. Vivre jour et nuit sous l'oeil des
caméras... Puis America rencontre le Prince. Et tous les plans qu'elle avait
échafaudés s'en trouvent bouleversés...
Mon avis
|
Dans le cadre du Thematik’challenge et sur
base d’une recommandation de la part de Lecture de Petite Plume, j’ai décidé de
lire le premier tome de cette saga littéraire que j’ai déjà aperçue sur
plusieurs blogs. J’avais quand même légèrement peur quand je l’ai commencé à
cause de la couverture qui dégage une impression très féminine.
Pour commencer, ce livre m’a plu
pour sa principale focalisation sur deux personnages : America et Maxon
Bien entendu, nous avons d’autres protagonistes qui participent à l’histoire
mais les deux cités sont retenus très facilement. Cette concentration sur cette
paire d’héros m’a amené à penser aux scénarios que j’écris avec des amis. Pour
tout vous dire, j’ai déjà participé à un jeu de rôles inspiré par ce roman et j’avais
très bien aimé l’idée. Ainsi, j’ai pu, à travers ce livre, découvrir la
véritable histoire et comparer avec le scénario que nous avons rédigé il y a
plusieurs mois. J’étais attentif à tous les détails et j’appréciais l’atmosphère
dégagée par le récit. Imaginez-vous, vous participé à des leçons de karaté
pendant quelques mois et vous adorez. Un jour, vous êtes convié à un tournoi
professionnel et vous voyez de grands champions s’affronter. Vous serez
impressionnés par leurs techniques, la fluidité de leurs mouvements et leur
concentration. Vous allez les accompagner du regard dans chaque mouvement,
chaque geste, chaque parade et vous allez vous extasier devant ce spectacle,
qui, pour vous, est de toute beauté. J’étais, comme ce karatéka, extasié devant
les lignes de ce livre mais à votre grand dam, je n’avais pas la bouche ouverte !
Cependant, je trouvais que le récit
était fort prévisible, de trop à mon goût. Je ne m’en suis pas plain durant la
lecture du récit car je trouvais cela plus facile pour suivre l’intrigue dans
le bus. En effet, pas facile de lire dans les transports en commun ou dans un
lieu public où les étudiants crient à tout va (non, pas un café). Cette
prévisibilité n’était donc pas totalement un inconvénient, il y a un peu de
positif. Maintenant, je dois avouer que cela ne m’a pas totalement plus car
nous ressentons un sentiment de déjà-vu, de déjà-lu. Quand un livre présente
une intrigue dans laquelle nous sommes embarqués et que nous pouvons dévoiler
ce qui va arriver, j’en parle souvent sous la forme d’engrenages dans lesquels
nous sommes pris et que nous ne pouvons pas nous défaire à cette force
mécanique. Ici, c’est tout le contraire, nous ne sommes pas pris dans ce
réseau, nous ne faisons que l’observer comme un horloger. Nous savons que ce
récit n’a aucun secret pour nous et cela est quand même dommage. Nous ne
pouvons pas être étonnés et je trouve que l’étonnement est un point important
dans le cadre d’un récit. Maintenant, je relativise, ce n’était que le premier
tome et les suivants m’impressionneront peut-être plus.
Pour terminer, sur une note
positive, j’ai très apprécié le complexe d’ajouter de la romance dans un récit
dystopique. Les autres romans de ce genre, en ont, sous la forme d’un couple ou
d’un triangle amoureux. En plus de cela, nous trouvons également l’esprit de la
compétition et les enjeux politiques dans ce roman. Cette partie, comparée à
celle de l’intrigue, m’a vraiment impressionné et je me suis délecté des
détails. Cette différence permet au livre de se détacher partiellement des
autres récits de ce genre, de lui donner un aspect différent et non qu’il soit
un simple clonage d’un autre. Pour continuer, l’auteure a décidé de féminiser
un peu plus ce roman qui rend un résultat encore plus exceptionnel et plus dur
à apprécier de la part d’un garçon. La romance est en effet plus souvent
laissée aux yeux des lectrices que ceux des hommes. Ici, Kiera Cass a su allier
le rose avec la dystopie et je trouve le résultat vraiment intéressant à
analyser. Bien joué.
En conclusion, j’ai bien apprécié de
livre qui compte pour mon challenge du mois de janvier.
Un
roman dystopique vous envoyant sur les chemins de l’amour et de la compétion
Tu as déjà lu
ce livre et tu aimerais partager ? Tu as envie de le lire et tu as
peut-être des questions à me poser ? Ou peut-être que tout simplement tu
veux faire plaisir. Laisse donc un commentaire.
Oui, je comprends ton avis. C'est vrai que le scénario est fort stéréotypé mais je ne m'en suis pas formalisé. Je peux comprendre alors que tu n'aies pas aimé la lecture de ces romans. Moi, c'est "50 nuances de Grey" que je n'ai pas aimé, pour les mêmes raisons que toi, plus une écriture à laisser désirer
RépondreSupprimer