Nom du livre
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La saga des sorcières (1) : le lien maléfique
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Auteur
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Anne Rice
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Editeur
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Pocket
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Année de parution
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2012
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Genre
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Horreur, Fantasy
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Nombre de pages
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985 pages
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Synopsis
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Sous
le porche d'une vieille demeure de La Nouvelle-Orléans, une femme se balance
dans un rocking-chair : Deirdre Mayfair est devenue folle depuis qu'on lui a
retiré sa fille Rowan. Un homme observe Deirdre, comme d'autres avant lui ont
secrètement surveillé la famille Mayfair. De génération en génération, les
femmes du clan se transmettent leurs maléfiques pouvoirs.
Mon avis
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Je tiens avant toute chose de remercier ma
meilleure amie de m’avoir conseillé ce pavé en me le rappelant assez
régulièrement. Après deux ans, j’ai finalement décidé de le lire et j’ai été
impressionné par le talent d’Anne Rice. Je l’écouterai donc un peu plus
souvent. Ce livre, sur Amazon est très discuté, les avis vont de médiocres à
chef d’œuvre mais quel est le mien ? Je vous laisse, maintenant, découvrir
ma chronique.
Tout d’abord, nous avons une
histoire qui, on peut le dire, est démontrée. Une fois n’est pas coutume, j’ai
délaissé mon action pour goûteur à la lenteur de ce type de récit. En effet,
lorsque l’on veut prouver la teneur de ses propos, cela prend plus de temps.
Ainsi, nous étions embarqués pour un récit dont le nombre de pages étaient
assez conséquent. Lorsque l’on démontre, il n’y pas d’action et nous nous
retrouvons sur un rythme plus lent sur le point de vue des péripéties (mais
assez rapide sur l’intellectuel). En temps normal, j’aurais vu cela dans un
récit et je l’aurais directement laissé sur le côté mais ce roman présentait
quelque chose de plus dans sa démonstration. Elle était accordée sur le même
rythme que l’histoire. Ainsi, le récit était la découverte d’une famille riche
aux pouvoirs surnaturels et les preuves apportées étaient mystérieuses et riche
historiquement. Dès lors, ce récit plus lent est acceptable et nous pouvons,
pour une fois, délaisser notre action chérie. Dans les autres livres, nous
avons soit une histoire qui n’est pas accordée sur nos goûts personnels et la
démonstration ne l’est pas. Soit, nous accrochons à l’histoire mais la
démonstration joue des notes différentes. Dans les deux cas, nous ne pouvons
apprécier le livre. L’auteure, fine de la plume, a su nous raconter et nous
démontrer une histoire en même temps, elle n’a pas favorisé l’un ou l’autre.
Ensuite, nous avons plusieurs
histoires imbriquées dans une autre. En effet, nous avons l’histoire principale
avec Rowan mais nous avons une description de son passé qui prend énormément de
pages également. Cela fait bien entendu partie de la démonstration et on
pourrait croire que j’écris deux arguments sur le même point mais cela est
faux. Dans le premier argument, je traitais de la démonstration qui était faite
à partir de son passé mais là, je parle de l’histoire de ce passé décrit par le
talent d’Anne Rice. Chaque aïeul est présenté avec des anecdotes qui permettent
de le cerner mais également de mieux connaître sa descendance. Nous sommes pris
dans un engrenage généalogique dans lequel nous nous amusons à tracer l’arbre
familial aux mille branches feuillues. Outre ce petite jeu que l’on se donne,
nous apprécions la découverte de chaque personnage même si, dans le présent,
ils ne jouent pas de rôles très importants, voire quasiment inexistants. Chaque
personne incarne, en fait, une histoire qui est elle-même imbriquée dans l’histoire
familiale de la famille. C’est un peu comme les poupées russes. A chaque
descendance, la fille a, en elle, une poupée de plus et chaque génération
augmente cette construction d’une poupée englobant toutes les autres et ce
récit fait que nous ouvrons chacune d’entre elles pour observer le trésor qui
se cache dedans, un trésor empoisonné ou merveilleux. Nous ne le savons point
mais nous prenons le risque de le déterrer.
Pour terminer, avec ce livre, nous
entrons dans du fantastique et non du bit-lit, genre littéraire avec des héros
surnaturels (vampires, loups garous…) destiné aux femmes. Je n’attaque pas ce
genre, je le trouve assez intéressant mais parfois, on aime lire quelque chose
de plus sombre, de plus maléfique où l’amour ne règne pas en maître. C’est ce
que nous avons avec ce récit. Anne Rice met en scène des sorcières et des
esprits ainsi qu’une relation amoureuse entre deux personnages mais sans entrer
dans les critères de la bit-lit. Nous pouvons plonger dans le gouffre ténébreux
du genre fantastique, nous pouvons apprécier d’avoir cette peur qui monte en
nous, qui naît dans nos entrailles. Nous pouvons apprécier les éléments maléfiques
de l’histoire car nous savons que ce roman est diabolique contrairement au
bit-lit.
En conclusion, j’ai aimé ce premier
tome qui était quand même assez long et je pense que je terminerai la saga
directement, ne prenant pas le second car pour moi, je risque de perdre cette
magie si je lis le second tome.
Un
roman diabolique vous plongeant dans les historiques feux de l’Enfer
Tu as déjà lu
ce livre et tu aimerais partager ? Tu as envie de le lire et tu as
peut-être des questions à me poser ? Ou peut-être que tout simplement tu
veux faire plaisir. Laisse donc un commentaire.
Ouiiiiii, c'est grâce à moi !!!!! Tu vois, je te l'avais bien dit : ce livre, sans mauvais jeux de mots, est fantastique. Même si moi, contrairement à toi, j'ai dévoré les trois tomes en peux de temps tellement j'ai adoré son écriture et cette histoire :D
RépondreSupprimerPas ma faute si j'ai un monstrueux TFE et des textes à écrire pendant ma lecture :3 Mais ce livre était bien :) Fallait que je le lise après tout ce temps ;)
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