Nom du livre
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Auteur
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Thierry Poncet
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Editeur
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Taurnada
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Année de parution
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2016
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Genre
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Aventure
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Nombre de pages
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218 pages
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Synopsis
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Des
tronçonneuses et de l'alcool. Voilà ce que vend l'aventurier Haig, sur sa
péniche la Marie-Barjo, à travers la jungle, dans le Cambodge tout juste libéré
de la guerre, depuis le fleuve Mékong jusqu'au pied des mystérieux Monts
Rouges. Mais quel est cet être qui semble répandre la mort devant lui ? Qui est
cette Espagnole trop sexy pour ce far-west des camps forestiers cambodgiens ?
Pourquoi a-t-elle absolument voulu le suivre ?
Mon avis
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Après quelques jours de sa sortie officielle,
j’ai l’immense privilège de vous délivrer un avis sur ce livre d’aventure de
Thierry Poncet. Lorsque Taurnada m’a proposé de lire ce livre et après la
lecture du résumé, je ne pouvais refuser. Quel lecteur serait assez fou pour
refuser une aventure à travers la forêt du Cambodge ? J’ai pris mon
sac-à-dos et ma boussole et je me suis lancé dans l’aventure de ce roman et de sa
chronique.
Tout d’abord, ce que j’adore
fortement dans les romans d’aventure, c’est de pouvoir voyager dans des
endroits reculés mais tellement épatants. Les grandes villes, la civilisation,
Internet … tout disparaît dès que l’on ouvre les premières pages et que nous
sommes happés sur le Marie-Barjo de notre ami Haig. En tant qu’Européen, nous
ne pouvons qu’être impressionnés par la forêt luxuriante aux arbres qui s’étendent
jusqu’à l’horizon, les fleuves délimités par du béton coulé de nos mains, les hameaux
de cabanes. Nous voyons un paysage qui n’est pas encore détruit entièrement par
l’Homme, un endroit dans lequel Mère Nature survit encore. J’étais comme un
petit enfant que l’on emmène pour la première fois dans une fête foraine. Sauf
que là, je ne m’extasiais pas devant les différents manèges et les ampoules de
couleur mais bien devant un pays d’Asie méconnu et qu’on ne visitera probablement
pas durant notre vie. Même si nous allons le visiter, nous logerons dans un
hôtel et n’irons jamais au cœur même de cette jungle à vivre des aventures
dangereuses. Ce livre m’a donc permis de visiter, de voyager et, je peux le
dire, de redécouvrir la nature, le naturel, la Terre avant qu’on la modèle à
notre image. Je pense que, dans un roman d’aventure, c’est essentiel de se
sentir dans un autre endroit méconnu, sauvage, dangereux pour pouvoir nous
habiller en Indiana Jones des temps modernes.
Ensuite, j’ai apprécié les
personnages et leur caractère. Je parle aussi bien des compagnons de la péniche
que ceux qui sont secondaires et qui jouent un rôle assez court dans l’histoire.
Tout d’abord, nous pouvons voir l’effet du capitalisme et du marketing à l’état
brut et l’effet que cela donne aux nations asiatiques. Je pense que c’est assez
intéressant d’analyser cela car de cette
manière, nous pouvons analyser un peu l’inhumanité des grandes multinationales.
Les populations sont pauvres, mal éduquées et on les habille de casquettes Marlboro
et de t-shirts Carlsberg avant de leur donner une éducation correct. Bon, je
vais m’arrêter là car je fais du hors-propos et vais me focaliser un peu plus sur
les personnages. Nous avons donc des protagonistes avides de billets verts et
qui ont une soif d’argent plus grande qu’en Europe. Puis, la quasi-totalité des
personnages sont décalés par rapport aux critères de notre société mentalement
(et parfois physiquement) parlant. Je ne vais pas vous donner d’exemple du
livre pour ne pas en dévoiler un morceau mais imaginez-vous toute une
basse-cour de poules. Des centaines et des centaines de poules. Vous y êtes ?
Alors maintenant, imaginez que parmi ces poules, vous mettez un zèbre. Cela va
faire tâche, les poules le regarderont bizarrement (si elles avaient un plus
gros cerveau) et c’est ce qui se passe dans ce livre. Nous n’arrêtons pas de
rencontrer des zèbres qui nous sont inconnus dans nos contrées et qui ne nous
ressemblent pas dans nos mœurs et cela est juste magnifique !
Pour terminer, il y a plusieurs
émotions qui traversent ce roman et pour lesquels le lecteur est invité à les
partager avec les héros. J’ai bien aimé ce mélange de sentiments à travers le
récit qui changeait un peu la couleur des lignes. En effet, si une émotion
avait une couleur qui lui était attachée, je pense que ce récit deviendrait bien
vite coloré. Nous passons de la tristesse au rire en passant par le sérieux et
la méfiance. Les sentiments sont vraiment imbriqués l’un dans l’autre par des
liens forts, indescriptibles qui permettent ainsi au lecteur de faire la
passerelle entre les deux sans se casser la figure. De plus, en arrière-plan,
nous avons toujours ce sentiment que nous, lecteurs, sommes des aventuriers qui
partent dans une quête dangereuse et les autres émotions découlent de ce sentiment,
de cette quête. C’est un peu comme être amoureux. Nous avons en permanence la
sensation d’être amoureux, d’aimer quelqu’un et à cause de cela, nous pouvons
passer par plusieurs autres émotions telles que la tristesse quand cette
personne est malade ou qu’elle dit quelque parole déplaisante sur nous, heureux
quand on est avec elle et qu’on lui parle mais également méfiant lorsque l’on
se doute de quelque chose.
En conclusion, j’ai aimé voyagé sur
la Marie-Barjo aux côtés d’Haig et de son équipage et je vous recommande ce voyage qu’aucune
agence de voyage ne propose.
Un
livre nous emmenant
au cœur de la forêt cambodgienne et de ses dangers
Tu as déjà lu
ce livre et tu
aimerais partager ? Tu as envie de le lire et tu as peut-être des
questions à me poser ? Ou peut-être que tout simplement tu veux faire
plaisir. Laisse donc un commentaire.
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