samedi 15 août 2015

Voyage astral (1) : Premier souffle

Nom du livre
Auteur
Editeur
Amazon
Année de parution
2015
Genre
Fantastique, Thriller
Nombre de pages
126 pages

Synopsis

            Nouvelle-Orléans, Louisiane - 2014

Solario et Sandro, jumeaux de 30 ans, sont les experts en arts-martiaux, les plus doués de leur génération.

Solario est professeur d’arts martiaux depuis une dizaine d’années.
Son frère Sandro, lui est boxeur professionnel et il doit prochainement intégrer la plus grande organisation de combat du monde.
Pour bien se préparer, il va solliciter l’aide de son frère.

Mais rattrapé par des affaires de combats truqués avec un réseau mafieux, Sandro va entrainer son frère dans sa descente aux enfers.

Laissés pour mort, Solario en ressortira paraplégique et Sandro en état de mort cérébrale.
Venu pour finir le travail, Solario est de nouveau pris pour cible par cette organisation

Alors que tout semble perdu, Solario ne doit son salut qu'à une aide surnaturelle.

C'est en effet à l'article de la mort qu'il découvre qu'il est l'héritier d'une puissante famille vaudou !

Réussira-t-il à assouvir son désir de vengeance ?

Mon avis

             Je tiens remercier ce jeune auteur pour l’envoi de son livre qui participe au concours Kindle 2015. Il est venu me contacter et m’a proposé de lire son bouquin et d’ensuite de le chroniquer. Voici donc l’heure de la chronique et vous découvrirez ce que je pense de ce livre. Mon avis sera-t-il aussi alléchant que le résumé ? A vous de voir. En tout cas, je vous préviens, il y a quelques détails, quelques erreurs de débutants dans ce livre mais je reste assez tolérant.

            Tout d’abord, l’idée du roman est assez – très – originale et divertissante. En effet, l’idée d’une vengeance dans un cadre fantastique est une idée peu commune dans la littérature mais tellement passionnante. Nous avons le mélange de deux genres littéraires, l’action (et dans ce cas, comme dans les films, la vengeance) et le fantastique, qui promet quelque chose de plus spectaculaire, de plus grandiose. L’idée est la charpente d’un roman. Sans idée, on ne sait pas écrire et si cette idée est inintéressante pour le lecteur, ce dernier n’aimera pas le roman. L’idée m’a plu. La première réflexion que je me suis faite était sur cette idée assez intéressante. Nous n’avons pas un réveil du fantastique dès le début, nous avons d’abord de l’action avec des scènes dignes d’un film hollywoodien et puis, quand ce grand malheur est passé mais que le danger est encore présent, nous découvrons cette graine du fantastique planter ses racines parmi celles de l’action. Le fruit de ces deux arbres est un fruit rempli d’originalité, d’action et d’émerveillement. L’auteur n’a pas voulu prendre une idée complexe qui prend assez facilement la tête aux lecteurs et surtout à moi qui rejette la complexité d’un roman, sa difficulté à lire. L’écrivain a pris une idée simple mais divertissante. Il n’y a pas besoin de rajouter des garnitures alors que la nappe suffit et cette nappe est merveilleuse. Une idée plus complexe aurait fait perdre un peu le fil de l’histoire à quelques lecteurs. En fait, pour mieux illustrer, le roman est une fraise au chocolat. C’est tellement simple à faire. Prendre une fraise et la tremper dans du chocolat fondu. Simple mais savoureux. Un peu comme ce livre, l’idée est simple mais divertissante. Il n’y a nul besoin de creuser le sol alors qu’on a déjà trouvé un trésor.
            Cependant, nous n’avons pas assez de détails pour assouvir notre curiosité génétiquement grande. Une idée qui accroche le lecteur, contrairement à une idée plus barbante, demande à assouvir son lecteur de dizaines de questions et ce roman, malheureusement, nous laisse mourir de soif. Les détails sont toujours quelque chose, une notion que les auteurs ont parfois dur  gérer car un lecteur n’en est pas un autre. Ayant lu beaucoup de livre, cela m’a rendu très curieux et j’aurais apprécié plus de détails. Un lecteur du dimanche n’aurait pas demandé plus de détails, un non-passionné du genre non plus mais le lecteur qui est accroché par le roman en veut plus, toujours plus. Il y’avait moyen de créer plus de suspense, de nous donner plus d’éléments à considérer, de nous donner à boire. Ce livre n’est pas assez exploité mais je comprends également l’auteur. C’est son premier roman et il n’osait peut-être pas donner trop de détails ou peut-être qu’il n’avait pas pensé à ces curiosités, ces richesses de lecteurs. Trop de détails tuent le livre et pas assez rendent une lecture incomplète. C’est un peu comme un examen, si vous écrivez un pavé pour une question, vous n’aurez pas le temps de répondre aux suivantes mais si vous écrivez une réponse brève, vous n’aurez pas tous les éléments mais un début de réponse à toutes les questions. Soit on pénètre une histoire, soit on est superficiel et il faut être dans la fourchette du juste milieu. Pour moi, Cyril Capgras a écrit de manière assez superficielle, ne prenant pas le risque de s’enfoncer.
            Mais, voici le dernier argument de cette chronique. Malgré la superficialité du roman, nous avons un style d’écriture très fluide et rapide. Ce manque de détails n’a pas qu’un côté négatif mais aussi positif. Et encore ! Ce n’est pas toujours le cas ! N’ayant pas les obstacles des détails, l’auteur peut écrire comme bon lui semble. Notre conducteur de métro décide de nous embarquer dans le convoi de son écriture rapide, aux tournants à pleine vitesse et aux freinages impressionnants. Cette vitesse à une double face. Nous avons la première qui est une face ivre de vitesse, une face casse-cou qui nous emmène dans ce métro, ce roman au risque de ne pas apprécier et de se casser le visage au sol et nous avons notre face réticente qui trouve que cette écriture en est une dangereuse et que nous ne devons pas nous embarquer dans ce convoi souterrain. Je suis ivre de vitesse, je déteste les lents au volant (je ne conduis pas, je ne suis que passager) mais parfois, le style de l’auteur allait trop vite, il doit laisser nous reprendre une respiration de temps en temps. Je ne parle pas d’un souffle complet, juste d’une respiration.

            En conclusion, malgré quelques réticences, j’ai assez apprécié la lecture de ce livre et attends de voir si un second tome est en cours d’écriture ou non.

Petite note pour l’auteur

Notre lecture est entravée par quelques fautes d’orthographe et de grammaire. Pensez à vous relire toujours et demander l’avis d’un bêta-lecteur ou d’un membre de votre famille qui est assez bon point de vue orthographe et grammaire. Les lecteurs apprécient un travail complètement terminé.



Un livre à l’idée originale vous envoyant dans un métro rapide rendant les détails flous




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