Gone (1)

Nom du livre	Gone
Auteur	Michael Grant
Editeur	Pocket Jeunesse
Année de parution	2009
Genre	Science-fiction, Fantastique, Jeunesse, Dystopie
Nombre de pages	585 pages

Synopsis

            IMAGINEZ...En plein cours d'histoire, ils sont en train de prendre des notes quand tout à coup... plus de professeur ! Affolés, ils sortent de classe et se rendent compte qu'il n'y a plus aucun adulte. Comme s'ils étaient évaporés. En fait, tous les êtres humains de plus de 15 ans ont disparu. Plus incroyable encore, ceux qui restent développent des super-pouvoirs mais ils ne parviennent pas encore à les maîtriser... Cette aventure extraordinaire est arrivée à Sam, 14 ans, et tous les enfants de la petite ville californienne de Perdido. Passé la première période d'euphorie, les enfants doivent maintenant s'organiser pour survivre. Qui va s'occuper des bébés et des malades ? Comment trouver de la nourriture ? Autant de questions vitales à résoudre en urgence ! Sam devient malgré lui l'un des responsables de l'organisation mais, bien vite, il va devoir affronter d'autres chefs de bandes, aux idées beaucoup plus sombres...

Mon avis

             Qui n’a jamais eu l’idée d’un monde sans adulte ? J’ai été un enfant et j’ai déjà voulu vivre dans un monde gouverné par les enfants. C’est une idée qui mérite la peine d’apparaître dans un roman et pourquoi pas y ajouter certains pouvoirs à certains enfants ? De cette manière, vous obtiendrez « Gone ». Un livre qui m’a bien plus. Dans les lignes qui vont suivre, je vais vous donner mon avis composé de trois arguments sur mon appréciation du livre. Il y aura aussi une petite nouveauté. A la fin de l’article, j’attribuerai une note imagée.

            Tout d’abord, l’idée est très bien exploitée. Nous sommes d’accord pour dire que l’idée est originale et que je ne peux pas employer cet argument pour chaque livre sinon cela serait du copier/coller. Bon nombres d’idées sont originales mais moins sont bien exploitées. L’idée est de créer un monde sans adulte d’où la disparition de ceux-ci. Mais l’histoire serait totalement inintéressante si nous n’avions aucun problème, si les jeunes n’avaient aucun problème à gérer, s’ils ne devaient pas s’organiser. Puis, rajoutons quelques pouvoirs et un début d’anarchie, c’est tellement bien. Je vais vous donner un autre exemple pour vous illustrer ce que je veux dire. Imaginons un fermier qui cultive un champ de blé. Il y’a certains fermiers qui ne vont vendre que le blé, d’autres, vont exploiter ce blé pour en faire de la farine et puis du pain. Ils vont aussi en faire d’autres aliments où le blé fait partie des ingrédients. Ainsi, son blé transformé vaudra plus cher que son blé brut. C’est un peu ce qui se passe avec le livre. Si l’idée n’était pas exploitée, nous aurions une histoire minimale, un bénéfice de loisirs minimal tandis que si l’idée est bel et bien exploitée de diverses manières, nous touchons un plus grand public, notre bénéfice de loisirs augmente et donc la qualité de l’histoire augmente également. C’est ainsi que notre bon vieux fermier à transformer une idée en une histoire des plus sympathiques à lire.

            Ensuite, après un argument des plus longs, je voudrais aussi dire que ce roman mélange énormément de sentiments qui plairont aux lecteurs : suspense, action, mystère et romance. De par sa définition, le suspense est un sentiment angoissant qui nous donne envie de connaître le fin mot de l’histoire et pour cela, nous devons tourner page après page et vu que toutes les phrases sont tournées dans le but de nous donner un effet de suspense, cela nous donne encore plus envie de connaître ce dernier mot, cette dernière action. Ah, de l’action, il y’en a beaucoup dans l’histoire. C’est une des caractéristiques du roman jeunesse, faire place à de l’action mais également de l’âge des protagonistes : des enfants âgés de moins de 15 ans. Rappelez-vous ou regardez-vous (tout dépend l’âge que vous avez). A cet âge, jusqu’à 12/13 ans, je jouais terriblement dehors à des jeux d’action. Je m’imaginais agent secret terriblement riche et séduisant qui devait arrêter les missions des « méchants ». Je jouais au James Bond. A cet âge, nous avions besoin d’action et c’est dans la mentalité des personnages que ce roman en contient également. J’ai également parlé des mystères qui rejoignent un peu le suspense. Nous nous demandons ce qui va arriver après, on se demande comment les héros vont savoir survivre, comment ils vont aider les autres, ce qui se passe à l’âge de 15 ans. Et bien entendu, nous avons un peu de romance pour qu’on s’attache aux personnages. Cela va de soi et est une pratique utilisée dans la majorité des livres que j’ai lu jusqu’à présent.

            Troisièmement, malgré que ce roman soit pour les jeunes, l’auteur a décidé quand même de faire mourir certains personnages de l’histoire, ce que je trouve tout à fait normal. Des jeunes adolescents ne peuvent pas sauver toute une ville d’enfants sans perte. Nous avons un certain réalisme de la situation décrite dans le livre. Les personnages ont un sentiment d’euphorie, de liberté quand les adultes disparaissent. Puis, ils remarquent qu’ils sont seuls et qu’ils doivent quand même se gérer durablement, pendant une durée indéterminée. Pendant ce temps, de jeunes enfants ont eu leur maison en feu, des bébés étaient dans leur lit. Nous pouvons applaudir l’auteur pour avoir écrit une histoire dont les conséquences sont bien loin de la bienséance et dont il nous fait partager la vision. Cela libère des sentiments au plus profond du lecteur.

            En conclusion, j’ai adoré lire ce roman de 585 pages que je recommande aux adolescents et pourquoi pas aux adultes. Et vous ? Comment avez-vous imaginé un monde sans adulte ? Personnellement, quand j’étais jeune, je n’avais vu que le positif et ce roman me permet de voir le noir d’une telle pensée.

Un roman dystopique à l’idée connue des enfants. Une idée exploitée jusque dans les moindres détails et aux conséquences envisagées par l’auteur qui nous déverse un flot de sentiments à travers les lignes du livre.

Tu as déjà lu ce livre et tu aimerais partager ? Tu as envie de le lire et tu as peut-être des questions à me poser ? Ou peut-être que tout simplement tu veux faire plaisir. Laisse donc un commentaire.