Nom du livre
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Candide
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Auteur
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Voltaire
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Editeur
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Librio
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Année de parution
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2012
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Genre
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Philosophique, documents, littérature française
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Nombre de pages
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98 pages
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Synopsis
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Chassé
du château de son enfance, son " paradis terrestre ", le malheureux
Candide est entraîné malgré lui dans une succession d'aventures calamiteuses.
Il assiste ainsi à la mort de son rêve, celui d'un monde parfait. L'humanité
tout entière serait-elle donc foncièrement mauvaise ? Candide s'étonne,
s'offusque, se lamente... Perdant sa naïveté et son " optimisme ",
peu à peu il se résigne. La verve et l'ironie voltairiennes se conjuguent à
merveille dans un conte à la fois grave et cocasse, qui soulève des questions
philosophiques fondamentales sous des airs de légèreté.
Mon avis
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« Candide », je me le rappelle,
était un roman que ma professeure de français d’il y a deux ans adorait. J’aurais
dû renifler l’arnaque à partir de ce moment-là. Cela fait plus d’un an que j’ai
lu le roman mais pas à une ni deux ni trois reprises mais quatre ! Je peux
vous dire que je connaissais l’histoire dans ces moindres détails et que je n’ai
eu aucune honte à reprendre les propos de ma professeure devant les autres. Je
me sentais tellement fier de connaître l’histoire mieux qu’elle mais je me
rappelle que mon poignet a souffert de l’analyse. Un roman que j’ai détesté.
Tout d’abord, je dois l’accorder,
après une analyse complète de l’œuvre, nous apprenons plusieurs éléments de l’époque
et du point de vue de l’auteur. Voltaire a eu une éducation jésuite mais
rebelle comme il est, il va tourner l’Eglise en ridicule. Grâce à cet œuvre,
nous assistons à un cours d’histoire prenant la forme de plusieurs genres
littéraires. Nous passons du conte de fées au conte philosophique en passant
par divers types de romans et le récit de voyage. Pour aider de futurs
lecteurs, il faut savoir que l’Europe de l’époque est dans les plus grandes
guerres de territoires (quel rôle jouissif d’être le prof). Elle possède une
économie plus prospère est l’Eglise joue encore de ses coudes et écrase le
peuple de ses talons. Le but de livre est de prévenir la population de l’époque
des injustices du monde : domination de l’Eglise, esclavage des nègres … Si vous prenez le temps d’analyser ce
mini-roman ou si vous me demandez l’analyse que j’ai eue en classe, vous
apprendrez beaucoup et ce de manière moins chiante qu’en cours … enfin,
peut-être pas ce point.
Malheureusement, ce livre dégoûte
les jeunes de la lecture. J’ai observé le comportement de mes camarades durant
l’analyse et la lecture de passages en classe et … comment voulez-vous donner
envie aux jeunes de lire chez eux ? Chère amie l’éducation, si vous voulez
nous apprendre la situation de l’époque, veuillez donner ces tâches au cours d’histoire
mais laisser le cours de français à son aise. Dans ma classe de cette année,
sur seize élèves, nous étions trois à lire de temps en temps. J’étais un grand
lecteur et les deux autres étaient des lecteurs à temps très partiel. Sur ma
classe d’avant, nous n’étions pas beaucoup à lire non plus mais pourquoi s’étonnons-nous ?
Nous avons Internet et les jeux-vidéos qui donnent un bon coup dans ce
phénomène de désintérêt de la lecture et puis, nous avons les livres comme « Candide »
qui gâchent toute envie aux jeunes de s’intéresser de plus près à la lecture.
Son livre a eu son temps et il est temps de changer les lectures scolaires et
de revoir les priorités de l’éducation.
Pour terminer, bien entendu sur une
note négative, le livre en fait de trop. Je félicite les romans qui ont
péripétie sur péripétie mais là, c’est de trop et il manque un liant. Prenons
la recette d’une mousse au chocolat. Je prends cet exemple car je me rappelle
qu’une fois mon cousin en avait fait et c’était tout bonnement raté. Donc, dans
la mousse au chocolat, il faut des œufs, on est d’accord ? C’est un peu
comme dans un livre où il faut de l’action. Sauf que voilà, selon la dose des
autres ingrédients, on met plus ou moins d’œufs. Selon le nombre de pages et
les personnages, on met plus ou moins d’action. Mon cousin avait mis 12 œufs et
la mousse est devenue trop lourde. L’auteur a mis trop d’action et la lecture s’est
trouvée tout bonnement pénible. S’il n’avait mis que deux œufs, la mousse n’aurait
pas non plus été bonne. S’il n’avait pas mis assez d’action, ce livre aurait servi
de papier toilette aux paysans de l’époque. L’action doit être justement dosée,
comme les œufs et c’est sur cet argument culinaire que je vous laisse mijoter.
En conclusion chers amis, je ne vous
recommande pas ce livre qui est tout bonnement un roman gâchant le goût de la
lecture à nos jeunes papilles.
Un
conte philosophique vous emportant dans une marée d’œufs et de dégoût
Quizz sur "Candide" (j'ai eu 11/12)
Tu as déjà lu
ce livre et tu aimerais partager ? Tu as envie de le lire et tu as
peut-être des questions à me poser ? Ou peut-être que tout simplement tu
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