mardi 14 juillet 2015

Candide

Nom du livre
Candide
Auteur
Voltaire
Editeur
Librio
Année de parution
2012
Genre
Philosophique, documents, littérature française
Nombre de pages
98 pages

Synopsis

            Chassé du château de son enfance, son " paradis terrestre ", le malheureux Candide est entraîné malgré lui dans une succession d'aventures calamiteuses. Il assiste ainsi à la mort de son rêve, celui d'un monde parfait. L'humanité tout entière serait-elle donc foncièrement mauvaise ? Candide s'étonne, s'offusque, se lamente... Perdant sa naïveté et son " optimisme ", peu à peu il se résigne. La verve et l'ironie voltairiennes se conjuguent à merveille dans un conte à la fois grave et cocasse, qui soulève des questions philosophiques fondamentales sous des airs de légèreté.

Mon avis

             « Candide », je me le rappelle, était un roman que ma professeure de français d’il y a deux ans adorait. J’aurais dû renifler l’arnaque à partir de ce moment-là. Cela fait plus d’un an que j’ai lu le roman mais pas à une ni deux ni trois reprises mais quatre ! Je peux vous dire que je connaissais l’histoire dans ces moindres détails et que je n’ai eu aucune honte à reprendre les propos de ma professeure devant les autres. Je me sentais tellement fier de connaître l’histoire mieux qu’elle mais je me rappelle que mon poignet a souffert de l’analyse. Un roman que j’ai détesté.

            Tout d’abord, je dois l’accorder, après une analyse complète de l’œuvre, nous apprenons plusieurs éléments de l’époque et du point de vue de l’auteur. Voltaire a eu une éducation jésuite mais rebelle comme il est, il va tourner l’Eglise en ridicule. Grâce à cet œuvre, nous assistons à un cours d’histoire prenant la forme de plusieurs genres littéraires. Nous passons du conte de fées au conte philosophique en passant par divers types de romans et le récit de voyage. Pour aider de futurs lecteurs, il faut savoir que l’Europe de l’époque est dans les plus grandes guerres de territoires (quel rôle jouissif d’être le prof). Elle possède une économie plus prospère est l’Eglise joue encore de ses coudes et écrase le peuple de ses talons. Le but de livre est de prévenir la population de l’époque des injustices du monde : domination de l’Eglise, esclavage des nègres …  Si vous prenez le temps d’analyser ce mini-roman ou si vous me demandez l’analyse que j’ai eue en classe, vous apprendrez beaucoup et ce de manière moins chiante qu’en cours … enfin, peut-être pas ce point.
            Malheureusement, ce livre dégoûte les jeunes de la lecture. J’ai observé le comportement de mes camarades durant l’analyse et la lecture de passages en classe et … comment voulez-vous donner envie aux jeunes de lire chez eux ? Chère amie l’éducation, si vous voulez nous apprendre la situation de l’époque, veuillez donner ces tâches au cours d’histoire mais laisser le cours de français à son aise. Dans ma classe de cette année, sur seize élèves, nous étions trois à lire de temps en temps. J’étais un grand lecteur et les deux autres étaient des lecteurs à temps très partiel. Sur ma classe d’avant, nous n’étions pas beaucoup à lire non plus mais pourquoi s’étonnons-nous ? Nous avons Internet et les jeux-vidéos qui donnent un bon coup dans ce phénomène de désintérêt de la lecture et puis, nous avons les livres comme « Candide » qui gâchent toute envie aux jeunes de s’intéresser de plus près à la lecture. Son livre a eu son temps et il est temps de changer les lectures scolaires et de revoir les priorités de l’éducation.
            Pour terminer, bien entendu sur une note négative, le livre en fait de trop. Je félicite les romans qui ont péripétie sur péripétie mais là, c’est de trop et il manque un liant. Prenons la recette d’une mousse au chocolat. Je prends cet exemple car je me rappelle qu’une fois mon cousin en avait fait et c’était tout bonnement raté. Donc, dans la mousse au chocolat, il faut des œufs, on est d’accord ? C’est un peu comme dans un livre où il faut de l’action. Sauf que voilà, selon la dose des autres ingrédients, on met plus ou moins d’œufs. Selon le nombre de pages et les personnages, on met plus ou moins d’action. Mon cousin avait mis 12 œufs et la mousse est devenue trop lourde. L’auteur a mis trop d’action et la lecture s’est trouvée tout bonnement pénible. S’il n’avait mis que deux œufs, la mousse n’aurait pas non plus été bonne. S’il n’avait pas mis assez d’action, ce livre aurait servi de papier toilette aux paysans de l’époque. L’action doit être justement dosée, comme les œufs et c’est sur cet argument culinaire que je vous laisse mijoter.

            En conclusion chers amis, je ne vous recommande pas ce livre qui est tout bonnement un roman gâchant le goût de la lecture à nos jeunes papilles.



Un conte philosophique vous emportant dans une marée d’œufs et de dégoût


Quizz sur "Candide" (j'ai eu 11/12)


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